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Communiquer auprès des patients éligibles aux bilans partagés de médication (BPM) : c’était une promesse de l’Assurance maladie au moment du lancement de cette nouvelle mission en 2018. Une mise en œuvre conditionnée à la montée en charge des BPM, qui ne s’est jamais produite.
Pour la toute première fois, un courrier incitant à se rendre en pharmacie pour bénéficier de cet accompagnement est adressé aux assurés résidant dans le Maine-et-Loire. La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) de ce département cible quelque 18 000 patients. Elle a au préalable prévenu les officinaux dans une information adressée fin septembre. Puis en octobre, l’envoi du courrier a commencé. Il va s’étaler jusqu’à la fin de l’année pour permettre une prise en charge progressive en fonction des tranches d’âge et éviter une demande trop forte en pharmacie.
Le lancement de cette communication s’explique par le taux déjà important de réalisation de bilans de médication dans le Maine-et-Loire : 1267 effectués en 2022 sur un total de 7994 au niveau national. Soit près de 16 % des BPM pour ce seul département.
« Cette initiative a germé au fur et à mesure de nos échanges et de nos liens avec la CPAM, et aussi avec les pharmaciens d’officine. L’implication de ces derniers est forte dans le dispositif Partage GHT 49 que nous avons mis en place dans le département », explique Laurence Spiesser-Robelet, pharmacienne praticienne au CHU d’Angers (Maine-et-Loire), maître de conférences des universités et aussi l’une des responsables de ce dispositif lancé en juin 2021. Il consiste en un parcours de sécurisation de la prise médicamenteuse depuis l’admission du patient à l’hôpital jusqu’à sa sortie, étape où un BPM peut être mis en place à l’officine. Pas moins de 216 pharmacies sur un total de 230 dans le département participent au dispositif. Les officinaux sont également fortement impliqués dans le dispositif Octave, déployé en Bretagne et dans les Pays de la Loire, qui prévoit la réalisation systématique d’un BPM.
Pharmacien titulaire à Rives-du-Loir-en-Anjou et représentant syndical local, Loïc Moisan a participé à des réunions avec des représentants de la CPAM, les incitant à mettre en place ce courrier aux assurés. Dans son officine, il effectue peu de BPM. Mais il n’est pas inquiet à ce sujet. « Tous les étudiants qui sortent des facultés aujourd’hui sont aptes à les réaliser. De nombreux adjoints sont également impliqués, constate-t-il. Et puis ce travail est facilité par les informations transmises par la pharmacie hospitalière lorsque le patient revient au domicile.» Laurence Spiesser-Robelet indique en effet que la conciliation médicamenteuse de sortie fait apparaître aux officinaux les rectifications de traitement effectuées lors du séjour hospitalier et leurs justifications. Elle précise par ailleurs que les médecins du service gériatrie du CHU d’Angers font mention depuis quelques mois d’un BPM à réaliser en pharmacie sur l’ordonnance de sortie des patients.
Matthieu Vandendriessche
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