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Après avoir proposé une journée d’action le 21 novembre, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) décide de suspendre les négociations engagées avec les représentants des salariés pour revaloriser les salaires et les classifications.
Depuis septembre, représentants des salariés et des employeurs négocient une revalorisation des coefficients et des salaires afin d’assurer l’attractivité de la branche.
Le 17 novembre, la FSPF décide de suspendre ces négociations, « faute d’ouverture des négociations » économiques, explique Philippe Denry, vice-président de la FSPF en charge notamment des négociations avec les représentants des salariés.
« Cette décision a été prise, car Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance maladie doit prendre conscience qu’il faut des ressources pour le réseau officinal. Nous ne pouvons pas donner aux salariés si l’économie de la pharmacie n’est pas garantie », poursuit le vice-président. « Il faut arrêter avec l’idée que l’économie de l’officine est assurée par les ventes de shampoings et de crèmes », tempête-t-il.
Les salariés ont l'impression d'être pris en étauCôté salarié, la pilule a du mal à passer. « Nous avons entamé les négociations de revalorisation en septembre à un train d’enfer, car la FSPF voulait aller vite. Aujourd’hui, elle arrête brusquement et unilatéralement le travail car d’autres négociations n’aboutissent pas. Cette décision est déplorable », rétorque Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de la branche pharmacie d’officine à Force ouvrière.
Pour Philippe Denry, le responsable de cette situation n’est pas la FSPF mais bien Thomas Fatôme. « La FSPF ne fait que réagir au silence des pouvoirs publics. Le responsable de la paupérisation des 120 000 salariés est le directeur général de l’Assurance maladie », précise Philippe Denry.
Olivier Clarhaut a par ailleurs du mal à percevoir une sortie de crise. « La porte est fermée sur la revalorisation des salariés alors que la branche manque de personnel. Cette décision risque de décourager les nouveaux entrants et renforce le manque de considération dont sont victimes les salariés déjà en place », déclare -t-il. Selon ce syndicaliste, le même sort pourrait être réservé à la négociation annuelle de la valeur du point, laissant alors les salariés sans augmentation de salaire en 2024.
Anne-Charlotte Navarro
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