Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Si vous n'avez pas de compte,
vous pouvez en créer un gratuitement !
Pratiques gestion
En bref
Auteur(s) : F.P.
Lors d’une cession d’officine, la poursuite des contrats de travail est la règle. Mais le nouveau titulaire peut-il licencier un salarié en raison de fautes commises sous la subordination de son ancien employeur ? La réponse de la Cour de cassation est claire : le successeur ne peut invoquer à l’appui du licenciement d’un salarié des manquements commis par celui-ci alors qu’il se trouvait sous l’autorité de l’ancien titulaire que si le délai de deux mois depuis la connaissance des faits par le cédant n’est pas écoulé. Le nouvel employeur conserve alors le pouvoir de direction et le pouvoir disciplinaire : il peut sanctionner le salarié pour des faits commis sous l’autorité de son prédécesseur. Mais il peut toutefois se voir opposer l’inaction du premier employeur si celui-ci n’a pas engagé de procédure disciplinaire dans les deux mois suivant la connaissance qu’il a eue des fautes de son salarié. L’acquéreur a donc intérêt à se protéger contre le comportement fautif du cédant par une convention de garantie de passif conclue à l’occasion de la cession.
Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !