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L’ANSM a adressé aux neurologues une lettre d’informations concernant le fingolimod (Gilenya) utilisé chez les patients atteints de sclérose en plaques.
Elle leur signale un premier cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) rapporté en Allemagne, en février 2015, chez un patient traité par fingolimod depuis plus de 4 ans, n’ayant pas été préalablement traité par natalizumab (Tysabri) ou par un autre traitement immunosuppresseur.
La LEMP est une infection cérébrale rare et grave causée par la réactivation du virus JC.
La LEMP a été suspectée suite à une IRM cérébrale de routine, puis confirmée par la présence de l’ADN du virus dans le liquide céphalorachidien.
Quatre mois après l’arrêt du traitement, le patient ne présentait aucun signe ou symptôme clinique de LEMP.
Gilenya fait toujours l’objet d’une surveillance supplémentaire permettant d’identifier rapidement toute nouvelle information relative à sa sécurité d’emploi.
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