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Une analyse des cas enregistrés par les centres antipoison (de 2012 à 2021) et par le dispositif de nutrivigilance de l’Anses indique que sur 64 personnes intoxiquées suite à la consommation de boissons ou d’aliments à base de réglisse, 42 % présentaient des symptômes graves : hypertension artérielle et troubles cardiaques, allant parfois jusqu’à engager le pronostic vital. Un décès a été rapporté chez une personne présentant par ailleurs une atteinte grave du foie. Un antécédent d’hypertension artérielle n’a été précisé que dans 20 % des cas.
La racine de réglisse est utilisée dans de nombreux produits notamment des aliments sucrés (confiseries, chewing-gums, snacks, produits de boulangerie, glaces et sorbets) pour renforcer leur pouvoir sucrant, pour atténuer le goût de certains produits salés, dans des produits à base de cacao (comme exhausteur de goût), dans certaines boissons gazeuses et certains sirops, dans des boissons alcoolisées à base d’extraits de réglisse (pastis, ouzo, raki, sambuca, etc.) et dans le pastis sans alcool. Dans la bière, la réglisse est utilisée comme agent moussant, pour atténuer l’amertume, ou aromatiser et colorer. Elle est également présente dans certains médicaments et des produits issus du tabac.
La glycyrrhizine est le composant le plus abondant de la racine de réglisse. Après ingestion, elle produit des métabolites qui se lient aux récepteurs des minéralocorticoïdes et augmentent la quantité de cortisol dans le tissu rénal induisant un pseudo-hyperaldostéronisme qui peut persister 2 à 6 mois après l’arrêt de la consommation de réglisse. Lors d’une prise chronique de réglisse à forte dose, les patients présentent généralement une hypertension artérielle, une rétention hydrosodée et une hypokaliémie.
Ainsi, l’Anses recommande une consommation ne dépassant pas 10 mg par jour de glycyrrhizine, en veillant à ne pas multiplier les sources d’apports.
Alexandra Blanc
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