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Le troisième volet de l’enquête Epi-Phare (groupe d’intérêt scientifique constitué par l’ANSM et la Cnam) portant sur les dispensations de médicaments remboursés pendant le confinement vient d’être publié. Après avoir mis en évidence un effet de stockage de médicaments pendant les deux premières semaines de confinement, puis un retour à la normale des délivrances en ville - avec toutefois des grands écarts entre médicaments - dans les cinq premières semaines du confinement, le troisième épisode met en évidence une hausse de l’utilisation des hypnotiques et des anxiolytique en fin de confinement et en début de déconfinement. Avec une augmentation de 5 à 8 % au cours des trois dernières semaines de confinement et de 7 % lors de la première semaine de post-confinement, les hypnotiques présentaient le niveau de consommation le plus élevé par rapport aux attentes, comparativement aux 57 classes thérapeutiques étudiées (parmi lesquelles des médicaments cardiovasculaires, anti-infectieuses, etc…)
« Comme plusieurs enquêtes le soulignent, le confinement et ses conséquences sociales, professionnelles et économiques ont pu engendrer des troubles du sommeil et de l’anxiété », analysent les auteurs. Qui ajoutent : « les facteurs rapportés dans la littérature sur le Covid-19 et associés à une plus forte anxiété étaient le sexe féminin, un âge inférieur à 50 ans, le fait d’être dans une situation financière difficile, d’être en situation de télétravail, d’être parents d’enfant de 16 ans et moins, d’avoir un proche ayant des symptômes évocateurs de Covid-19, de percevoir le Covid-19 comme une maladie grave, d’avoir une mauvaise connaissance des modes de transmission du virus, de se sentir peu capable d’adopter les mesures préconisées et d’avoir peu confiance dans les pouvoirs publics ». Les professionnels de santé ne sont pas épargnés, selon les résultats de l'enquête. « Les raisons en sont les longues heures de travail, le risque d'infection, les pénuries d'équipement de protection, la solitude, la fatigue physique et la séparation des familles. ». Les auteurs notent cependant que « les antidépresseurs n’étaient pas concernés par cette hausse à l’issue immédiate de la période de confinement. »
Par ailleurs, ce volet de l'enquête EPI-Phare n’a pas montré de reprise en fin de confinement et en début de post-confinement pour les vaccins ou les autres produits nécessitant une administration par un professionnel de santé, en baisse depuis mi-mars. Les délivrances d’antibiotiques, en particulier chez les enfants, poursuivent leur dégringolade.
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