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L’utilisation de décongestionnants oraux et nasaux peut provoquer des effets indésirables rares mais graves, principalement de type cardiovasculaires et neurologiques. Après l’interdiction de publicité pour ces produits établie en décembre 2017, l’Agence nationale de sécurité du médicament renforce sa communication auprès des professionnels de santé et des patients. Elle diffuse ce jour via son site et, dans quelques semaines, via les laboratoires concernés, deux nouveaux outils : une fiche d’aide à la dispensation des vasoconstricteurs par voie orale pour les pharmaciens, et une brochure qui doit être remise au patient à chaque délivrance. « Nous mettons en place des mesures d’encadrement et d’information supplémentaires, qui permettent de répondre à une demande des patients dans un environnement sécurisé », explique le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale adjointe de l’agence.
Concrètement, le pharmacien doit, au comptoir, poser les questions permettant de détecter une contre-indication aux vasoconstricteurs : âge, pathologies préexistantes, traitements en cours, allaitement. Puis il lui faudra expliquer le mode d’action et les risques de ces médicaments. Avant d’en rappeler, si le patient décide tout de même de suivre le traitement, les règles de bon usage. « Cet échange permettra au patient de prendre une décision éclairée et de limiter le mésusage des vasoconstricteurs », estime Christelle Ratignier-Carbonneil.
L’ANSM prévoit de faire un bilan en 2021 après une saison hivernale complète. « D’autres mesures pourront être envisagées si nécessaire, comme un listage si le mésusage reste important ou une réévaluation du rapport bénéfice/risque.»
En attendant, insister sur les mesures d’hygiène en cas de rhume et le fait qu’il guérit spontanément en 7 à 10 jours est toujours un conseil sans risque.
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