Testez-vous - Le Moniteur des Pharmacies n° 3194 du 14/10/2017 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3194 du 14/10/2017
 

Cahiers Formation du Moniteur

Evaluation

Auteur(s) : RÉALISÉ PAR   :  ALEXANDRA BLANC ,  ANNE-HÉLÈNE COLLIN  ET  MAÏTENA TEKNETZIAN,  PHARMACIENNES COORDIN ATION   :  ANNE-HÉLÈNE COLLIN  SOUS LA RESPONSABILITÉ DE  FLORENCE BONTEMPS,  DIRECTRICE SCIENTIFIQUE  

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3187 DU 26 AOÛT 2017 

LE CALCIUM DANS L’ALIMENTATION

VRAI OU FAUX ?

1  Le calcium est un élément minéral fabriqué par les cellules du tissu osseux.

2  Un déficit en calcium peut entrainer des crises de tétanies.

3   Les apports nutritionnels conseillés en calcium sont de 1 200 mg/jour chez l’adolescent.
4  Les apports nutritionnels conseillés en calcium sont de 900 mg/jour chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

5  Les poissons en conserves avec arêtes sont sources importantes de calcium.

6  Les aliments riches en calcium diminuent l’absorption et la biodisponibilité des bisphosphonates.
Réponses : 1 faux. Le calcium n’est pas fabriqué par le corps, il doit être apporté par l’alimentation. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Chez les plus de 65 ans, les apports nutritionnels conseillés sont de 1 200 mg/jour. 5 vrai. 6 vrai.

L’oranger amer

1. La feuille d’oranger amer présente des propriétés :

a. diurétiques

b. sédatives

c. antispasmodiques

2. La feuille d’oranger amer est traditionnellement utilisée :

a. pour réduire la nervosité des adultes et des enfants

b. comme adjuvant dans les régimes amincissants

c. comme stimulant de l’appétit

Réponses :1 b, c. 2 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3188 DU 2 SEPTEMBRE 2017 

LE RONFLEMENT

VRAI OU FAUX ?

1  Le ronflement est un bruit vibratoire produit durant le sommeil.

2  Il touche quatre fois plus les hommes que les femmes.

3   Le ronflement est considéré comme bénin sauf s’il s’accompagne d’apnées.
4  Anxiolytiques, hypnotiques… peuvent favoriser le ronflement.

5  Les produits disponibles en pharmacie ont démontré une efficacité dans les ronflements simples.

6  La perte de poids est un facteur essentiel dans la prise en charge des ronflements.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. Le ronflement touche deux fois plus les hommes (50 %) que les femmes (25 %). 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Ces produits, nombreux en pharmacie, n’ont pas été scientifiquement évalués. 6 vrai.

Une huile essentielle pour l’herpès labial

Quelle huile essentielle conseiller principalement pour un herpès labial chez un adulte en bonne santé ?

a.  HE d’Eucalyptus globulus, feuille

b. HE de petit grain bigarade, feuille

c. HE de niaouli, feuille

Réponse : c.

Une année dans la vie de Madame Martin : Naissance d’Hugo

1. Hugo est né à terme, en bonne santé et sans risque particulier. Sa mère l’allaite. Une supplémentation en vitamine K1 est mise en place dès la naissance à raison de :

a. une dose chaque semaine

b.  une 1ére dose à la naissance, une 2e entre le 4e et le 7e jour après la naissance, une troisième dose 1 mois après la naissance

2. En cas d’allaitement :

a.  les progestatifs peuvent être prescrits 21 jours après l’accouchement

b.  les progestatifs peuvent être prescrits 2 mois après l’accouchement

c.  les progestatifs peuvent être prescrits 6 mois après l’accouchement

Réponses :1 b. 2 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3189 DU 9 SEPTEMBRE 2017 

LA VERMIFUGATION DU CHAT ET DU CHIEN

VRAI OU FAUX ?

1  Seuls les chats et chiens ayant accès à l’extérieur doivent être vermifugés.

2  Les jeunes chiots et chatons sont vermifugés tous les mois entre l’âge de 2 et 6 mois.

3   Les molécules utilisées peuvent être données au chien ou au chat, sans distinction.
4  Les doses administrées sont en fonction du poids de l’animal.

5  Il est conseillé d’alterner les molécules pour éviter l’apparition de résistances.

6  Il est conseillé de compléter la vermifugation par un antiparasitaire externe.
Réponses : 1 faux. Tous les animaux doivent être vermifugés, même les animaux d’intérieur. 2 vrai. 3 faux. Certaines molécules sont destinées uniquement au chien, d’autres uniquement au chat, d’autres enfin aux deux espèces. 4 vrai. 5 vrai. 6 vrai.

