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Salaires : la refonte de la grille de classification est lancée
C’est parti… Les négociations entre les chambres patronales et les syndicats de salariés concernant la refonte de la grille des classifications des métiers de la pharmacie ont démarré le 19 septembre. Les propositions de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) serviront de base aux discussions.
Getty Images/iStockphoto
Lors d'une sous-commission de la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a dévoilé aux syndicats de salariés ses propositions de refonte de la grille des classifications des préparateurs et des pharmaciens adjoints. « La nouvelle grille a pour objectif d’accélérer les débuts de carrière pour rendre ces métiers plus attractifs auprès des jeunes », résume Philippe Denry, le vice-président de la FSPF. Pour les préparateurs, elle démarrerait à 250 au lieu de 240, « avec des passages beaucoup plus rapides aux coefficients supérieurs puisqu'il ne faudrait qu'un an au lieu de cinq pour passer à 260, cinq ans au lieu de neuf ans pour atteindre 280, et quatorze ans au lieu de vingt pour arriver au 300, confie Philippe Denry. Nous avons également proposé de donner davantage de perspectives d'évolution en fin de carrière qui s'arrête aujourd’hui au coefficient 320. L’idée étant de créer un coefficient 340 qui serait accessible, comme le 320 et le 330 par la pratique professionnelle. Le coefficient des préparateurs assimilés cadres passerait, lui, de 330 actuellement à 350. Ce coefficient étant attribué sur décision de l’employeur. »
Coller à la réalité du terrain
Pour les pharmaciens adjoints, les propositions de la FSPF se concentrent sur le début de carrière. « A la différence des préparateurs, nous ne souhaitons pas proposer un plan de carrière trop long à nos adjoints, l'objectif étant toujours qu'ils s’installent », rappelle Philippe Denry. Le premier coefficient de la grille débuterait à 470 au lieu de 400, avec là encore un passage plus rapide au 500, en deux ans au lieu de six actuellement. Un nouveau coefficient intermédiaire serait également créé à 520. « Ce faisant, nous rendrions la grille plus attractive, tout en la rapprochant de la réalité du terrain, précise Philippe Denry. Dans les officines, beaucoup de pharmaciens adjoints atteignent le coefficient 500 en deux ans, ce qui représente un salaire annuel brut de 45 000 € qui est loin d'être ridicule par rapport aux rémunérations pratiquées dans l'industrie pharmaceutique par exemple. » Philippe Denry en a conscience, cette nouvelle grille ne réglera pas tout en termes d’attractivité. « Mais elle constitue une partie de la solution, au même titre que la réforme de la formation des préparateurs, ou la capacité des titulaires à proposer à leurs jeunes collaborateurs des temps de travail aménagés et de nouvelles tâches valorisantes », assure le vice-président de la FSPF.
Des réglages à faire pour l’USPO
Si elle a décidé de souscrire à la proposition de la FSPF sur les pharmaciens adjoints, l’USPO s'interroge sur les répercussions que pourrait avoir la nouvelle grille des préparateurs. « Il ne faudrait pas qu'elle provoque un décalage obligatoire pour tout le monde, redoute Daniel Burlet, le responsable des affaires sociales de l’USPO. Si vous créez un coefficient 350 pour les préparateurs assimilés cadres, et que vous basculez le coefficient actuel de 330 en coefficient d’évolution, vous allez imposer aux titulaires de faire passer tous les préparateurs actuellement au coefficient 330 à 350. Ce qui se traduira par des augmentations de salaire forcées. Si dans le même temps, on dit que le 330 est accessible après tant d'années d’expérience au 300, ce sera la même chose pour les préparateurs ayant le nombre suffisant d'années d'expérience. Il y a donc à nos yeux quelques réglages à faire. » Pour éviter ce décalage forcé, l’USPO proposera que le 330 conserve le statut d'assimilé cadre qui comprendrait donc deux coefficients, 330 et 350. « Ce qui permettrait à l'employeur d'avoir la main sur le passage de l’un à l’autre », conclut Daniel Burlet.
Que l evolution soit pour tous et pas que pour le debut de carriere, il faut peut etre aussi garder ceux qui sont deja en place et ne pas les demotiver ,l engagement et la motivation ne payent pas pour le moment.
