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L’annonce de l’autorisation de la vente en pharmacie des masques grand public, ou non sanitaires, a provoqué une nouvelle ruée vers les officines. Mais de masques, il n’y a guère pour l’instant dans les tiroirs. De multiples offres d’approvisionnement circulent, véhiculant avec elles la crainte d’arnaques cousues de fil blanc.
Rappelons tout d’abord que les pharmaciens sont autorisés à vendre des « masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables ». Cette définition englobe les masques en tissu de catégorie 1 (filtrant plus de 90 % des particules de 3 µm) pour les professionnels non malades en contact avec le public, et les masques en tissu de catégorie 2 filtrant plus de 70 % des particules de 3 µm) destinés aux personnes non malades ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes. Ces masques filtrants, normés et répondant au cahier des charges de l’ANSM, doivent avoir été testés par la Direction générale de l’armement (DGA) ou d’autres laboratoires publics et privés. Ils sont identifiables par un logo obligatoire garantissant leur capacité de filtration et le nombre de lavages, la plupart d’entre eux étant réutilisables. Une notice informant du mode d’utilisation, de lavage et d’entretien du masque doit être fournie.
A qui commander ?
La liste des fabricants de masques en tissu certifiés est régulièrement mise à jour par la Direction générale des entreprises (lien ici). Plusieurs acteurs du textile médical ont répondu à l’appel des autorités et se sont lancés dans la production de ces masques grand public.
A ce jour, Gibaud fabrique pour la société Boldoduc des masques de catégorie 1. Les premiers masques de catégorie 1 de Sigvaris ont équipé les collaborateurs du groupe et les professionnels en contact avec le public. La marque travaille actuellement sur le développement d’une solution adaptée au grand public, et à une distribution dans les pharmacies. DJO va commercialiser les masques de catégorie 2 d’une grande société française basée en Picardie, à un prix unitaire inférieur à 8 euros. Le prix devrait être plus élevé pour les masques de catégorie 1 produits par Thuasne. « Nos masques assurent 99 % de filtration des particules de 3 µm, ils sont certifiés Oeko-Tex et sont fabriqués dans des sites ISO-9001. Ils sont lavables 30 fois. Avec deux masques, une personne est équipée pour 30 jours. On est dans quelque chose de durable », justifie la PDG de Thuasne Elizabeth Ducottet. « Le pharmacien est l’expert de la santé. Il ne peut y avoir meilleur canal de distribution pour des produits qui ne sont pas encore bien connus du public et qui peuvent être mal utilisés. » Pour DJO comme pour Thuasne, les livraisons se mettent en place au plus vite. « Les pharmaciens savent que nous faisons tout ce que nous pouvons. Les livraisons seront raisonnables et sensées, mais il y aura des cadencements », prévient Elizabeth Ducottet.
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