Déréglementation de la pharmacie : la FSPF appelle les pharmaciens à rester mobilisés - 02/09/2014 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Déréglementation de la pharmacie : la FSPF appelle les pharmaciens à rester mobilisés

Reçue au ministère de la Santé le mardi 2 septembre, la FSPF a été interrogée sur sa position concernant les trois piliers de l’officine (monopole, installation et capital).

« Nous avons rappelé de façon ferme notre attachement aux trois piliers de l’officine car ils correspondent à l’organisation de la pharmacie en France. A partir du moment où l’on touche à l’un des trois piliers, on détricote d’une certaine façon les deux autres », déclare Philippe Gaertner, président de la FSPF.

Philippe Gaertner s'est retrouvé face à un cabinet de Marisol Touraine, qui a « un réel sens de la santé publique », selon le président du syndicat.

Se félicitant de la mobilisation des pharmaciens à la Soirée verte du lundi 1er septembre, Philipe Gaertner affirme que « les arbitrages ne sont pas encore rendus ».

« Tout reste possible. Nous devons rester vigilants et prêts à nous mobiliser en fonction des évolutions du dossier », explique-t-il.



Les dernières réactions

  • 02/09/2014 à 18:14
    Anonyme
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    Quelle est la légitimité de cet homme?
    Je n'ai jamais voté pour lui, et je ne suis pas syndiqué. Je suis par ailleurs absolument pour la fin du monopole, la libre installation et l'ouverture du capital. (...)
  • 02/09/2014 à 18:21
    Anonyme
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    Encore un aigri sur ce forum qui croit qu'il suffit d'ouvrir le capital et libérer l'installation pour réussir.
  • 02/09/2014 à 19:56
    Eric973
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    C vrai que les adjoints qui n'ont jamais eu d'entreprise croient que le monopole les empêche de s'installer, ils n'ont aucune expérience de la gestion, de payer des factures, des charges sociales. La libre installation c'est comme Paris ou Bruxelles: des pharmacies tous les 20 mètres. De petite taille. 1 ou 2 personnes. Des horaires à rallonge. Un salaire inférieur à un salaire d'assistant. Aucune rentabilité.
    La mentalité c'est si j'ai pas personne n'aura. Super
  • 02/09/2014 à 20:53
    Anonyme
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    Pourquoi être reçu par le Ministère de la santé quand la pharmacie relève désormais de la compétence du Ministère de l'économie?. On n'entend pas madame TOURAINE nous prodiguer son soutien...
  • 02/09/2014 à 20:57
    Anonyme
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    Non ! Les adjoints et non assistants , il faut évoluer!! ... ne sont pas débiles ... Ils font des horaires a rallonge aussi , ils sont conscients de la charge de travail et de responsabilité d un titulaire...si vous gagnez moins que votre adjoint il faut vendre et se mettre adjoint ... C est QFD
    C est a cause de ce genre de mentalité que les PHARMACIENS adjoints sont pour l ouverture du capital . Ça remettra les choses et les idées en place
  • 02/09/2014 à 21:01
    Anonyme
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    C.est ça Éric tu te crois au dessus parce tu as une licence...profites encore quelque temps de ton privilège ...bientôt tu ne feras plus l'arrogant!
  • 02/09/2014 à 21:12
    Reality
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    Anonyme 20:57 Cela vous amuse t' il de sortir des choses aussi délirantes ou alors votre niveau ne vous permet pas de voir et d'exprimer les faits de façon plus cohérente et claire? Adjoint sans titulaire comment imaginez vous votre avenir ?
  • 02/09/2014 à 21:14
    Anonyme
    alerter
    Aucune force n'arrête la réforme

    Maintenant c'est le moment de partager le gâteau, aie! ça fait mal, le confort des titulaires est fini. Les héritiers vont avoir mal à la poche.

    Bravo Hollande! Il fallait du courage pour corriger l'injustice.

