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Gérard Bapt et Catherine Lemorton comptent parmi les députés de la majorité qui sont montés au créneau lundi 7 juillet sur le prix du traitement de l'hépatite C Solvaldi (sofosbuvir).
Dans une lettre diffusée par voie de presse, ils jugent le prix du médicament « exorbitant ».
Dans le cadre de son autorisation temporaire d'utilisation (ATU), le coût de la molécule, pour honorer le traitement de 12 semaines, se monte à environ 56 000 euros. Sauf que, d'après ces mêmes députés, le prix de revient pourrait ne pas dépasser 200 euros, lorsque les volumes de production seront amenés à croître.
Le sofosbuvir appartient à la nouvelle classe des antiviraux à action directe (AAD). Le Collège de la Haute Autorité de santé (HAS) recommande en premier lieu de traiter d’emblée avec les AAD les patients atteints par une hépatite C à un stade sévère (cirrhose et fibrose hépatique de stade F3 ou F4). Et cette même HAS a attribué un service médical rendu (SMR) important, en association avec d’autres médicaments dans le traitement de l’hépatite C chronique de l’adulte. L'ASMR (amélioration du service médical rendu) a été jugée « importante ».
Indépendamment de cette excellente « note », le Collège de la HAS s'est lui aussi interrogé le 3 juillet dernier sur la justification et la construction du prix revendiqué par le laboratoire Gilead, détenteur de Sovaldi, alors que « persistent de nombreuses incertitudes sur l’efficacité à long terme et l’efficience de ces traitements ».
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