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Début mars, une publication britannique reprenant plusieurs études, a défrayé la chronique, en suggérant une possible augmentation significative de la mortalité et des effets indésirables graves cardiovasculaires, rénaux et digestifs lors de la prise régulière de paracétamol.
Le Collège national des généralistes enseignants estime après analyse que cette revue de littérature souffre de plusieurs biais et de limites remettant en cause les conclusions.
Par exemple, le recueil des données était déclaratif dans la majorité des cohortes, exposant notamment à un biais de mémorisation.
Le Collège national des généralistes enseignants ajoute que le paracétamol reste l’antalgique disposant du meilleur rapport bénéfice/risque. Il rappelle qu’un surdosage même à court terme expose à un risque d’intoxication hépatique grave, qui doit être connu des patients.
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