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Le 12 juin 2019, l’Assurance maladie a présenté la cartographie médicalisée des dépenses de santé et son évolution entre 2012 et 2017. Cette cartographie sera reprise dans le rapport Charges et produits qui sera diffusé début juillet, et qui fournit des propositions en vue du prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
Globalement, les dépenses de santé remboursées augmentent (140 milliards d’euros en 2017, +14 % entre 2012 et 2017). Cette progression s’explique par deux principaux phénomènes : la hausse du nombre de patients pris en charge et l’accroissement de la dépense moyenne par an et par patient. Ce constat général est cependant à nuancer selon les pathologies.
En 2017, 3,2 millions de diabétiques ont été traités pour un montant de 7 milliards d’euros, soit une dépense annuelle moyenne de 2 161 € par patient. Ce qui représente une augmentation de 3,2 % par rapport à 2016. Mais depuis 2012, les dépenses connaissent une croissance en moyenne de 2,5 % par an. Si le nombre croissant de personnes souffrant d’un diabète participe à cette progression, elle est également due à la hausse du poste « autres produits de santé » (pompes à insuline, bandelettes pour lecteurs de glycémie…). En 2017, ce poste représente 393 millions d’euros, contre 341 M€ en 2012 et 377 M€ en 2016. Selon l’Assurance maladie, la cause de cette évolution est le développement de l’insulinothérapie et des nouveaux dispositifs médicaux comme FreeStyle Libre. Pour autant, le poste « médicaments » (30 % des dépenses totales) a diminué, passant de 772 M€ en 2012 à 548 M€ en 2017. Pour l’Assurance maladie, cette baisse traduit « l’impact des mesures de régulations mises en œuvre (baisse de prix, actions de maîtrise médicalisée…) », malgré l’arrivée de nouveaux traitements (analogues du GPL-1, inhibiteurs de la DDP4).
Par ailleurs, la dépense moyenne par patient infecté par le VIH a baissé depuis 2012 : de 11 000 €, elle est passée à 9 678 € en 2017 (131 800 personnes prises en charge pour 1,3 Md € de dépenses). Cette diminution est notamment due à la baisse importante du poste « médicaments » (85 % des dépenses pour cette pathologie) entre 2016 et 2017 qui s’établit à -11 %, et qui résulte de baisses de prix des traitements et de l’arrivée de génériques.
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