« J’ai besoin d’un antihistaminique par voie orale »

Qu’auriez-vous répondu ?

Mr H, 65 ans, sous Vesicare (solifénacine), demande :

– C’est ma fille qui me conseille ce médicament : Donormyl. J’ai du mal à trouver le sommeil.

Pouvez-vous délivrer ?

Non. Donormyl (doxylamine) est un antihistaminique présentant des effets anticholinergiques. Il ne peut être associé à la solifénacine, autre principe actif à effet anticholinergique, en raison d’un risque d’accumulation d’effets indésirables atropiniques de type rétention urinaire, constipation, sécheresse buccale. Conseiller comme alternative des plantes sédatives ou hypnotiques, de l’homéopathie…

Huiles essentielles à lactones sesquiterpéniques

1. Les HE à lactones sesquiterpéniques sont principalement :

a. mucolytiques

b. anti-infectieuses

c. hypnotiques

2. Les HE à lactones sesquiterpéniques présentent pour effets indésirables :

a. une neurotoxicité

b. une dermocausticité

c. un risque allergique majeur

Réponses : 1 a, b. 2 a, c.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3190 DU 16 SEPTEMBRE 2017 

UNE ANNÉE DANS LA VIE DE MADAME MARTIN : UN DÉBUT D’ALLAITEMENT COMPLIQUÉ

VRAI OU FAUX ?

1  Il n’y a pas d’intervalle fixe à respecter entre deux tétées.

2  Il est conseillé d’attendre les pleurs du bébé pour proposer la tétée.

3   En moyenne, un bébé peut téter 8 à 12 fois par 24 heures, y compris la nuit.
4  Ail, chou ou encore épices sont contre-indiqués chez la mère qui allaite.

5  L’application de lait maternel sur le mamelon est recommandée en fin de tétée pour ses vertus cicatrisantes.

6  Il est fortement recommandé de laver le sein à l’eau et au savon après chaque tétée.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. Au contraire, il est conseillé d’allaiter dès les signes d’éveil de l’enfant, sans attendre ses pleurs. 3 vrai. 4 faux. Ces aliments peuvent donner du goût au lait mais ils ne sont pas interdits. 5 vrai. 6 faux. Une hygiène excessive, plus d’une fois par jour, doit être évitée.

Une huile essentielle pour un hématome

Quelle huile essentielle conseiller principalement pour un hématome, chez un enfant de 12 ans en bonne santé ?

a.  HE de romarin CT verbénone (sommités fleuries)

b. HE d’hélichryse italienne (sommités fleuries)

c. HE de lavandin super (sommités fleuries)

Réponse : b.

La toux sèche au comptoir

1. Parmi ces principes actifs, lesquels ont une action centrale ?

a. hélicidine

b. prométhazine

c. oxomémazine

2. L’oxomémazine peut être conseillée dès l’âge :

a. de 12 mois

b. de 2 ans

c. de 6 ans

3. Les spécialités contenant de la pentoxyvérine peuvent être conseillées dès l’âge :

a. de 12 mois

b. de 2 ans

c. de 6 ans

Réponses : 1 b, c. 2 b. 3 c.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3190 DU 16 SEPTEMBRE 2017 

LES ESCARRES

VRAI OU FAUX ?

1  Une plaie cicatrise mieux lorsqu’elle est laissée à l’air libre.

2  L’escarre se développe d’abord en profondeur avant de s’ouvrir vers l’extérieur.

3   Les localisations les plus fréquentes des escarres sont les talons et le sacrum.


4  L’escarre débute par une rougeur cutanée qui blanchit à la pression.

5  L’escarre est handicapant mais n’expose à aucune complication.

6  L’immobilisation et la dénutrition sont les principaux facteurs prédictifs du risque d’escarre.
Réponses : 1 faux. Contrairement à une idée reçue, une plaie cicatrise mieux et plus vite en milieu chaud et humide. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Le stade 1 de l’escarre est défini par une rougeur cutanée qui ne blanchit pas à la pression. 5 faux. L’infection est la complication majeure. Une ostéite, voire une septicémie, peuvent mettre en jeu le pronostic vital. 6 vrai.

