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L’utilisation de paracétamol pendant la grossesse est à nouveau suspectée d’avoir des effets délétères sur les enfants.
Cette fois, c’est une étude britannique publiée dans JAMA Pediatrics qui met en évidence un risque accru de troubles du comportement en cas d’exposition in utero.
Les chercheurs ont demandé à près de 8 000 mères quelle était leur consommation de paracétamol à 18 et 32 semaines de grossesse. La même question a été posée lorsque l’enfant a eu 5 ans, toujours sans précisions sur la durée, la dose ou la raison du traitement.
La prise de la molécule à 18 semaines de grossesse est associée à un risque plus élevé de troubles de conduite ou d’hyperactivité chez l’enfant (respectivement + 20 et + 23 %).
En cas d’utilisation de paracétamol à 32 semaines de grossesse, le risque de symptômes émotionnels est augmenté de 29 %, le risque de problèmes de conduite de 42 % et le risque d’hyperactivité de 31 %.
Ce sur-risque n’est pas mis en évidence en cas de prise postnatale.
L’étude conclut sur de possibles mécanismes intra-utérins du paracétamol, qui demandent à être élucidés par d’autres recherches.
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