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Adhérer à un groupement est vu comme un avantage pour 94 % des préparateurs, relate cette enquête. Ils y voient un intérêt pour obtenir des conditions d’achat (94 % des réponses), mettre en place des campagnes promotionnelles et des animations en officine (55 %) et pour développer la visibilité de la pharmacie au travers de vitrines, cartes de fidélité et magazines (48 %).
« Le choix d’un groupement est un outil de management parce qu’il détermine le positionnement de l’officine en termes de services et de politique de prix », explique Pascal Louis. Pour le président du CNGPO, il est indispensable que l’équipe se reconnaisse dans les valeurs du groupement. « Le choix du groupement devrait même être une décision collégiale de l’ensemble de l’équipe. Car si le positionnement de la pharmacie n’est pas compris par l’équipe, cela va forcément créer des dysfonctionnements », estime-t-il.
Par ailleurs, l’enquête a interrogé les préparateurs sur leur implication dans les missions officinales, devenues un socle du métier en pharmacie. Les trois quarts d’entre eux rapportent que leur titulaire leur a délégué davantage de missions au cours des deux dernières années : tests Covid-19 pour la moitié d’entre eux, prise de commande et vaccination pour moins de la moitié des préparateurs. Et ils en veulent plus. Sept répondants sur dix souhaitent élargir leur implication à l’officine : travail administratif (pour 31 % des répondants), négociation avec les laboratoires (27 %) et vaccinations (25 %).
Un petit air de délégationDe leur côté, 86 % des titulaires se disent prêts à déléguer davantage. Près de la moitié se disent peu à l’aise avec les nouvelles missions conventionnées comme les entretiens pharmaceutiques. Pour moitié, ils ont d’ailleurs délégué ces missions à leur adjoint. Le recrutement n’est pas non plus une partie de plaisir pour la majorité des titulaires interrogés. Le tiers seulement se dit à l’aise avec cette activité RH, pour autant ils ne veulent pas la déléguer. La mise en place des opérations commerciales les rebute également : seulement un quart des répondants est à l’aise avec cette activité. Elle est d’ores et déjà déléguée aux préparateurs dans la moitié des officines participantes à l’enquête.
Cette enquête montre que 94 % des titulaires ont aujourd’hui opté pour un groupement. 16 % des répondants envisagent d’en changer dans les deux ans. Le quart d’entre eux voudrait être davantage accompagné dans les nouvelles missions officinales.
* Ex-collectif national des groupements de pharmaciens d’officine composé de 32 groupements : Aelia, Alphega, Apothical, Aprium, Apsara, Be pharma, Boticinal, Ceido, Cercle des Pharmaciens Coopérateurs, Club du Comptoir, Evolupharm, Excel Pharma, Giphar, Giropharm, Hello Pharmacie, iPharm, Lafayette Conseil, Leader Santé, Le Gall Santé Services, Magdaléon, Objectif Pharma, Objectif Santé, Optipharm, Pharmacorp, Pharma santé Développement, Pharm-UPP, Pharmactiv, Pharmacyal, Pharmavie, PHR, Réseau Santé, Santalis.
Matthieu Vandendriessche
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