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Malgré les différentes mesures prises pour réduire les risques, le nombre de grossesses exposées au mycophénolate (Myfortic, Cellcept et génériques) reste encore élevé. De l’ordre d’une cinquantaine par an entre 2010 et 2017, constate l’étude épidémiologique conduite par EPI-PHARE (ANSM-Cnam) publiée ce jour.
17 726 femmes en âge de procréer ont reçu du mycophénolate durant les huit années couvertes par l’étude, avec une utilisation en hausse de 44 % entre 2010 et 2017. 383 grossesses ont été identifiées au cours de cette période, dont 41 % ont été interrompues. Pour 12 % des nouveau-nés exposés, un diagnostic de malformation a été posé à la naissance.
Dans ce contexte, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) insiste à nouveau sur le strict respect des conditions d’utilisation du mycophénolate : signature du formulaire d’accord de soins, test de grossesse négatif avant l’initiation du traitement, mise en place d’une contraception efficace et adaptée à poursuive au moins 6 semaines après l’arrêt du traitement chez la femme et 90 jours chez l'homme.
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