Bien vieillir c’est la santé - 27/03/2014 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Bien vieillir c’est la santé

Les personnes âgées sont aujourd’hui au cœur de toutes les attentions. Optimiser les parcours de soins de celles en risque de perte d’autonomie (Paerpa) et favoriser le « bien vieillir » sont les objectifs du gouvernement. Les préparateurs connaissent bien leurs patients âgés. Leur rôle peut s’avérer essentiel dans le repérage des fragilités.

« La vie commence à soixante ans » titrait récemment Le Nouvel Observateur, qui mettait à sa une Fanny Ardant, splendide. Canal + a relancé son Grand Journal fin 2013 avec Antoine de Caunes, un jeune homme de 60 ans. La ministre en charge des Personnes âgées, Michèle Delaunay, 67 ans, aime à le répéter : « Le temps de la vieillesse dure aussi longtemps qu’ont duré les vies de Mozart et de Schubert. » Selon les données publiées en janvier 2014 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), l’espérance de vie à la naissance est aujourd’hui de 85ans pour les femmes, soit 2,1 ans de plus en dix ans, et de 78,7 ans pour les hommes, soit 2,9 ans de plus en dix ans. Dans le même temps, les réformes des retraites ont fait reculer l’entrée dans la vieillesse. À l’âge de 60 ans, les femmes peuvent encore espérer vivre 27,3 ans et les hommes 22,7 ans. Tous vieilliront différemment. Certains connaîtront « seulement » les effets du vieillissement ; d’autres seront malades et, à la faveur d’événements de santé ou de la vie, pourront entrer dans la dépendance. Dépister la fragilité de certains aînés est essentiel. Anticiper et accompagner la perte d’autonomie est d’ailleurs l’objectif du projet de loi d’orientation et de programmation pour l’adaptation de la société au vieillissement actuellement en préparation. Une compétence potentielle pour l’officinal…

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À lire dans Porphyre n°501 d’avril 2014

Tranche de vie
Max P., 80 ans et Gisèle P., 76 ans, mariés depuis 60 ans. Anciens agriculteurs de Caumont-sur-Durance (Vaucluse). Vivent entre Chamonix (Haute-Savoie) et Menton (Alpes-Maritimes). Max prend Inexium et Atacand et Gisèle, Lévothyrox et Coveram (périndopril/amlodipine).

Votre premier contact avec une pharmacie ?
Max : Quand j’étais enfant, il n’y avait pas de pharmacie au village. Il fallait aller jusqu’à la ville la plus proche, à 15 km. C’était parfois le système D. à cette époque, le médecin fournissait des médicaments de sa sacoche.
Gisèle : Dans les années 1960, on allait à la pharmacie pour les vaccins des enfants, mais aussi pour des piqûres. La pharmacienne m’avait fait des injections d’antibiotique pour des abcès. Elle m’avait dit : « Tenez-vous à la table parce qu’un monsieur a traversé la pharmacie quand je l’ai piqué ». C’était une autre époque !

Quelle image avez-vous de la pharmacie ?
M : Auparavant, il n’y avait que des médicaments, et pas autant qu’aujourd’hui. Il y en avait peut-être moins sur le marché… La pharmacie est devenue un commerce avec des protections solaires, des savonnettes, et même des lunettes de soleil… C’est un peu différent de ce qu’on a connu. Le fait que ce soit plus « commercial » ne veut pas dire que c’est moins rigoureux, juste que ça s’est diversifié.
G : Quand il y a beaucoup de produits aussi variés, on n’a pas forcément l’impression d’être dans une pharmacie comme on l’entendait à une autre époque.

Iriez-vous acheter vos médicaments en grande surface ?
M : Peut-être pour renouveler un médicament sans ordonnance. Sinon, je préfère aller à la pharmacie, où on va d’ailleurs pour un conseil lorsqu’on ne va pas voir un médecin. En revanche, pour des produits autres que des médicaments, les grandes surfaces ont parfois des prix plus intéressants.
G : Je pense que les médicaments peuvent être dangereux et je continuerai de me fournir à la pharmacie.

Faites-vous confiance aux médicaments ?
M : C’est quand même un produit complexe. J’ai eu un problème avec le générique de l’Inexium. à ce moment, on se demande si ça fait plus de bien que de mal. Et j’ai jeté le Motilium quand j’ai entendu à la télé qu’il avait tué quelques personnes ! J’en prenais de temps en temps, cela ne m’a pas gêné de m’en débarrasser. Si ça avait concerné le traitement pour la tension, je serais allé voir le médecin.
G : Je lis la notice et j’en parle parfois à ma fille, qui se renseigne sur Internet. Je voulais connaître les effets du Coversyl et savoir si c’était plus fort que Coveram. Je n’ai pas pensé à le demander à la pharmacie.
Vous savez qu’il y a des pharmaciens et des préparateurs qui travaillent dans une pharmacie ?
M : Il y a le pharmacien et le préparateur qui doit préparer des médicaments ou autres…. En fait je ne connais pas bien leur rôle, ni pourquoi ils s’appellent préparateurs.
G : Quand je vais à la pharmacie, j’ai tendance à penser que j’ai affaire à des pharmaciens, sauf lorsque leur fonction est indiquée sur un badge. En fait, je fais confiance à la pharmacie, et donc au personnel qui y travaille. Car il est sous la responsabilité du pharmacien qui gère l’officine.

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