Hydroxychloroquine dans Covid-19 : le coup de grâce ? - 25/05/2020 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
25/05/2020 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Hydroxychloroquine dans Covid-19 : le coup de grâce ?

covid-19, hydroxychloroquine, IHU, HCSP, effets indésirables Pixabay


La vaste étude publiée le 22 mai dernier dans The Lancet tend à confirmer deux choses. Primo, l’hydroxychloroquine (ou la chloroquine) ne montre aucun intérêt dans le traitement de la covid-19 lorsqu’elle est administrée tôt (à partir de 48 heures après le diagnostic de Covid-19 par test PCR) chez les patients hospitalisés (mais sans ventilation mécanique), et ce quel que soit son schéma médicamenteux en association ou non à un macrolide (en particulier azithromycine ou clarithromycine). Secundo, « chacun des schémas thérapeutiques de chloroquine ou d'hydroxychloroquine seule ou en association avec un macrolide était associé à un risque accru de survenue cliniquement significative d'arythmies ventriculaires et à un risque accru de décès à l'hôpital avec Covid-19. »

Cette étude observationnelle multinationale (671 hôpitaux sur 6 continents), de grande ampleur (près de 100 000 patients), compile les résultats en vie réelle de l’hydroxychloroquine dans la Covid-19 entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020. Et démontre un taux de mortalité global de 18 % pour l’hydroxychloroquine seule (16,4 % pour la chloroquine), de 23,8 % pour l’hydroxychloroquine associée à un macrolide (22,2 % pour la chloroquine + macrolide), contre un taux de mortalité globale de 9,3 % dans le groupe témoin. Ces résultats qui ne s’appliquent pas au traitement ambulatoire de l’hydroxychloroquine dans la Covid-19 (encadré en France), sont suffisamment pris au sérieux pour qu'Olivier Véran saisisse le Haut Conseil de la santé publique afin de revoir les règles dérogatoires de prescription et de délivrance de l’hydroxychloroquine.

Par ailleurs, les résultats des différents essais cliniques (dont Discovery) menés avec l'hydroxychloroquine se font toujours attendre.



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 25/05/2020 à 18:39

    alerter
    Cette étude observationnelle!! Encore une fois le moniteur semble se penché du côté de la force obscure des lobbies pharmaceutiques avec Olivier Véran ! Comme l’Allemagne au temps des nazis ...collabo resteras toujours collabo ! La france a perdu son indépendance! Nous vivons les moments les plus triste de humanité ! Honte aux médias ! Honte au moniteur pour véhiculer ce genre d’information!!
  • 25/05/2020 à 20:07
    Jarod
    alerter
    Oh mais c'est un Godwin Point de toute beauté ça !! Et généralement on l'obtient quand on manque d'arguments .... Ce qui semble une nouvelle fois se démontrer !!
  • 25/05/2020 à 20:12
    Fab85
    alerter
    He beh, un mouton s'est égaré du troupeau?! Allez hop! go sur twitter ! et prenez une petite pilule bleue à 25mg...
  • 25/05/2020 à 20:40
    Kriskool
    alerter
    Tout ce « grand raou(l)t » pour pas grand chose au final.. on s’en doutait vu le spécimen...
  • 25/05/2020 à 21:26
    raoult
    alerter
    Ils l'ont dit, car ils le savent parfaitement, l'hydroxychloroquine, donc le Plaquénil sans jamais le citer, est toxique, il tue.
    Voici tous les pharmaciens qui depuis des années sont coupables d'assassinat. Honte à vous.
    Et bien non, honte à tous ces diseux qui font les perroquets sans savoir de quoi ils parlent. Et ça bavasse, sur quoi ? Ils n'ont même pas pris le temps de lire la publication dans Lancet. De toute façon ils ne comprendraient pas.
    Et à la télé, ça y va pour en rajouter. Bizarre, ce sont que des gens de l'Inserm...
    .
  • 26/05/2020 à 07:51
    hs
    alerter
    administré tôt : cela veut dire tôt par rapport au début des symptômes et non pas tôt après la date du test ! bravo pour cette piteuse mascarade de la publication de cette étude
  • 26/05/2020 à 09:31
    brucine
    alerter
    Il n'y a pas besoin de sortir des Mines pour apprécier les conclusions que l'ensemble du monde de la recherche médicale tire de cette méta-analyse, sans quoi on n'accepterait pas non plus, faute d'en comprendre la démonstration, que la terre est ronde et tourne autour du soleil ou comme, par exemple, une apprentie qui me demandait de lui expliquer sa leçon sur la structure de l'atome et me disait que cela ne pouvait être vrai puisque, des électrons, elle n'en avait jamais vu.

    Dans la publication en question, disponible il convient de le remarquer en ligne et non seulement aux abonnés de la revue, "l'administration tôt" s'entend bien dans les 48h du diagnostic attesté au laboratoire et non pas d'une symptomatologie isolée:
    "(...)We included patients hospitalised between Dec 20, 2019, and April 14, 2020, with a positive laboratory finding for SARS-CoV-2. Patients who received one of the treatments of interest within 48 h of diagnosis(...)"

    étant entendu, plus loin, ce qu'il faut comprendre par "diagnosis":
    " A positive laboratory finding for SARS-CoV-2 was defined as a positive result on high-throughput sequencing or reverse transcription-quantitative PCR assay of nasal or pharyngeal swab specimens, and this finding was used for classifying a patient as positive for COVID-19. COVID-19 was diagnosed(...)"
  • 26/05/2020 à 14:03
    raoult
    alerter
    Un ancien ministre a lu le Lancet et il a été sidéré de constater que :
    " sur le groupe testé à la chloroquine, 20 % des personnes seraient atteintes de graves affections respiratoires, contre seulement 7 % dans le groupe de contrôle…
    Un déséquilibre qui, évidemment, gonfle artificiellement la mortalité du groupe chloroquine."
    Et voilà


  • 26/05/2020 à 14:08
    raoult
    alerter
    Précisions : Dec 20, 2019, c'est bien 20 décembre 2019.
    L'article du Lancet mentionne l'existence de patients diagnostiqués Covid par PCR à partir du 20 décembre.
    Il n'y a rien qui vous choque ?
  • 26/05/2020 à 16:15
    Nicolas 34
    alerter
    N'oubliez pas un doigt dans le c...15 min par jour avec ongle coupé....résultat similaire à l'hydroxychloroquine ... dès le début des symptômes !
  • 27/05/2020 à 07:03
    brucine
    alerter
    Je veux bien que les théories du complot fassent florès, mais tout de même. On ne peut en permanence réfuter l'évidence au nom de théories qui nous arrangent.

    Même les moins sagaces auront remarqué (ou auraient du remarquer) que si le Covid 19 n'a pas été baptisé Covid 20, c'est qu'il sévit depuis 2019, on rapporte officiellement le premier cas en Chine le 17 novembre.

    S'il y a bien en effet quelque chose qui me choque, c'est que l'on puisse de la sorte et en permanence écrire n'importe quoi mais je me bats contre des moulins, puisque je ne doute à aucun moment que l'auteur trouvera très rapidement une nouvelle contre-vérité à l'appui de son délire.

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