    La réforme est maintenant!!
    Je suis en train de repérer un bon endroit pour ma future Pharmacie d'officine. à priori, à quelques dizaines de mètres de celle de mon titulaire. aha aha!!
  • 02/09/2014 à 21:25
    Anonyme
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    Cher Reality,
    Mon niveau supérieur au votre me le permets, je suis praticien hospitalier et mon regard est extérieur . Je tenais a exprimer mon avis et a vous aider a vous élever et a sortir de cette mentalité bien ringarde et très poussieree .... Il faut sortir un peu de sa petite officine . Il y en a qui l ont compris et ce sont eux qui s en sortent le mieux....
  • 02/09/2014 à 21:43
    Eric973
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    Anonyme 21:14
    Ton aigreur et tes arguments montrent de la rancœur et de la haine. Je te souhaite de trouver ton bonheur dans le mépris que tu montreras à ton titulaire quand tu t'installeras à 10 m de lui puisque c'est ce que tu souhaités. La haine n'a jamais résolu quoique ce soit.
    Pour ma part j'ai toujours encouragé mes adjoints à s'installer je les associe aux visites de l'expert comptable ainsi qu'aux décisions de gestion.
    Nous avons tous été adjoints.
    Moi j'ai un grand respect pour mon ancien titulaire qui m'a aide à reprendre son officine.
  • 02/09/2014 à 22:00
    Anonyme
    alerter
    A la recherche du temps perdu et passer vraie utopie
    fausse realité.
  • 02/09/2014 à 22:06
    Anonyme
    alerter
    Je constate une lutte de classe assistants/adjoints contre les titulaires......Franchement si ça continue comme ça Leclerc va gagner

    Comment sauver le monopole des pharmaciens?????

    1) Augmenter le salaire des assistants/adjoints, pour avoir un niveau de salaire digne de Bac+6

    ==> Ceci évite le ralliement des assistants/adjoints avec Leclerc dans ce combat

    2) Autoriser la libre installation des Pharmaciens

    3) Diminuer le numerus Clausus à la fac

    4) Se battre contre l'ouverture du capital
  • 02/09/2014 à 23:31
    Anonyme
    alerter
    Adjoint pendant 12 ans et titulaire depuis deux ans, j'ai été aux deux postes; et je crois que cela ne sert à rien de se diviser en ce moment.

