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Sans surprise, la Haute Autorité de santé (HAS) a annoncé ce matin, vendredi 28 juin, qu'elle émettait un avis défavorable au remboursement des médicaments homéopathiques.
Les éléments ayant conduit à ce choix ont été présentés durant sa conférence de presse : « Avant toute chose, nous respectons l’expérience des utilisateurs de l’homéopathie », a précisé la présidente de la HAS, le professeur Dominique Le Gululec dans son discours d’introduction. En ajoutant : « La HAS a exécuté cette mission avec les valeurs qui lui son propres : rigueur scientifique, indépendance et transparence, sans a priori et sans dogmatisme ».
Au cours de 9 mois de travail, la HAS dit avoir analysé plus de 1 000 publications scientifiques et retenu 37 études suffisamment pertinentes (21 revues systématiques, 10 essais contrôlés randomisés et 6 études d’impact de santé publique). Elle a par ailleurs mené une consultation publique recevant 29 contributions de toutes les parties prenantes (syndicats de professionnels, associations de patients ou usagers, sociétés savantes…) et examiné les dossiers déposés par les 3 laboratoires homéopathiques. « Les débats ont été sereins. Au terme des examens, il n’est pas ressorti d’avantage clinique décelable des médicaments homéopathiques en comparaison à un placebo », conclut le Pr Thuilliez, président de la commission de la Transparence. Mathilde Grande, cheffe du service évaluation des médicaments, précise par ailleurs que « les études qui suggéraient une plusvalue de l’homéopathie présentaient des biais méthodologiques importants ».
Dans la foulée, les acteurs de l’homéopathie ont organisé leur conférence de presse en réponse cette annonce officielle : « Nous contestons la décision de la Haute Autorité de santé. Nous appelons le gouvernement à ne pas suivre la décision de la HAS. Nous demandons le maintien du remboursement des médicaments homéopathiques. Nous demandons un moratoire pour utiliser les données nationales de santé (données de vie réelle de l’Assurance maladie) afin d’évaluer l’intérêt de santé publique de l’homéopathie. Enfin, nous demandons qu’un débat parlementaire suivi d’un débat public puissent être engagés », déclare solennellement Valérie Lorentz-Poinsot, au nom des 3 laboratoires.
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