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La prise de l'antiépiléptique valproate (Dépakine et ses dérivés) par des femmes enceintes a entraîné au moins 450 malformations congénitales à la naissance, selon une estimation publiée mardi par l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
En extrapolant des données obtenues dans la région Rhône-Alpes à la France entière, « ce sont entre 425 et 450 cas de naissances d'enfants vivants ou mort-nés exposés in utero au valproate entre 2006 et 2014 qui sont porteurs de malformations congénitales» , indique l'IGAS dans son rapport.
Le rapport indique également que les prescriptions de valproate chez les femmes en âge de procréer (15-49 ans) ont baissé de 25 % entre 2006 et 2014, leur nombre étant passé de 125 000 en 2006 à 93 000 en 2014 dont 56 000 traitées pour des troubles bipolaires.
Le valproate est sur la sellette depuis plusieurs années à cause de son risque élevé de malformation - de l'ordre de 10 % - mais également d'un risque plus élevé de retards intellectuels et/ou de la marche ainsi que de cas d'autisme qui peuvent atteindre jusqu'à 40 % des enfants exposés.
Depuis le 1er janvier 2016 les conditions de délivrance de valproate ont changé et nécessitent une prescription initiale annuelle par un spécialiste ainsi que la présentation d’un accord de soins signé par la patiente.
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