    Partout on trouvera des bons et mauvais adjoints et idem pour les titulaires...
    Concernant la libre installation je suis contre pour plusieurs raisons; cela fera qu'on aura que des petites officines avec peu de rentabilité et encore des risques de dépôts de bilan.
    Et aussi les gars quand vous prenez pour douze ans de remboursement avec emprunt de plusieurs millions d'euros et bien sur tous les risques pour le titulaire, et que vous verrez à côté quelqu'un s'installé sans quorum!!!
  • 02/09/2014 à 23:38
    Anonyme
    alerter
    sous couvert d'anonymat il est facile de calomnier cela rappelle des périodes sombres de notre pays et cela ne grandit pas ceux qui les utilisent, c'est surement volontaire et souvent utiliser par les ennemis de notre profession, profession très appréciée par la population. continuez comme cela , instaurez à nouveau les duels au petit matin ou plus exactement au vu du niveau: le combat de catch dans la boue c'est a peu prés votre niveau
    bien à vous
  • 03/09/2014 à 00:36
    jacot
    alerter
    n'oubliez pas que s'il n'ya pas de liberté d'installation, ce n'est pas pour enrichir les titulaires mais bien pour assurer une répartion des officines sur tout le territoire de façon à couvrir au mieux les besoins des populations.n«
    N'oubliez pas Mrs et MMes les pharmaciens que vous exercez un métier de santé, véritable service publique pour le bien être des populations.
    Si vous voulez sauver cette merveilleuse profession , commencez déjà par vous comportez en personnel médical avant tout préoccuper de la santé de vos patients et clients.Il est honteux de'avoir pu voir un jour afficher sur une vitrine de centre ville "2 nurofen acheté , le 3º gratuit". Ce titulaire n'avait rien à faire dans une profession médicale.....et il ouvrait par son attitude la voie au grande surface.Le médicaments n'est pas une denrée comme les autres et ce qui est acceptable pour un dentifrice ou un shampoing même technique ne saurait être transposé au médicament.
    Par ailleurs je partage l'avis que les adjoints ne sont pas suffisament rémunérés, je parle des vrais adjoints , ceux qui exercent vraiment en tant que vrais pharmaciens , prenant ses responsabilités (faut-il encore que le titulaire lui en confie), et non pas comme certains malheureusement qui se comportent comme un préparateur(trice) sans assumer leur statut , ou même comme je l'ai vu parfois mais plus rarement comme simple vendeur.
    il faut aussi à mon avis revenir au service de garde suffisant ...de même pour les médecins de ville qui n'assurent plus aucune garde , même si cela est trés contraignant , mais c'est la rançon du service public que le corps medical se doit d'assurer
  • 03/09/2014 à 00:40
    RAD
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    Une fois de plus, le gouvernement (qui a, en ce moment bien d'autres soucis que celui de régler le sort des pharmaciens...), après avoir écouté les uns et les autres, va prendre des demies mesures que les pharmaciens, une fois de plus, accepteront de bonne grâce (ne pouvant pas faire autrement...).
    Quelques produits non-remboursables passeront en grande distribution, sur une liste très limitative : par exemple, 1 paracétamol, 1 ou 2 "fortifiants", 1 désinfectant nasal, 1 baume antalgique... qui iront rejoindre le foutoir du rayon déjà existant des antiseptiques externes et pansements...
    Pour la liberté d"installation ce sera niet, car ça fait 15 ans qu'on nous raconte qu'il y a 7 à 10 mille officines de trop... le mot d'ordre de fermeture et regroupement ne fait pas bon ménage avec installez-vous où bon vous chante! sachant que la question des déserts médicaux restera une priorité à l'étude (ben voyons!!)...
    En ce qui concerne l'ouverture du capital, la question sera mise à l'étude... (circulez y a rien à voir!).
    Dans trois mois tout sera bouclé, et ainsi, tout le monde sera content, les syndicats d'officinaux crieront victoire, le gouvernement montrera à ses électeurs qu'il a su mâter une profession ô combien réactionnaire, et Leclerc criera encore au scandale d'atteinte à la liberté d'entreprendre, tout en se frottant les mains en douce, pour cette (petite) victoire médiatique...
    Désolé, pour les 4000 diplômés au chômage, perdus dans la foule de 5 millions des autres inscrits à Pôle Emploi, y a rien pour eux... si, Leclerc, peut-être mais pas sûr, il en a déjà, et il parait qu'il n'en veut plus...
  • 03/09/2014 à 00:46
    jacot
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    oh put..emporté par la passion, qu'est ce que j'ai fait comme fautes d'orthographe !!!!!...la prochaine fois je me relirai avant d'envoyer... mille excuses
  • 03/09/2014 à 06:12
    Anonyme
