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Après l’Académie nationale de médecine et le Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT), c'est au tour de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) de s’inquiéter des risques d’arrêt de traitement suite à l’apposition du pictogramme « grossesse » sur les médicaments, en l’occurrence les corticoïdes inhalés et les bronchodilatateurs ß2-mimétiques prescrits dans le traitement de l’asthme. Qualifiant la démarche d'« injustifiée voire dangereuse, compte tenu des données scientifiques disponibles sur le sujet », la SPLF alerte l’ANSM et recommande de ne pas interrompre les traitements chez la femme enceinte, en attendant un retrait du pictogramme des médicaments concernés.
Au comptoir, un mot d’ordre : pédagogie ! Expliquer aux patientes que la balance bénéfices/risques reste nettement favorable à la poursuite des traitements antiasthmatiques et qu’une interruption peut être cause de complications pendant la grossesse (diabète gestationnel, césarienne, hémorragie per-partum…) ou pour le fœtus (prématurité, retard de croissance…), surtout si l’asthme n’est pas contrôlé.
Les corticoïdes inhalés et les ß2-mimétiques de longue durée d’action bénéficient d’un recul suffisant d’utilisation pour ne pas être associés à un risque, notamment tératogène, pendant la grossesse. Une information d'importance dans la mesure où plus de 8 % des femmes enceintes sont concernées par l’asthme.
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