Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Actus
Auteur(s) : Christine Julien
En raison d’un risque potentiel de génotoxicité, le thiocolchicoside est soumis à des restrictions d’utilisation suite à l’évaluation de l’Agence européenne du médicament (EMA). Depuis le 2 avril, les spécialités par voies orale et intramusculaire contenant ce principe actif à l’action myorelaxante (Miorel, Coltramyl et génériques) doivent être uniquement utilisées dans le traitement d’appoint des contractures musculaires en cas de pathologies rachidiennes aiguës chez l’adulte et l’adolescent à partir de 16 ans. La posologie et la durée de traitement sont désormais limitées. Par voie orale, la dose maximale recommandée est de 8 mg toutes les 12 heures (16 mg/jour) durant sept jours consécutifs maximum. Par voie intra-musculaire, la dose maximale est de 4 mg toutes les 12 heures (8 mg/jour) durant cinq jours. Le thiocolchicoside est contre-indiqué lors de la grossesse, de l’allaitement et chez les femmes en âge de procréer sans contraception efficace. La toxicité de ce principe actif est en fait celle de l’un de ses métabolites, qui induit un nombre inégal de chromosomes après division cellulaire. Ce mécanisme appelé aneuploïdie est un facteur de risque de tératogénicité, d’embryotoxicité, d’avortement spontané, d’altération de la fertilité masculine, et potentiellement à risque cancérigène. En suivant ces restrictions d’utilisation, le rapport bénéfice/risque du thiocolchicoside reste favorable. Quant à la revue Prescrire, elle recommande, dans son numéro de février, 2014 d’écarter cette molécule en raison d’effets indésirables à type de diarrhées, gastralgies et, semble-t-il, de convulsions.
L’enquête sur la qualité de vie au travail dans les entreprises libérales est lancée le 5 mai par l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les professions libérales (OMPL). Il s’agit de recueillir anonymement des données sur le vécu professionnel des 400 000 salariés des treize branches professionnelles concernées, dont la pharmacie d’officine Préparateurs et adjoints, vous avez jusqu’au 30 juin pour répondre et parler de vos conditions de travail et de votre bien-être, sur http://bit.ly/1gBGPFP
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !