Prix moyen des officines en 2014 : 6,5 fois l’EBE selon Interfimo - 24/03/2015 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Prix moyen des officines en 2014 : 6,5 fois l’EBE selon Interfimo

Si le manque de visibilité économique et politique pèse toujours sur l’animation du marché de la transaction d'officines, le repli des ventes de fonds est lié également au développement inéluctable des SEL, et par voie de conséquence, des cessions de parts sociales, montre l’enquête annuelle d’Interfimo publiée en ligne ce mardi 24 mars.

Environ 870 cessions de fonds ont été recensées en 2014 contre 930 en 2013 (- 6 %), auxquelles s’ajoutent des cessions de parts sociales en hausse de 20 % (environ 490), ce qui représente environ 1 360 changements de titulaires contre 1 330 en 2013 (+ 2 %).

Le prix moyen France entière s’établit désormais à 80 % du CA HT et les prix, exprimés en multiple de l’EBE (excédent brut d'exploitation), s’établissent à 6,5 fois l’EBE. En 2014, 15 % d’officines ont tout de même été valorisées à plus de 8,5 fois l’EBE.

La taille est toujours un facteur déterminant des prix : le prix de cession moyen joue le grand écart entre les officines réalisant moins de 1,2 M€ de CA (68,2 %) et celles de plus de 2 M€ de CA (86,7 %).

La situation géographique n’est plus un critère déterminant du prix de cession, nous enseigne l’étude d’Interfimo.

Les prix moyens en Bretagne et Basse-Normandie (88 % du CA HT) sont plus élevés qu’en région PACA (82 %) et les officines dans le Limousin sont mieux valorisées que dans les régions du sud, historiquement parmi les plus chères. L’Alsace est devenue la région la plus chère de France (89 %) en 2014.



Laurent Lefort avec François Pouzaud

Les dernières réactions

  • 24/03/2015 à 22:35
    246
    alerter
    peut être 6.5 fois mais il est souhaitable et recommandé de l'acheter à 4, grand maximum 5 fois l'ebe .
  • 25/03/2015 à 00:31
    Duchmol
    alerter
    La lecture des journaux financiers nous enseigne que les entreprises s'achètent en bourse à un PER (price earning ratio) de 15, soit 15 fois les bénéfices. Les pharmacies sont donc 2 fois moins chères que la moyenne des entreprises.
  • 25/03/2015 à 09:46
    246
    alerter
    ce n'est pas le fait d'être moins chères que des entreprise X ou Y , c'est la rentabilité à long terme et le potentiel futur SURTOUT quand on est en face du banquier , déjà en 1995 , on faisait des plans sur évolution zéro , aujourd'hui les plans de financement sont en négatif , et l'ebe est un des indicateurs (essentiel et comptable ) depuis 15 ans et non le CA toujours mis en avant par les vendeurs .la pharmacie a été considérée comme un commerce très lucratif , ce n'est pas un commerce comme les autres (nous pouvons conseiller sans vendre , et la dérive est due aux affairistes ), par exemple boulangeries et commerces de bouches se négocient à 50 % du CA et moins .
  • 25/03/2015 à 09:58
    Duchmol
    alerter
    En effet, ce n'est pas le chiffre d'affaires qui compte mais l'EBE. Et, 6.5 fois l'EBE est deux fois moins cher que toutes les entreprises à 15 fois l'EBE ou le PER. C'est la même chose.
  • 25/03/2015 à 10:19
    robert
    alerter
    duchmol, t'as toujours pas compris que l'ebe et les bénéfices sont deux choses différentes. tu regarderas ton dernier compte de résultat et tu verras que si tu prends la dernière ligne de de celle- ci, qui s'appelle "résultat" après paiement de l'iS si tu es en société, celle ci équivaut au bénéfices d'une société. à peu de choses près cette ligne est à peu près la moitié de ton ebe. alors, arrête de pleurnicher. une pharmacie est une société rentable, en tout cas, bien plus souvent qu'une autre société. tout n'est pas rose mais en pleurnichant encore moins.
  • 25/03/2015 à 12:15
    14
    alerter
    et quand on parle en % du Chiffre d Affaires, le prix des phies,que l on dit trop elevé, est inferieur a ce que se vendent les boites en Bourse,sans compter les bistrots,qui, a C A egal,ont une bien meilleure rentabilité que nous.Vaut mieux vendre de l'alcool que de la Santé.J'ai 2 anciens stagiaires qui ont d'ailleurs arrété l"officine et acheté des bars.
  • 25/03/2015 à 15:47
    Eldiablo
    alerter
    Le PER 15 concerne des entreprises cotées dont les titres sont d'une part "liquides" (cessibles a tout moment) et par ailleurs s'applique sur le résultat apres impôt (rien à voir avec l'EBE). Je connais peu de fonds de commerce aussi bien valorisés que les officines...
  • 25/03/2015 à 15:59
    gloups
    alerter
    de toutes façons , rien ne remplacera l'analyse approfondie du bilan poste par poste (informatique , stock ,personnel , loyer , assurance etc ...) pour définir la valeur exacte de la pharmacie , en ôtant la partie CA maison de retraite , médicaments véto gros animaux, les accords capitainerie et trousses de secours etc...
  • 25/03/2015 à 19:18
    myrtille
    alerter
    En fait, c'est l'acheteur et non le vendeur qui fait le prix de vente.
    Je l'ai vécu ainsi que des confrères ,même avec un très bon EBE.
  • 25/03/2015 à 20:03
    gloups
    alerter
    c'est la loi du marché comme toutes choses , si un objet est convoité et qu'il y a demande mais pénurie d'offres les prix vont grimpés (artificiellement en quelque sorte ) , et ce ne sera pas la réalité . Des pharmaciens se sont endettés (achat à 120% du CA si on prend cette référence ) pour avoir une boutique qui n'en valait que la moitié ...offre et demande et conjoncture . c'est une mise en danger pour la pérennité de l'affaire et sa survie économique . il ne faudra pas venir pleurer après , personne force à l'achat .
  • 25/03/2015 à 20:03
    gloups
    alerter
    c'est la loi du marché comme toutes choses , si un objet est convoité et qu'il y a demande mais pénurie d'offres les prix vont grimpés (artificiellement en quelque sorte ) , et ce ne sera pas la réalité . Des pharmaciens se sont endettés (achat à 120% du CA si on prend cette référence ) pour avoir une boutique qui n'en valait que la moitié ...offre et demande et conjoncture . c'est une mise en danger pour la pérennité de l'affaire et sa survie économique . il ne faudra pas venir pleurer après , personne force à l'achat .

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