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    à RAD de 0 : 40, une vision franco française du problème. N'oubliez pas que la France, pays notoirement en faillite, doit faire allégeance à la Commission européenne qui exige beaucoup plus que vous ne proposez et ne s'en satisfera sûrement pas.
    Je suis beaucoup moins optimiste que vous...
  • 03/09/2014 à 09:26
    RAD
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    @anonyme de 06h12 : la question est éminemment politique, avec la CE, ce sera du donnant-donnant avec des belles promesses de faire avancer le dossier step by step. Gagner du temps jusqu'aux prochaines élections, sans se mettre une grande partie de la population à dos... la coupe étant déjà bien pleine... Et ainsi, le bébé sera refilé aux élus suivants, qui eux auront bien rassurés les pharmaciens pendant la campagne électorale... Dans 5 ans on en reparlera encore... Et ainsi va l'Europe, avec la France, qui franchement n'en a rien à fiche des pharmaciens, tant qu'ils font correctement leur job, c'est à dire celui de la Sécu pour la moitié du temps. Le pouvoir a la main mise sur la profession, que voulez-vous qu'il veuille de plus..?
  • 03/09/2014 à 10:00
    Anonyme
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    La politique du gouvernement ( droite ou gauche) c'est de ramener la rémunération d'un titulaire proche de celui des adjoints. ( cf Allemagne ). De cette façon on peut libéraliser , chacun va y réfléchir à 2 fois avant de s'installer. Dans ce cas il peut même y avoir une concentration du secteur. CQFD.
  • 03/09/2014 à 10:11
    Anonyme
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    à RAD de 09 ; 26 ayant un dossier instruit actuellement par la Commission sur le manquement de la France à la liberté d'établissement, je peux vous assurer qu'il n'est plus question d'accorder le moindre délai dans cette affaire, c'est la réforme telle qu'elle est exigée par la Commission ou la sanction pour manquement à plusieurs centaines de millions d'euros. On en est là, la Commission veut faire tomber la forteresse française...
  • 03/09/2014 à 11:13
    Anonyme
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    Si la commission veut faire tomber la Forteresse France, faisons tomber le gouvernement. Les pharmacies sont d'ores et déjà mortellement touchées, Battons nous comme un sanglier blessé, symbole de nos ancêtres les Gaulois, VAINCRE ou MOURIR, nous en sommes là. Nous attendons désespéramment l'action de la FSPF, pour nous sortir du merdier dans laquelle elle nous a mis. Les MOTS on en est GAVES.
  • 03/09/2014 à 11:30
    Anonyme
    alerter
    Ne comptez pas sur la FSPF pour prendre une position contraire au gouvernement, elle est trop attachée aux intérêts de ses membres qui ne sont pas toujours ceux de la profession.
  • 03/09/2014 à 11:50
    RAD
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    à anonyme de 10h11: je veux bien vous croire quand vous me dites que vous avez connaissance du dossier instruit par la Commission, et que la situation est sérieuse... et alors? La commission fait les gros yeux? ce ne sera pas la 1ère ni la dernière fois... et comme ça touche une quarantaine de professions en France, le gouvernement français ne pourra pas tout faire d'un coup, sans risquer un bordel monstrueux dans l'organisation des services... Du coup, le scénario que je racontais ce matin reste plausible... Cependant, il faut veiller au grain, car le risque réel est que les pharmaciens soient utilisés en monnaie d'échange, car étant le maillon faible (peu réactifs et sans moyen d'actions réelles) dans la chaîne des fauteurs de troubles dans le pays (versus les taxis...). Une bonne carte à jouer pour les pharmaciens est de continuer de faire croire aux politiques que l'officinal est encore un leader d'opinion pour sa clientèle... Ça ne fait pas beaucoup d'atouts dans la main... et au poker-menteur, on n'est pas les meilleurs...! Nous on préfère colorer la fontaine St-Michel qui en a vu bien d'autres... et ne s'étonne plus de rien!!
  • 03/09/2014 à 12:06
    Anonyme
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    C'est vrai que les pharmaciens ont longtemps été une profession privilégiée (augmentation des chiffre d'affaires et des marges) mais cette époque est révolue. Aujourd'hui une pharmacie il faut la gérer. Etre au comptoir ne suffit plus. De nombreuses officines sont aujourd'hui en difficultés. Les dépôts de bilan sont moins rares. La remise en cause du monopole fera des dégâts. Certaines disparaitrons, d'autres licencieront à court terme ne pouvant plus faire face au échéances d'emprunts. Quant à la libre installation , elle ne servira qu'à isoler un peu plus les communes rurales qui sont déjà en manque de médecin. Pourquoi ne pas permettre à une société , d'avoir plusieurs point de vente qui permettrait d'optimiser les frais généraux plutôt que d'empiler des SEL via une SPFPL.