Compléter avec les mots suivants : le cisaillement - la friction - la pression

Les facteurs mécaniques responsables de la constitution d’une escarre sont :

a.…........……..............…: exercée par le support sur lequel repose le patient, elle est maximale au regard des saillies osseuses.

b.…........……..............…: provoquée par les mouvements notamment lors de la mobilisation du patient, elle entraîne une abrasion de la peau.

c.…........……..............…: force oblique qui s’exerce par glissement de la peau et des tissus par rapport au plan osseux sous-jacent.

Réponses : a la pression. b la friction. c le cisaillement.

Qu’auriez-vous répondu ?

Le père de Betty est sorti de l’hôpital avec une escarre. Elle vient chercher des pansements :

– Mon père a une vilaine plaie. Je suis étonnée que le médecin n’ait pas prescrit d’antiseptique pour les soins… Ne serait-ce pas judicieux ?

Que répondre à Betty ?

Les antiseptiques et les antibiotiques locaux sont à proscrire car ils exposent à un risque de retard de cicatrisation en modifiant l’écologie bactérienne. La plaie est nettoyée au serum physiologique ou à l’eau savoneuse, suivi au besoin d’une détersion mécanique qui limite la contamination massive de micro-organismes.

Reliez chaque pansement avec sa principale propriété

1. Hydrocellulaire

2. Hydrogel

3. Pansement au charbon

4. Alginate

5. Hydrofibre

6. Pansement à l’argent

a. Absorbe les exsudats

b. Hydrate et ramollit les tissus

c. Est un antibactérien

d. Absorbe les odeurs

Réponses : 1 a. 2 b. 3 d. 4 a. 5 a. 6 c.

Léon, 75 ans, souffre d’une escarre. Le médecin lui a prescrit Tégaderm Thin (pansement hydrocolloïde) 10 x 12 cm.

1. La fille de Léon vient ce matin à la pharmacie. Elle a besoin de pansements tout de suite car l’infirmière passe dans 1 heure. Le pharmacien n’a pas ce pansement en stock. Que peut-il faire ?

a.  Il substitue Tégaderm Thin par un autre pansement aux mêmes propriétés

b. Il appelle le médecin pour modifier la prescription

2. Après deux jours de port du pansement, La fille de Léon revient inquiète. Le pansement dégage une odeur désagréable. De quoi s’agit-il probablement ?

a.  Le dégagement d’une odeur par le gel formé au contact de l’exsudat

b. Une infection de la plaie

3. Après 15 jours, l’infirmière change de pansement pour un hydrocellulaire. La fille de Léon s’en étonne car le précédent pansement semblait être efficace.

a.  Lorsqu’un pansement est efficace, il faut maintenir son utilisation. Il doit s’agir d’une erreur de l’infirmière qu’il convient de contacter

b.  Le type de pansement est régulièrement changé pour s’adapter à chaque stade de la cicatrisation

Réponses : 1 b. Le pharmacien n’a pas le droit de substituer des dispositifs médicaux. Si le pansement est prescrit en nom de marque, il n’a pas le droit de délivrer un autre pansement sans l’accord du prescripteur. 2 a. Les hydrocolloïdes dégagent au contact des exsudats une odeur « pus-like » à ne pas confondre avec une infection. 3 b.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3191 DU 23 SEPTEMBRE 2017 

LES INHIBITEURS CALCIQUES

1. Quels sont les inhibiteurs calciques à tropisme cardiaque prédominant ?
a. les dihydropyridines (amlodipine, nifédipine…)
b. les phénylalkylamines (vérapamil)
c. les benzothiazines (diltiazem)
2. Les inhibiteurs calciques sont principalement indiqués :
a.  dans l’insuffisance coronarienne
b. dans l’ostéoporose
c. dans l’hypertension artérielle
3. Quels sont leurs principaux effets indésirables ?
a. un flush facial
b. une hypertension artérielle
c. des œdèmes des membres inférieurs
4. Le diltiazem et le vérapamil sont :
a. des inducteurs enzymatiques
b. des inhibiteurs enzymatiques
Réponses : 1 b, c. 2 a, c. 3 a, c. 4 b.

« Je voudrais un produit contre mes boutons »

1. Le peroxyde de benzoyle :

a. est photosensibilisant

b. décolore le textile et les phanères

c. ne peut être associé avec la doxycycline

2. Le gluconate de zinc :

a. est un puissant antibactérien

b. est administré à raison de 30 mg par jour

c. est pris à distance des repas

Réponses :1 a, b. 2 b, c.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3191 DU 23 SEPTEMBRE 2017 

L’OPHTALMOLOGIE AU COMPTOIR

VRAI OU FAUX ?

