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Le premier compte-rendu du Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST), mis en place par l’ANSM après l’accident survenu durant un essai clinique à Rennes, vient d’être rendu public.
La molécule testée dans cet essai, BIA 10-2474, est un inhibiteur de la FAAH, enzyme dégradant l’anandamide qui est l’un des principaux médiateurs du système dit endocannabinoïde.
Pour les experts, les raisons de l’accident sont « quasi-certainement » un effet hors cible, c'est-à-dire non attendu dans les conditions de l'essai. La toxicité dose-dépendante n’avait pas été observée chez l’animal même aux très fortes doses, il n’y a pas eu a priori de signes avant-coureurs chez les volontaires exposés à des doses inférieures, et le composé utilisé est apparenté à des molécules qui se sont montrées peu efficaces et sans toxicité particulière.
Tout se passe « comme si quelque chose lâchait ou basculait subitement à un seuil précis de dose ou de concentration, ce qui est typique d’un effet on-off ».
Plusieurs hypothèses sont avancées : le BIA 10-2474 inhiberait d’autres enzymes cérébrales; l’un de ses métabolites, toxique, pourrait se lier à nombre de protéines cérébrales et induire des lésions diffuses; le blocage de la FAAH et l’augmentation des concentrations intracérébrales d’anandamide (ou de ses produits de dégradation) pourrait avoir des conséquences neurologiques.
Le CSST poursuit ses investigations et a par ailleurs demandé des éléments complémentaires au laboratoire Bial.
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