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Le marché de l’automédication donne des signes évidents de faiblesse. Il régresse de 2,9 % en volume et de 2,5 % en valeur, entre septembre 2013 et septembre 2014 (données Celtipharm).
Ces chiffres décevants n’ont pas manqué d’être rappelés, dimanche 9 novembre, lors d’une table ronde sur l’avenir de la profession, organisée par le groupe PHR à l’occasion de son 23e Congrès annuel qui se déroule à Bordeaux jusqu’au 11 novembre.
Pascal Brossard, président de l’AFIPA (l’association qui représente les industriels produisant et commercialisant des médicaments, dispositifs médicaux et compléments alimentaires disponibles en pharmacie sans ordonnance), explique que ces résultats ne sont pas surprenants, « faute de réformes de fond structurelles ». Avant de se montrer plus véhément : « aujourd’hui, il y a une concurrence entre les produits d’automédication et les mêmes produits remboursables. Il faut définir les paniers de soins entre ce qui est pris en charge par la collectivité et ce qui doit pris en charge à titre personnel individuel ». En clair, bien séparer le remboursé du non remboursé.
Et Pascal Brossard de s’emporter quand on brandit sous ses yeux le spectre de la fracture sociale : « s’il y a des populations fragilisées, bien sûr, trouvons des solutions pour ces personnes. Mais arrêtons de faire en France une politique pour 1 % de la population, faisons-la pour 99 % de la population. N’oublions pas que la dépense moyenne en la matière est de 3 euros par personne et par mois ! »
Cette table ronde a également été l’occasion pour le président de l’AFIPA de rappeler son opposition au corridor de prix pour lequel milite la FSPF depuis plusieurs années déjà : « ce serait revenir à l’ère soviétique, il n’y a pas de problèmes de prix en France. »
Enfin, à l’idée d’imaginer l'équivalent d'un Répertoire des génériques pour les produits du conseil, Pascal Brossard revient sur ce qu’il appelle un « basique du marketing, la marque. Le développement du marché ne se fera que par la marque, martèle-t-il. Squeezons les marques et dans cinq ans le marché de l’automédication est mort ».
De la prescription obligatoire à la prescription autorisée
Pour élargir l’arsenal thérapeutique en conseil, notamment lors de certaines situations bien identifiées comme une infection urinaire un samedi en fin d’après-midi, laquelle répondrait parfaitement à la délivrance d’une boîte de fosfomycine aujourd'hui listée, Gilles Bonnefond, président de l’USPO, suggère de créer un niveau intermédiaire entre prescription médicale obligatoire (PMO) et facultative (PMF) qui permettrait d’agir avec parcimonie mais en toute légalité en conseillant une médicament sur ordonnance dans le cadre d’un conseil codifié (arbre décisionnel avec les 4 ou 5 questions indispensables à poser et les précautions à rappeler). Ce niveau pourrait s’appeler « PMO autorisée au conseil ».
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