1  La conjonctivite d’origine bactérienne est d’emblée bilatérale.

2  La conjonctivite virale est très contagieuse.

3  La conjonctivite virale se manifeste par une rougeur oculaire, des sécrétions purulentes et des paupières collées le matin.

4  Douleur intense, photophobie, baisse d’acuité visuelle et traumatismes oculaires sont des urgences ophtalmiques.


5  En cas de projection d’un produit corrosif, rincer immédiatement à l’eau tiède pendant 15 minutes.

6  Les produits acides sont plus à risques de séquelles car ils pénètrent profondément dans les membranes cellulaires.

7   En cas de traumatisme, protéger l’œil avec un pansement oculaire non compressif et se rendre aux urgences ophtalmiques.

8  La conjonctivite allergique est généralement bilatérale.
Réponses : 1 faux. Dans la conjonctivite bactérienne, l’atteinte est généralement unilatérale mais s’étend le plus souvent aux deux yeux en moins d’une semaine. La conjonctivite virale, plus contagieuse, est parfois bilatérale d’emblée. 2 vrai. 3 faux. Ce sont les signes d’une conjonctivite d’origine bactérienne. Dans la conjonctivite virale, les sécrétions sont séreuses, transparentes, accompagnées d’un chémosis. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. Les bases pénètrent plus profondément dans les membranes des cellules que les acides. Les acides, en formant des complexes avec les protéines de la cornée, pénètrent plus difficilement. 7 vrai. 8 vrai.

Choisir le bon mot :

1. Le chalazion est une pathologie atteignant la paupière. Son origine est inflammatoire/infectieuse.

2. Le chalazion est centré sur un cil/localisé sur la paupière.

3.  Le chalazion correspond à un nodule qui s’enkyste/une petite tuméfaction avec en son centre un point jaune-blanchâtre.

4. Le chalazion évolue favorablement en quelques jours/en quelques semaines ou plusieurs mois.

5. La prise en charge nécessite un massage des paupières à l’eau froide/à l’eau chaude.

6. Une consultation médicale est indispensable/rarement nécessaire.

Réponses : 1 inflammatoire (inflammatoin des glandes de Meibomius avec obstruction du canal de drainage). 2 localisé sur la paupière. 3 un nodule rouge et chaud au début puis enkystement peu ou pas douloureux par la suite. 4 plusieures semaines voires plusieurs mois. 5 à l’eau chaude. 6 indispensable. Le traitement peut nécessiter des corticoïdes locaux voire des antibiotiques, uniquement sur prescription.

Jean, 29 ans, sans antécédant, se présente à la pharmacie : ses yeux sont rouges, sans gêne visuelle ni douleur.

1.« Mes yeux étaient collés ce matin », précise-t-il. Selon vous il s’agit :

a.  d’une conjonctivite virale

b. d’une conjonctivite bactérienne

c. d’une conjonctivite allergique

d. d’une irritation de la conjonctive

2. Vous proposez en première intention :

a.  un lavage oculaire avec du sérum physiologique ou une solution de lavage oculaire

b.  un nettoyage des paupières avec un gel spécifique pour soin des paupières

c. un massage des paupières à l’eau chaude

d. une consultation médicale

3. Vous complétez votre conseil avec :

a. un collyre antiseptique

b. un collyre antihistaminique

c. un collyre antidégranulant mastocytaire

d. un collyre anti-irritation

Réponses : 1 b. 2 a. 3 a.

Isaure, 18 ans, vient de passer les derniers jours (et nuits) à travailler son prochain exposé sur ordinateur, elle a les yeux rouges, légèrement larmoyants.

1.« J’ai l’impression d’avoir du sable dans les yeux ! » Selon vous il s’agit :

a.  d’une conjonctivite virale

b. d’une conjonctivite bactérienne

c. d’une conjonctivite allergique

d. d’une irritation de la conjonctive

2. Vous proposez un lavage oculaire et :

a. un collyre antiseptique

b. un collyre antihistaminique

c. un collyre antidégranulant mastocytaire

d. un collyre anti-irritation

Réponses : 1 d. 2 d.

Adam, 36 ans, en bonne santé, rentre d’un week-end à la campagne. Ses yeux sont rouges.