Ridicule comme d'habitude avec vos morceaux de sparadrap. Cela n'attirera pas les jeunes et fera partir les anciens.
SIMPLE:passez la grille de brut à net c'est facile pourtant
L'acte du préparateur ainsi que de celui du pharmacien adjoint doit être rémunéré =un test covid rémunéré une vaccination rémunéré une prise de mesure atelle ou contention rémunéré ranger commande préparation etc..
Pour attirer a la profession de préparateurs en pharmacie, les étudiants niveau BTS ou maîtrise, il faudra plus que de l'aumône....Juste a titre d'information pour les syndicats aux doigts crochus : un serveur dans un bar après avoir appris à porter un plateau et appris la différence entre un panaché et une demi gagne plus qu'un préparateur en pharmacie.....no comment
Une participation aux bénéfices s'impose pour les préparateurs et les pharmaciens adjoints pour palier à l'inflation et surtout pour améliorer le super coeff 250 ....
Je suis titulaire et tout à fait d'accord avec vous tous mais je ne vous poserai qu'une question : Qui paye ?
Pour des semaines de 60 heures en moyenne et au mieux 3 semaines de vacances, je me rémunère 3.500€/mois avec parfois une distribution de bénéfices mais pas chaque année malheureusement car la trésorerie limite cette possibilité.
Et ne parlons pas de la vente du fonds de commerce acheté il y a 15 ans à 100% du CA TTC que j'arriverai peut-être à revendre 75% du HT.
PS : En complément de ma réponse à vos légitimes revendications je vous informe que depuis 2 ans je souhaite vendre 50% des parts dans d'excellentes conditions financières et que je n'ai rencontré que des jeunes pharmaciens dont la seule question est la qualité de la vie pas le rapport investissement / profit.
Il faut augmenter les salaires des pharmaciens et des préparateurs pour être attractif et diminuer le prix des pharmacies pour permettre aux titulaires de nous augmenter significativement la profession doit trouver un moyen ou notre profession va disparaître au fur à mesure car plus de pharmaciens =plus de pharmacie
@pipo 74 . Merci pour votre commentaire sincère et courageux .
si après 15 ans de remboursement de votre prêt, vous ne gagnez que 3500 euros par mois c'est que vous avez du restructurer votre dette ( les prêts étant de 12 ans ) . Vous avez donc acheté votre pharmacie trop chère ...
Ce qui vous aurait permis de vous payer mieux après vos 12 ans de remboursement et également de mieux payer votre personnel .
C'est ce qui plombe notre profession
Une pharmacie devrait s'acheter entre 50 et 60 % du chiffre d'affaires à l'heure actuelle pour vivre correctement
Conseil pour les futurs acheteurs.
Je suis entièrement d'accord avec Cec123, tous les préparateurs devraient passer cadre après un certain nombre d'années dans le coefficient précédent et non pas au bon vouloir du titulaire. Lorsque le point augmente, il devrait augmenter pour tous en même temps et pas 6 mois plus tard si l'officine n'est pas syndiquée. Que dire de l'USPO qui privilégie les pharmaciens de manière systématique...qui fera les commandes, les périmés, les rayons...quand il n'y aura plus de préparateurs...les pharmaciens assistants...et pour quelle masse salariale...et qui sera encore plus en galère avec toutes ces énormes charges...les titulaires ! Alors mesdames et messieurs les têtes pensantes, revoyez nous vite cette grille des salaires et revoyez la de manière équitable pour tous et pas que pour les cadres ! Et si le porphyre pouvait mettre à jour la grille des salaires sur l'application, ça serait pas mal aussi car elle s'est arrêtée en 2021 !
"nous ne souhaitons pas proposer un plan de carrière trop long à nos adjoints, l'objectif étant toujours qu'ils s’installent"
Tous les adjoints ne veulent pas nécessairement s’installer ! Sans compter que les dernières statistiques de l’Ordre ont montré une diminution de presque 10% du nombre d’officines en 10 ans (22000 à 20000). On installe tout ce beau monde où et comment ?
