Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
L’Agence nationale de sécurité du médicament publie ce jour une analyse des données actuellement disponibles sur les risques tératogènes et de troubles neurodéveloppementaux des antiépileptiques.
Si le valproate (Dépakine, Dépakote, Dépamide) est la molécule entraînant le plus de malformations chez les enfants exposés pendant la grossesse (multiplication par 4 à 5 de la fréquence, par rapport à la population générale), cinq autre substances sont également à risque : le topiramate (Epitomax), le phénobarbital (Gardenal), la primidone (Mysoline), la carbamazépine (Tegretol) et la (fos)phénytoïne (Di-Hydan).
En raison de leur profil de risque et d’utilisation, l’ANSM attire plus particulièrement l’attention sur le topiramate, à la tératogénicité avérée et au niveau d’exposition élevé (environ 30 000 patientes), ainsi que sur la prégabaline (Lyrica) et la gabapentine (Neurontin), à risque potentiel pour les 150 000 femmes en âge de procréer traitées. Seuls la lamotrigine (Lamictal) et le lévétiracétam (Keppra, Levidcen) n’ont pour l’instant pas montré d’impact sur la fréquence des malformations.
Les données sur le risque de troubles neurodéveloppementaux, actuellement trop limitées, ne permettent pas de conclusion définitive, sauf pour le valproate dont les effets sont avérés.
L’ANSM met à disposition un formulaire complémentaire de signalement de pharmacovigilance en cas d’exposition d’enfants à des antiépileptiques au cours de la grossesse, sur : signalement-sante.gouv.fr.
Un comité d’experts indépendants se réunira à l’ANSM le 14 mai « pour proposer des mesures complémentaires de réduction des risques liés à l’exposition in utero aux antiépileptiques ». Il auditionnera notamment l’association d’aide aux parents souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (APESAC), qui a récemment alerté sur un effet « deuxième génération » (petits-enfants de femmes traitées pendant la grossesse) du valproate.
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Choisissez un autre pseudo dès maintenant
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !