Dispensation adaptée : les médecins opposés au « pharmacien-censeur » - 20/11/2019 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Dispensation adaptée : les médecins opposés au « pharmacien-censeur »

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A peine inscrite dans le cadre des prochaines négociations conventionnelles entre les deux syndicats pharmaceutiques et l’Assurance maladie, la « dispensation adaptée » irrite déjà les médecins. Dans un communiqué de presse du 19 novembre, le Syndicat des médecins libéraux (SML) s’insurge contre ce nouvel acte valorisant la non-dispensation par le pharmacien de tout ou partie des traitements à posologie variable (contre la douleur, la constipation, en dermatologie…), et qui génèrerait des économies pour l’assurance maladie. Et dénonce ce « pharmacien-censeur » dont « le rôle serait de rationaliser les dépenses », et qui remettrait en cause leur prescription.

« Pour la première fois, une profession pourra prospérer en supprimant l’accès des patients aux soins prescrits par le médecin », s’énerve le SML, relevant un problème moral et éthique, ainsi qu’une étape supplémentaire dans la dégradation des relations entre médecins et pharmaciens. Le SML demande ainsi au ministère de la Santé de « remettre de l’ordre » au motif que « la recherche d’économies pour l’assurance maladie ne justifie pas tout. »



Anne-Hélène Collin

Les dernières réactions

  • 20/11/2019 à 11:44
    Jarod
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    Comme d'hab des médecins qui ont des œillères monstrueuses ! Ça fait des renouvellements d'ordos sans connaître la signification du patient !! Et après devinez qui récupère les sacs Entiers de périmés quand le tri est enfin fait ??
  • 20/11/2019 à 13:32
    tnttnt
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    En même temps, le pharmacien peut se renseigner avant de tout renouveler !!
  • 20/11/2019 à 19:57
    Jean64
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    Encore une fois : combien de temps dans leur cursus universitaire les médecins étudient-ils la pharmacologie? Pkoi prescrivent-ils toujours les mêmes molécules ; ne serait-ce pas par méconnaissance des alternatives...
  • 21/11/2019 à 00:26
    jmd
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    Attention aux cadeaux qui n'en sont pas !
    Si un jour, dans un cas particulier, il y a procès, les juges donneront raison à qui ?
    Personnellement, je pense qu'ils donneront raison au prescripteur et au plaignant contre le pharmacien.
    Et la CPAM assumera-t-elle ses responsabilités en soutenant le pharmacien pour sa "dispensation adaptée" ?
    Personnellement, je pense que, fidèle à ce qu'elle a toujours été, cette administration se défilera et le pharmacien se retrouvera bien seul.
    Ne nous berçons pas d'illusions sur les flatteries de la CPAM envers la profession, la louange du flatteur est plus à craindre que la menace d'un ennemi.
  • 21/11/2019 à 09:39
    cf
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    Sur la tarification de l'ordonnance on pourra voir : honoraire de médicaments remboursables, honoraire lié à l'âge, aux médicaments spécifiques, et en lettres d'or "honoraires liés à la dénonciation d'un mauvais prescripteur" ...!!!!!!!
  • 21/11/2019 à 10:23
    BREZHONEG
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    Toujours la meme tactique de DIVISION des prof.de santé de la part de la Secu.Ne tombons pas dans le piege de l'emiettement des mecontents Il faut refuser cette "adaptation" que nous pratiquons d'ailleurs deja sans problemes..
  • 22/11/2019 à 08:14
    rab74
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    à vous lire: on pratique déjà l'adaptation (vrai, au moins en partie), et on prend des risques en le faisant (vrai aussi, mais plus partiellement): pourquoi le faire gratuitement dans ce cas? d'autant que, c'est, clair, la notion de marge commerciale et amenée à disparaître. Quant aux médecins, qu'ils se forment plus à la pharmaco et on comprendra leurs récriminations: Mediator, association simultanée par les urgences de tramadol et morphine (sympa la syncope à 1h du mat devant le comptoir pendant une garde), perindopril 8+lercan 20 à un insuffisant renal stade 3++.....j'en passe et des meilleures! le pharmacien clinicien n'est pas une utopie, ça existe, c'est plus facile à rencontrer qu'un politique lucide, alors...oui, payez nous pour le travail accompli.
  • 22/11/2019 à 08:18
    rab74
    alerter
    pharmacien-censeur non, compensateur de gaffes, oui! et beaucoup plus souvent qu'ils n'imaginent. c'est nôtre rôle, et quand les généralistes l'auront compris, nous pourrons peut-être faire front contre la démolition sournoise de toutes nos professions et du système de santé en géneral!

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