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Auteur(s) : Caroline Bouhala
C’est à bord d’une ambulance des années 1980 que, chaque mois, l’équipe du dispensaire part sillonner les villages de brousse afin de vacciner les enfants : ROR, BCG, DTP, coqueluche, rotavirus, pneumocoque…
C’est à la façon d’un boulanger itinérant que l’ambulance s’annonce dans les villages. Un coup de klaxon « Tululut », elle s’arrête et ouvre ses portes. Les mamans arrivent, leur enfant sur le dos, pesé puis vacciné par l’équipe médicale. Deux gouttes d’eau sur un coton, et en quelques secondes les pleurs fusent. Chaque enfant possède un carnet de santé, où sont transcrites les vaccinations, et l’équipe dispose d’un registre sur lequel chaque acte effectué est répertorié. La traçabilité et le suivi vaccinal restent une priorité pour le personnel soignant.
Durant huit heures et demie, environ 50?enfants passent entre les mains des infirmiers, chacun recevant en moyenne trois vaccins ou rappels. Chaque injection se fait sur un site différent. Au total,150 seringues sont utilisées, autant de morceaux de coton, et six litres d’eau pour s’hydrater au fil de la journée. Pas le temps de déjeuner. La journée se déroule de façon très organisée, avec plusieurs arrêts par village selon sa superficie. Une dizaine de villages parcourus pour une vingtaine d’arrêts de 20 à 30 minutes, et parfois aucun enfant à vacciner… Un périple en pleine brousse, sous 40 degrés, à la rencontre de populations isolées sans accès à l’information médicale, témoigne de la volonté des services sanitaires urbains de rendre accessible à tous un service minimum de prévention. Grâce à ce type de mesure, le taux de mortalité infantile a diminué et le suivi démographique des populations est mieux assuré.
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