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La confiance des Français dans le médicament reste à un niveau élevé (75 %) mais marque un net recul cette année (- 12 points) par rapport à l'étude de 2013. Tel est l'un des principaux enseignements du 4e Observatoire sociétal du médicament publié par le Leem (Les entreprises du médicament) et réalisé en collaboration avec Ipsos.
La baisse de confiance affecte tous les types de médicaments, même si, comme le soulign
e le Leem, « le niveau de confiance demeure plus élevé pour ceux qui bénéficient d'une caution, qu'elle soit médicale, administrative ou industrielle» . C'est le cas pour les médicaments sur ordonnance (88 % en chute de 5 points) versus médicaments sans ordonnance (66 %); remboursés (86 % et - 8 points) vs non remboursés (68 %); de marque (83 %, - 5 points) versus génériques (66 %, - 4 points).
La confiance des Français est également plus élevée (85 %) dans les médicaments qu'ils prennent à titre personnel (baisse de 7 points de confiance tout de même sur cette catégorie).
Les vaccins obtiennent un très mauvais résultat puisque près d'un Français sur trois ne leur fait pas confiance (- 6 points d'indice de confiance en un an). Il leur est attribué une note de 6,1/10 pour la sécurité, ce qui est inférieur aux médicaments en général (6,4/10).
Une responsabilité partagée
Pour les Français interrogés, la sécurité du médicament est une responsabilité partagée entre les laboratoires (89 %), les autorités de santé et les pouvoirs publics (83 %), lesquels sont au même niveau que les médecins (83 %) devant les pharmaciens (75 %). Les patients eux-même sont loin derrière à 40 %. Et, pour les informer sur les médicaments, ces mêmes Français font avant tout confiance à leurs médecin (94 %), infirmier (89 %) et pharmacien (87 %).
De l'importance de la notice
Dans ce contexte de doute, la notice joue un rôle important en matière de réassurance des patients. Ainsi, 76 % des patients (un score en hausse de 2 points), lisent systématiquement la notice des médicaments la première fois. Et en cas de survenue d'un effet indésirable, si le médecin traitant reste le premier acteur sollicité par les patients (77 %), se reporter à la notice (49 %) occupe la deuxième position juste avant le réflexe d'en parler au pharmacien (34 %).
Cet observatoire confirme finalement que le sentiment général de défiance affecte aussi le médicament. A titre de comparaison, les entreprises du médicament (57 %) se situent au 4e rang des principaux acteurs dans lesquels les Français ont confiance derrière les transports, l'automobile et le bâtiment, mais loin devant la grande distribution (39 %)…
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