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Alors que le projet de loi de santé autorise dans son article 35 à la Haute autorité de santé (HAS) d’élaborer des listes préférentielles de médicaments, 14 généralistes et 10 médecins membres de la Société nationale française de médecine interne (SNFMI), réunis autour du Pr Michel Thomas, interniste à la faculté de médecine de Bobigny ont établi eux mêmes une liste de 151 médicaments dits « essentiels », permettant de traiter 95 % des maladies dont souffrent les Français.
Sur les dix pathologies détaillées dans le magazine Science et vie qui a dévoilé l’information, des médicaments « stars des ordonnances » n’y figurent pas. « Les scandales du passé n’ont pas toujours servi de leçons : des médicaments aux effets délétères continuent à se vendre », écrit même le journal.
Pour preuve, la liste exclut notamment les deux molécules les plus prescrites pour combattre le cholestérol : la rosuvastatine (Crestor) ou l’atorvastatine (Tahor). De même, parmi les anti-inflammatoires, le diclofénac ne figure pas dans la liste des médecins.
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