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Il est enfin arrivé en pharmacie ! L’autotest VIH, fabriqué par la société AAZ, a fait son entrée dans la liste des tests de diagnostic in vitro pouvant être vendus dans les officines et sur leur site Internet. Distribué par les laboratoires Mylan au prix public d’environ 28 €, il va permettre de débusquer quelques-uns des 28 000 à 30 000 séropositifs qui s’ignorent en France car « malgré l’apport des tests de diagnostic rapide, le dépistage du Plan national sida 2010-2014 est un échec », a regretté le professeur Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon (Paris), lors de la conférence de presse organisée par AAZ le 15 septembre.
Un test d’une grande fiabilité
Pour traiter les personnes, il faut les faire entrer dans le parcours de soins. Et ce, si possible avant l’apparition de complications. Pour cela, il faut diminuer les diagnostics tardifs au stade sida, lutter contre les occasions manquées de se faire dépister et bénéficier au plus tôt des antirétroviraux. « L’autotest vient renforcer les éléments de prévention, a ajouté le Pr Pialoux. Il n’est pas un test de substitution des autres tests ».
L’autotest VIH d’AAZ est « d’une très grande fiabilité et facilité d’utilisation, a précisé le Dr Thierry Prazuck, chef de service maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital d’Orléans.
Son étude a montré que « 100 % des tests se sont révélés positifs chez les personnes atteintes et que le test était négatif chez 100 % des personnes indemnes. La fenêtre sérologique, c’est-à-dire l’apparition des anticorps anti-VIH, est fixée à trois mois par précaution ».
L’autotest demeure un test d’orientation diagnostique. Tout résultat positif doit donc être vérifié par un test Elisa en laboratoire et confirmé par un test Western Blot (lire aussi « Matériel » p.42).
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