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Les syndicats des médecins libéraux (SML) et des médecins homéopathes français (SNMHF) s’inquiètent, dans un communiqué publié le 24 juin, des conséquences d’un déremboursement de l’homéopathie, alors que la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé se réunit demain, mercredi 26 juin, pour prendre un avis définitif qu’elle annoncera quarante-huit heures plus tard. Avec un jugement probablement à charge contre l’homéopathie.
« Faire le choix d'un déremboursement brutal de ces médicaments risque non seulement de pénaliser les patients les plus modestes mais aussi d'entraîner un déport de la consommation vers des médicaments plus lourds présentant des risques iatrogéniques plus élevé, engendrant mécaniquement de nouvelles dépenses pour l'Assurance maladie », craignent les deux professions. « Le recours des patients à des “thérapeutes non médecins“ constituerait un vrai danger et une perte de chance », ajoutent-ils, tout en rappelant les arguments du Livre blanc de l’homéopathie : « L’homéopathie ne se substitue pas aux autres thérapeutiques. Elle constitue un complément aux thérapies conventionnelles et surtout ne prétend pas remplacer la vaccination. » Un écho aux accusations de charlatanisme lancées il y a plus d’un an dans la « tribune des 124 » du Figaro. « La polémique haineuse, alimentée sur les réseaux sociaux par certains dont des médecins, témoigne de la triste réalité d'une époque où quelques individus profitent des réseaux sociaux pour répandre des contre-vérités et susciter l'angoisse chez les patients. »
Ce communiqué va-t-il réussir là où les experts mandatés par les laboratoires homéopathiques ne semblaient avoir été entendus ? L’enjeu est de taille : Agnès Buzyn a d’ores et déjà annoncé qu’elle suivrait l’avis de la HAS.
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