    Pour ce qui est de la viabilité des officines , quelle que soit la taille tout est une question d'équilibre, il suffit d'acheter au bon prix. Mais quel est-il dans ce contexte.
  • 03/09/2014 à 13:22
    Anonyme
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    payer aucun salaire de preparateur en dessous de 1500 euros net pour un debutant oui
  • 03/09/2014 à 14:06
    Anonyme
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    à RAD 11 : 50 Je connais en effet parfaitement le dossier de l'action en manquement pour atteinte à la liberté d'établissement contre la France au sens de l'article 49 TFUE puisque j'en suis le rédacteur et le plaignant.
    Il faut considérer que cette affaire se complique désormais puisque plusieurs communes victimes d'une désertification médicale et officinale viennent de porter plainte contre la France qui ne garantit à leurs administrés un égal et approprié accès à un service pharmaceutique ( article 168 TFUE ).
    Enfin, pour la Commission, la France qui ne respecte pas ses engagements sur le déficit public doit donner des gages.
    La libéralisation des professions réglementées est un des gages exigé par Bruxelles.
    Comme vous le voyez, l'affaire dépasse largement les notions discutées en interne.
  • 03/09/2014 à 14:55
    Anonyme
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    C'est bien beau de vouloir tout déréglementer, mais encore faut il en mesurer les risques ( chômage,fiscal: dévaluation valeur du fond entrainant une perte pour l'état, et surtout indemnisations suite à la perte d'un monopole instauré par l'état : regardez sur internet ce qui c'est passé pour les avoués et les commissaires priseurs, l'état ne pourra pas s'y soustraire).
    Si Bruxelles le veut, que l'EU aide financièrement l'état français à déréguler ces professions comme elle le fait dans d'autres secteurs (pac, pêche, Ukraine ....).
    Et dans ce cas alors, tout le monde étant à égalité, que le meilleur gagne.
    Attention à la casse aussi pour tous ces temps partiels choisis (grande féminisation de notre profession).
    Et enfin que tout soit déréglementé, y compris pour nous : publicité, méga centrale d'achat, plus de liste limitative pour les produits vendus car plus de monopole, plus de garde, plus de cyclamed, plus de dastri et toutes ces petites attentions gratuites envers la société, plus de 1/3 payant en dessous d'un montant de 50 €, etc...
  • 03/09/2014 à 15:11
    Anonyme
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    Certes la CE pousse à la dérèglementation les États récalcitrants, la France devra donner des gages, mais cela prendra des années car on ne change pas les règles du jeu en si peu de temps . La libéralisation pourrait entraîner des situations dramatiques pour ces professions(dépôt de bilan, licenciements...)telles que aucun gvt ne prendra une décision aussi hâtive , je l'envisage sur une période de 10 ans afin que nos professions s' organisent et encaissent un tel coup, mais si on reste dans l'Europe, cela est inéluctable concurrence oblige . On se mettra donc en conformité mais à notre rythme et la pilule sera plus facile à avaler
  • 03/09/2014 à 16:12
    Anonyme
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    L'europe, l'europe je ne vais pas reprendre la celèbre formule mais restons pragmatique!! L'europe subit elle aussi une vraie crise politique et économique !!! il n'y a qu'a regarder le taux de croissance en europe et l'entente entre les différents états membres... Tout casser, déréglementer et les conséquences immédiates que celà va entrainer pour la France (chomage, perte fiscale...) n'est que pure idiotie!! alors que ces mêmes remèdes appliquées depuis bien des années dans beaucoups de secteurs bien moins réglementés n'a toujours pas sortie aucun de ses etats membres de la crise de 2008, au contraire !! dire c'est a cause de l'europe ca suffit!! Que ce gouvernement prenne enfin ses responsabilités car pour les 3% de déficit voulu et soit disant imposer par l'Europe c'a fait combien de temps que c'est IMPOSER!! alors qu'on sait tous que ce ne sera jamais réalisé!!
  • 03/09/2014 à 16:25
    Anonyme