Pour tout dire nous avons créé une première pharmacie dans le Midi. Démarrage à zéro et 4,0M€ de CA après 20 ans mais naturellement 1M€ de plus-value lors de la vente puis avons acheté une seconde pharmacie dans les Alpes en faillite celle-là et l'avons remis sur les rails en 12 ans mais avons "tartiné" le prêt sur 15 ans pour financer un réaménagement et un automate.
Pour info un opticien salarié (niveau BTS) gagne entre 1500 et 2000€ net / mois
Objectivement je ne pense pas que les préparateurs soient mal rémunérés d’autant plus qu’ils travaillent généralement sur 4 jours.
Ce qui induit en erreurs nos collaborateurs c’est de voir les prix exorbitants de certains médicaments et peut-être de connaître insuffisamment les coûts de fonctionnement d’une entreprise de pharmacie.
Il est évident que plus la rémunération des salariés approche celle des titulaires : moins il y aura de candidats pour acquérir une pharmacie.
Le rôle ingrat des syndicats est de maintenir ce subtil équilibre entre ceux qui souhaitent une vie salariée avec des congés, des dimanches… et ceux qui veulent une vie de titulaire avec un train de vie plus élevé mais aussi du travail le dimanche, du stres…
Rien n’est rose pour personnes, le métier des autres n’est pas forcément enviable
Dans l’attente de vos réponses
Bon week-end à tous
Légalement, le diplôme et la responsabilité d un pharmacien n est pas la même qu un préparateur. Que la grille des salaires et l évolution de carrière soient revues ok, mais il y a des limites à ne pas dépasser. A charge aussi aux pharmaciens de valoriser leur fonction et leurs collaborateurs.
@pharmacien titulaire
En tant que titulaire, je n'ai jamais pris moins de 10' semaines de vacances, travaillé un samedi sur 2 , jamais le dimanche et encore moins la nuit étant dans une zone où il y a des pharmacies ouvertes 24'h sur 24 ....
J'ai épargné une bonne partie de mes salaires en ne vivant qu'avec le black ...
Hartmann a du vous laisser un carton d'UG de mouchoirs pour rire ou pleurer après votre message...
Le niveau de rémunération entre 1 titulaire et 1 préparateur ( travailleur, bon au comptoir et pas toutes les 5 minutes en maladie) est juste indécent.....c'est pourquoi tous mes bons préparateurs étaient au coeff 330. + 13ieme mois
Et tout ça sans compter le prix de vente de la pharmacie......
Carpe diem
Votre réponse (non certifiée PS) m’interpelle : vous utilisez le passé. J’imagine que vous êtes en retraite et avez exercé la pharmacie avec des marges supérieures à 35% et la possibilité de faire du « black ».
Même si je ne cautionne pas le « black » Je serais intéressé de vérifier vos fiches de paie (anonymisées) dans les années 1980 - 1990.
N’hésitez pas à me les transmettre par l’intermédiaire du moniteur
@pharmacien titulaire
J'ai vendu ma pharmacie et fais des remplacements maintenant. Inutile de remonter en 1980. J'ai été titulaire entre 2002 et 2020
J'avais une marge brute de l'ordre de 31 %
C’est dommage d’avoir abandonné, au bout d’à peine 18ans, vos supers collaborateurs que vous gratifiiez généreusement d’autant que comme vous l’écriviez vous étiez tellement bien organisé que cela vous permettez de prendre de nombreuses semaines de congés, de ne pas travailler le dimanche…
@pharmacien titulaire
Je n'ai pas fait pharmacie pour vacciner ou pour faire des tests et j'ai très bien vendu.
A l'avenir ce sera de plus en plus difficile de vendre sa pharmacie VOIRE IMPOSSIBLE.
Take the money and run disent les anglo-saxons.
Carpe diem.
Il va falloir faire bien plus pour la grille afin de garder une attractivité... Aujourd'hui, des préparatrices et des adjoints quittent l'officine... Et d'autre part, les élèves préparatrices et les étudiants en pharma dans la branche officine se font de plus en plus rares... C'est inquiètant pour l'avenir de la fillière.
Il va falloir faire bien plus pour la grille afin de garder une attractivité... Aujourd'hui, des préparatrices et des adjoints quittent l'officine... Et d'autre part, les élèves préparatrices et les étudiants en pharma dans la branche officine se font de plus en plus rares... C'est inquiètant pour l'avenir de la fillière.
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