Progrès thérapeutiques en vue dans la sclérose en plaques - Le Moniteur des Pharmacies n° 3197 du 04/11/2017 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3197 du 04/11/2017
 
NEUROLOGIE

Expertise

Ouverture

Auteur(s) : ANNE DROUADAINE 

Et si le traitement de la sclérose en plaques (SEP) se résumait bientôt à 2 semaines de traitement par an ? C’est la quasi-promesse de la cladribine (Mavenclad), qui devrait être commercialisée en France courant 2018 dans le traitement des patients adultes présentant des formes récurrentes hautement actives de sclérose en plaques. Thérapie de reconstitution immunitaire sélective orale, la cladribine sera administrée sur deux périodes courtes de traitement pendant 2 ans, avec une efficacité sur la réduction du nombre de poussées et de l’activité de la maladie maintenue au cours des 2 années suivantes.

D’autres innovations ont également été présentées lors du congrès conjoint des comités européens et américains pour le traitement et la recherche sur la sclérose en plaques, qui s’est déroulé à Paris du 25 au 28 octobre. Parmi elles, l’ocrélizumab (Ocrevus), en attente d’homologation européenne. Il s’agit du premier traitement indiqué dans la SEP progressive d’emblée (15 % des formes de SEP).

Vitrine du quotidien des patients, le congrès a aussi été l’occasion de préciser que l’évolution de la SEP est majeure dans les premières années. Ainsi, l’étude d’un registre international par le Dr William Brown et son équipe (Institut de neurologie de l’université de Londres) a révélé que les traitements de fond réduiraient le risque de conversion d’une sclérose en plaques rémittente-récidivante vers une forme secondairement progressive, particulièrement lorsqu’ils sont initiés dans les 5 ans suivant les premiers symptômes.

En marge du congrès, la Ligue française contre la sclérose en plaques a présenté les résultats d’une étude réalisée par la plateforme Carenity.com afin d’évaluer le coût du reste à charge pour les patients. Il a été estimé à 1 560 € par an en moyenne, et s’alourdit avec la sévérité de la maladie. Ainsi 60 % des patients estiment devoir choisir entre les dépenses liées à la SEP et celles relatives à leur vie familiale et sociale (loisirs, vacances). Les trois principaux postes de dépense pour lesquels ils attendent une meilleure prise en charge sont les services d’aide à domicile (48 % des patients), l’aménagement du domicile (45 %) et le matériel médical (26 %).§

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