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    L'Union européenne ne saurait être tenue responsable des entraves administratives à l'installation maintenues irrégulièrement par la France dans le seul but de protéger un lobby.
    En droit, il est de règle que nul ne peut se prévaloir de sa propre faute...
    Quant à la mise en oeuvre d'un nouveau délai pour procéder à la libéralisation, n'y comptez pas trop, l'article 49 TFUE date du traité de Lisbonne et est une émanation du traité de Rome, cela fait donc 40 ans que la France est en infraction.
  • 03/09/2014 à 17:19
    Anonyme
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    Le tribunal européen avait tranché il me semble pour un libre choix de chaque pays d'organiser la Santé comme bon lui semble (Ressort de chaque Etat). Mais, bon comme dans notre profession y a toujours un CONfrère pour miner de l'intérieur la profession (vente sur internet, vente en dessous du prix des ex-vignettes, plainte contre le monopole), les choses évoluent et pas dans le bon sens...
  • 03/09/2014 à 17:26
    Hihihi
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    Certains commentaires me mettent vraiment très mal à l'aise....a l'heure ou tout le monde devrait aller dans le même sens pour la profession...pour ma part , je reprends une officine début 2015 après avoir été salarié 15 ans....j'avoue que depuis cet été j'ai du mal à dormir....et je ne suis même pas encore installée que je me dis avoir fait la plus grosse bêtise de ma vie....qu'adviendra-t-il de mon crédit si le libre exercice est mis en place??
    Alors ok pour le libre exercice......mais pour tout le monde!!!!!!!!!Merci dans ce cas à Monsieur Macron de me rembourser mon crédit!!!
  • 03/09/2014 à 17:56
    Anonyme
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    T'inquiétes mon hihihi, tu vas avoir un beau refus de banque comme 9 fois sur 10 en ce moment.
  • 03/09/2014 à 17:58
    Anonyme
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    attention à vos censures
  • 03/09/2014 à 18:17
    Anonyme
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    Il est évident que tant qu'il y aura des petites chamailleries et que vous ne parlerez pas d'une seule et même voix, vous faites les affaires des E.LEC et Cie qui eux pendant ce temps là savent quoi faire pour récupérer ce qu'il y a à récupérer.
    Vous avez un métier et un savoir indispensable à la santé de tous les consommateurs. Soyez en fiers et Criez le haut et fort mais TOUS ENSEMBLE
  • 03/09/2014 à 18:37
    RAD
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    à anonyme 14h06: bien sûr, je ne vais pas soutenir le contraire de ce que vous affirmez puisque vous vous présentez en tant que spécialiste du droit communautaire... ce que je ne suis pas... bien sûr, je réalise parfaitement que ces questions de déréglementation de certaines professions ont des origines et des prolongements qui vont bien plus loin que de savoir si on doit ou non laisser les croix de pharmacie allumées un soir, ou de décider de colorer l'eau des fontaines publiques par de la fluorescéine... Cependant, je me permettrai, très modestement, de vous rappeler que les fonctionnaires peuvent toujours rédiger des milliers de pages de rapports, notes et recommandations, et ce sera toujours le politique qui décidera de faire ou ne pas faire, et surtout qui jugera de comment et quand faire...
    Dans ce sens, je reste convaincu, avec de nombreux confrères qui l'ont exprimé ici, que les changements se feront, mais à la "vitesse administrative" ( cad. avec une belle lenteur...) et que tout cela prendra entre 10 et 15 ans, sans vouloir être trop optimiste...
    Et en attendant, dans les prochains mois, nous risquons de voir décidé un "monopole élargi" à la grande distribution, et pour une liste limitée de produits, et sous certaines conditions draconiennes de sécurité, afin de décourager la supérette en bas de chez moi de se lancer dans la vente du Néocodion à côté des bières ...
    Agir autrement, c'est à dire mettre en place sans délai, et dans leur intégralité les exigences de la CE, serait une pure folie, qui mettrai à néant le service pharmaceutique, et ce, pour plusieurs années.
    Vous voyez, je ne suis pas vraiment optimiste, je crois qu'il faut négocier, négocier, négocier... sans relâche!
  • 03/09/2014 à 19:23
    Anonyme
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    à RAD 18 :37 il faut savoir que la libéralisation des professions réglementées est une mesure exigée par Bruxelles qui ne coûte rien à l'Etat, cela va donc dans le sens d'une réforme.
    La réforme sur la liberté d'établissement pourrait se cantonner à une modification du seul droit interne sur l'installation de nouvelles pharmacies en zones rurales puisque la Cour de justice a déjà donné une interprétation non pas en fonction d'une stricte condition de populations mais en se fondant sur le besoin des habitants à mobilité réduite de bénéficier d'un accès égal et approprié à un service pharmaceutique.
    Le monopôle sur les conseils va sauter puisque, de son coté, c'est sur ce point que Mr LECLERC fait campagne depuis de nombreuses années et qu'il s'agit d'une question de concurrence.
    Je souhaite ajouter pour ceux qui pensent toujours que le domaine de la pharmacie fait partie du domaine réservé qu'ils se trompent lourdement. En effet elle relève désormais des services et de la concurrence, ce qui qualifie la Commission pour exiger des réformes que la France n'aurait pas engagées.
    Enfin sur la vitesse des changements, on parle de 4,4 milliards d'amende dès l'année prochaine pour ne pas avoir respecté les 3 % de déficit...
    Et en général, la sanction d'un manquement comme celui actuellement à l'instruction est très dissuasive...
  • 03/09/2014 à 20:17
    Anonyme
    alerter
    Le 17 septembre, les notaires manifestent à Paris : c'est peut-être pour nous le moment de décréter une fermeture des officines et de monter à Paris avec nos équipes.
    Nos adjoints, nos préparateurs et les autres personnels ont très bien compris que leurs emplois étaient en jeu et, qu'au mieux , leurs salaires seront figés.
    Beaucoup d'adjoints, voyant leur titulaire bosser 50 - 60 heures par semaine et surveiller anxieusement leur trésorerie n'ont pas envie de s'installer : puisqu'il faut bien que quelqu'un s'y colle, je me tape tout ce qui est sans grand intérêt (factures, arrêts maladie, maternité, toute la paperasse) et mes adjoints font leur vrai boulot de pharmacien : délivrer, conseiller, contacter les médecins etc.. de la même façon que certains médecins ne font que des remplacements et, à les entendre, ils ne font plus ainsi que de la médecine.
  • 03/09/2014 à 23:46
    RAD
    alerter
    à anonyme 19h23 : pardonnez-moi de me montrer un peu cynique : ça change quoi pour un patient à mobilité réduite que la pharmacie se trouve à 500m ou à 3km de chez lui? Ce qui compte, c'est l'accessibilité à la pharmacie, et non pas sa distance par rapport au domicile de cette personne... De toute façon lorsque vous êtes vraiment malade, de fait, vous êtes devenu une personne à mobilité réduite... et, ou bien, vous avez des aides à domicile, ou bien c'est direction l'hosto...
    Je constate-là toute l'absurdité kafkaïenne de l'administration... aucun sens des réalités !
    Quant à Leclerc, on connaît bien sa stratégie : parler, revendiquer, débattre, polémiquer, accuser, bref communiquer... pour laisser entendre que son but dans la vie c'est le pouvoir d'achat des ménages... et comme le disque commence à être usé, il le renouvelle avec la revendication de créer des rayons médicaments conseils, mais aussi prescriptions...
    Quant au coût de la libéralisation des professions réglementées, il est bien supérieur à ce que vous pensez : il est électoral, parce que les français tiennent à leurs services publics, et détestent le changement ! et compte-tenu du bordel que cela engendrerait, ils s'en souviendront dans l'isoloir...
  • 04/09/2014 à 06:21
    Anonyme
    alerter
    à RAD 23:46 Pour ce qui est de la définition d'un accès égal et approprié à un service pharmaceutique des habitants dans les zones rurales et notamment des personnes à mobilité réduite, je vous invite à lire l'arrêt préjudiciel en interprétation de la Cour CJUE n° 367/12 du 13 février 2014.
