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Dans son premier rapport de pharmacovigilance mis en ligne ce 22 janvier, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) relève 139 cas d’effets indésirables (chiffres arrêtés au 15 janvier) apparus après l’injection du vaccin antiCovid-19 Comirnaty (Pfizer/BioNTech), sur 388 730 personnes vaccinées alors. La majorité des cas correspondent à des effets indésirables attendus et non graves, en particulier des effets de réactogénicité (fièvre, maux de tête, nausées ) et à des malaises post-vaccinaux, conclut l’Agence. Le délai médian d’apparition des effets indésirables est de moins de 24 heures, et le plus souvent dans les 15 minutes qui suivent la vaccination. L’ANSM a également enregistré deux cas possibles d’anaphylaxie grave (mais pas de choc) qui se sont bien résolus, « très rapidement » et « sans complication ». Aucun cas d’effet indésirable n’a été remonté pour le vaccin de Moderna, mais ce deuxième vaccin à ARN n’a été livré que la semaine du 11 janvier en France.
Parmi les effets graves (16,3 % des cas enregistrés) ont été notifiés quatre épisodes de tachycardie post-vaccinale. « La survenue de ces cas, pour lesquels l’hypothèse d’un mécanisme sous-jacent et spécifique au vaccin à ARNm peut être évoquée, conduit à considérer que ces données constituent un signal potentiel », note l’ANSM, précisant cependant que les données sont encore limitées à ce stade, et que les investigations se poursuivent. Des cas de palpitation et de tachycardie ont été fréquemment rapportés dans les campagnes de vaccination britannique et nord-américaine au cours du mois de décembre, rapporte également l’Agence.
Pas de lien avéré entre décès et vaccin
Par ailleurs, l’ANSM a comptabilisé 9 décès post-vaccinaux, chez des « patients tous âgés de plus de 85 ans, et de plus de 90 ans pour quatre d’entre eux », avec de lourdes comorbidités pour la plupart. « Les caractéristiques et le nombre de ces effets ne permet d’identifier que deux cas où l’imputabilité au vaccin apparaîtrait tout au plus extrêmement faible. » Et l’Agence de rester prudente : « Compte tenu de ces estimations de mortalité quotidienne attendue dans la population des résidents en Ehpad (400 à 500 décès selon le groupe d’intérêt scientifique Epi-Phare hors période épidémique de Covid-19, NdlR), le nombre de neuf cas rapporté à ce jour ne permet pas de conclure à un rôle potentiel du vaccin. » « Avec la montée en puissance de la campagne vaccinale au sein de cette population caractérisée par une forte mortalité, la survenue d’événements de ce type est attendue sans pour autant impliquer un effet du vaccin », s’attendent les centres régionaux de pharmacovigilance. La surveillance des vaccins antiCovid reste renforcée.
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