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La Haute Autorité de santé (HAS) a publié mercredi 8 novembre de nouvelles recommandations sur la prise en charge en premier recours de l’épisode dépressif caractérisé de l’adulte. Ces recommandations de bonnes pratiques visent à améliorer l’identification des patients atteints d’épisode dépressif, prévenir le risque suicidaire, améliorer la qualité de vie et le handicap de ces patients.
Concernant la stratégie thérapeutique, l’accent est mis en premier lieu sur la psychothérapie de soutien, unique traitement préconisé en cas d’épisode dépressif d’intensité légère. La surprescription d’antidépresseurs est bien dans le collimateur de la HAS.
Les traitements médicamenteux antidépresseurs ne sont indiqués qu’en association à la psychothérapie de soutien en cas d’épisode dépressif d’intensité modérée et de manière systématique en cas d’intensité sévère.
En première intention sont recommandés les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline), les inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (duloxétine, milnacipran, venlafaxine) et les médicaments de la classe des autres antidépresseurs (miansérine, mirtazapine, vortioxétine) en dehors de la tianeptine et de l’agomélatine.
Les antidépresseurs tricycliques sont toujours recommandés en deuxième intention. La tianeptine et l’agomélatine ne sont quant à eux recommandés qu’en troisième intention, respectivement en raison du risque de dépendance et de toxicité hépatique. Enfin, en dernier recours, après échec des autres alternatives, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (iproniazide, moclobémide) peuvent être prescrits. Dans les précédentes recommandations, ces derniers figuraient en deuxième intention.
Ces nouvelles recommandations mettent également en avant deux populations de patients : la femme enceinte ou allaitante et les sujets âgés. Pour les premières, il est recommandé de rechercher un épisode dépressif aussi bien en période prénatale que post-natale. La mise en place d’un traitement non médicamenteux par psychothérapie doit être privilégiée. Si un antidépresseur est nécessaire, le choix doit prendre compte le souhait d’allaitement ou non de la patiente.
Concernant le sujet âgé, il est rappelé que la réponse aux antidépresseurs est plus lente que chez les sujets plus jeunes. Une surveillance étroite des effets indésirables médicamenteux (perte osseuse, syndrome sérotoninergique, hypotension orthostatique, risque de chutes, hyponatrémie, etc…) est préconisée. Enfin, il est indiqué qu’une « relation de soutien doit être proposée si besoin à leurs aidants ».
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