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Des informations sur le médicament « souvent contradictoires, foisonnantes et diffusées de manière incontrôlable » dans les médias et sur Internet. Un « contexte de confusion et de dissonance ». Une « perte de repères et de confiance » du public dans les messages des institutions officielles.
L’état des lieux dressé en ces termes par l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie est alarmiste. C’est pourquoi un groupe de travail commun aux deux institutions en appelle, dans un rapport rendu public le 6 mars, à une « information du public scientifiquement fondée, impartiale, facilement accessible et compréhensible dans le domaine du médicament ».
Ce groupe de travail, présidé par Gilles Bouvenot, président de la Commission de la transparence (Haute Autorité de santé), ne ménage pas les émetteurs d’informations sur le médicament, auxquels il délivre une série de recommandations.
Selon les deux Académies, les pouvoirs publics, autorités sanitaires et agences de santé, trop absents des débats et polémiques, se distinguent par « de trop nombreux silences, mais aussi le manque de réactivité et la production de messages peu adaptés au grand public ». Il leur est notamment recommandé d’amplifier les campagnes officielles en faveur du bon usage du médicament et de la vaccination, dans un langage adapté au grand public. Et de « poursuivre leur politique d’exigence en termes de déclaration d’intérêts ».
L’Assurance maladie n’est pas épargnée, qui devrait davantage donner accès aux épidémiologistes aux très nombreuses données dont elle dispose et davantage les exploiter. Ceci en particulier, en les croisant avec d’autres bases de données, pour pouvoir détecter la dangerosité d’un médicament.
Les sociétés savantes, pour leur part, doivent « se garder de cautionner et de promouvoir des informations prometteuses mais non encore confirmées ».
Pour les Académies de médecine et de pharmacie, les professionnels de santé sont la source principale d’informations au public et doivent s’y impliquer davantage. Cela nécessite de veiller à la crédibilité de ces messages, délivrés dans un « contexte d’indépendance intellectuelle et financière ».
Matthieu Vandendriessche, photo 18percentgrey-Fotolia
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