    Il faut savoir que cette décision s'impose au droit interne depuis cette date et qu'il permet d'écarter les conditions de populations de l'article L 5125-11 du CSP pour l'installation de pharmacies dans les zones rurales.
    Naturellement, les ARS et le ministère tentent actuellement de résister et de ne pas appliquer cette norme, mais ils sont sous la pression de la Commission et devront dans tous les cas s'y soumettre. Le temps perdu et le gain manqué leurs seront bien évidemment facturés dans le cadre d'une action en responsabilité pour faute ( refus d'appliquer une norme communautaire supérieure ).
    J'engage d'ailleurs tous les jeunes pharmaciens à déposer des demandes de création en milieu rural sur le fondement de l'article 49 TFUE et à engager des actions en responsabilité pour faute en cas de refus, ils pourront être indemnisés.
    Quant au problème électoral soulevé éventuellement par la réforme, regardez comment cela s'est passé en Grèce.
  • 04/09/2014 à 09:32
    RAD
    alerter
    @anonyme 06:21 : Dont acte. Merci bien!
  • 04/09/2014 à 11:10
    Anonyme
    alerter
    à RAD 09 : 32 merci pour cet échange constructif, preuve que, même si on est en désaccord, on peut débattre.
    Nos instances devraient s'en inspirer...
    J'espère vous avoir fait prendre conscience que la solution de la question n'est pas seulement nationale mais qu'elle doit tenir compte des impératifs communautaires.
  • 04/09/2014 à 11:34
    RAD
    alerter
    @anonyme de 11/10 : Bien que partisan de l'Europe, je serai amer de constater que les amendes relatives aux infractions sur les nitrates, auront mis plus de 25 ans à tomber, et que celles éventuelles qui pourraient être infligées à propos des professions réglementées mettraient à peine quelques mois à arriver, et effrayé d'apprendre qu'une décision communautaire risque fortement de "couler" la SNCM...
  • 04/09/2014 à 13:03
    Anonyme
    alerter
    à RAD de 11 : 34 la condamnation de la SNCM est un problème de concurrence avec des subventions irrégulières ( la pharmacie relève des services et de la concurrence ), celle de la condamnation pour infraction à la Directive de 1994 touche le milieu agricole ( domaine sensible ).
    La libéralisation des professions réglementées est exigée par la Commission européenne et le Conseil de l'Europe depuis 6 années. Au dires des gents de la Commission, ils souhaitent une réforme rapidement... Après tout est politique...
  • 05/09/2014 à 02:59
    Anonyme
    alerter
    Pas sur que le fait que ça vienne de la commission rende la chose légitime. Bien au contraire. L'Europe est le tyran qui asservit la France au service de la finance. Se servir de l'Europe comme un outil de progrès c vraiment de la poudre aux yeux. L'euro une connerie. L'OTAN mettra le feu avec la Russie. Alors parler de la déréglementation comme la libération du lobby des pharmaciens titulaires c gagner d'un côté pour perdre de l'autre. Europe = parasite.
  • 05/09/2014 à 05:52
    Anonyme
    alerter
    La France ne peut continuer à vouloir profiter de la garantie financière de l'Union européenne tout en la critiquant comme le fait l'intervenant de 02: 59.
    Il faut donc en sortir et on verra alors ce que pèse vraiment ce pays ( plus rien )...
  • 05/09/2014 à 08:17
    RAD
    alerter
    ... Et l'Europe sans la France, c'est zéro... Fin de l'Union... Faillite pour 25 pays, et des milliers de fonctionnaires qui rentrent à la maison... Donc, le risque est plutôt du côté de l'UE, véritable château de cartes...
  • 05/09/2014 à 09:03
    Anonyme
    alerter
    L'Europe sans la France et les pays du sud, c'est des boulets en moins pour l'Allemagne et une croissance retrouvée..
  • 05/09/2014 à 17:07
    Anonyme
    alerter
    D'après différents commerciaux qui sont passés en para de GMS, pour eux c'est bon, ils auront les médicaments en janvier 2015 et ont embauchés 2 pharmaciens et 2 préparateurs (pour un moyen lec...)+espace prévu.
    De plus à partir de cette semaine, bon d'achat donné en caisse pour réduction sur l'espace para quand nourriture achetée : cela sera impossible de lutter (prix bas+réduction obtenue sur les produits des autres rayons.

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