1. « Mes yeux ne font que pleurer et je passe mon temps à les gratter ! ». Selon vous il s’agit :

a.  d’une conjonctivite virale

b. d’une conjonctivite bactérienne

c. d’une conjonctivite allergique

d. d’une irritation de la conjonctive

2. Vous proposez un lavage oculaire et:

a. un collyre antiseptique

b. un collyre antihistaminique

c. un collyre antidégranulant mastocytaire

d. un collyre anti-irritation

Réponses : 1 c. 2 b et c. Les collyres antihistaminiques sont plus efficaces pour traiter les épisodes aigus, et agissent plus rapidement. Ils peuvent être associés à un collyre antidégranulant mastocytaire dès le début des symptômes, en prévention d’un autre épisode allergique, lors d’un prochain séjour à la campagne par exemple. Si la conjonctivite est associée à une rhinite allergique, proposer un traitement antihistaminique per os.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3192 DU 30 SEPTEMBRE 2017 

LES GROUPES SANGUINS

VRAI OU FAUX ?

1  Les groupes sanguins sont définis par la présence d’antigènes spécifiques à la surface des lymphocytes.

2  Un patient RH 1 ou D positif (rhésus positif) présente naturellement des anticorps anti-RH1.

3  Dans le groupe ABO, le groupe sanguin le plus fréquent est « O ».

4  Un patient du groupe A peut recevoir des produits sanguins des groupes A ou O.


5  Un patient du groupe O peut recevoir des produits sanguins des groupes A, B, AB ou O.

6  Un patient du groupe AB ne peut recevoir que des produits sanguins du groupe AB.

7   Une anémie fœtale et/ou une maladie hémorragique du nouveau-né sont les conséquences d’une incompatibilité fœto-maternelle.

8  Une carte de groupe sanguin est établie à partir de deux prélèvements effectués dans deux laboratoires différents.
Réponses : 1 faux. Les antigènes spécifiques sont situés à la surface des globules rouges. 2 faux. Les anticorps pour les systèmes RH ou KEL ne sont pas naturellement présents, ils apparaissent au décours d’une situation allo-immunisante (transfusion, grossesse) : on parle d’agglutinines irrégulières. 3 faux. Le groupe sanguin le plus fréquent est A (45 % de la population). 4 vrai. 5 faux. Un patient du groupe O ne peut recevoir que des produits sanguins du groupe O. 6 faux. Un patient du groupe AB peut recevoir des produits sanguins des groupes A, B, AB ou O. 7 vrai. 8 faux. Une carte de groupe sanguin est établie à partir de deux prélèvements effectués dans le même laboratoire, si possible par deux personnes différentes.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3192 DU 30 SEPTEMBRE 2017 

LA DÉPENDANCE AUX OPIACÉS

VRAI OU FAUX ?

1  Les médicaments de substitution aux opiacés sont contre-indiqués chez la femme enceinte.

2  L’anxiolytique de 1ère intention chez le patient suivant un traitement de substitution aux opiacés est une benzodiazépine.

3   La méthadone est susceptible d’allonger l’espace QT.


4  L’association buprénorphine/méthadone est envisageable chez les patients qui détournent la voie d’administration de la buprénorphine.
Réponses : 1 faux. L’utilisation d’un traitement de substitution est possible au cours de la grossesse, quel qu’en soit le terme. 2 faux. L’utilisation de benzodiazépine chez un patient sous traitement substitutif majore le risque de détresse respiratoire. 3 vrai. L’association de la méthadone aux torsadogènes (comme l’hydroxyzine, le citalopram ou la dompéridone…) est de ce fait contre-indiquée. 4 faux. L’association buprénorphine/méthadone est contre-indiquée. En cas de détournement d’usage, la buprénorphine est associée à la naloxone.

Choisir le bon mot :

1. La méthadone est un médicament stupéfiant/assimilé stupéfiant.

2. Un traitement par méthadone est instauré sous formes de gélules/sirop.

3.  Sauf mention contraire, la délivrance d’un traitement de substitution est soumise à un fractionnement à sept/quatorze jours.

4. La naloxone est un agoniste/antagoniste opiacé.

Réponses : 1 stupéfiant. 2 sirop. 3 sept. 4 antagoniste.

ordonnance

Dr M. Aurfine Généraliste

Le 10 octobre 2017

M. Franck D.

27 ans, 69 kg, 1,82 m

Buprénorphine deux milligrammes : un comprimé par jour pendant sept jours.

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Oui et en totalité. Contrairement à la méthadone dont la prescription initiale est réservée à certains médecins (CSAPA, milieux hospitaliers ou pénitenciers), la prescription de buprénorphine est autorisée pour tout médecin. La buprénorphine est un médicament de liste I assimilé stupéfiant, le délai de présentation de l’ordonnance est de 3 mois (et non de 3 jours comme pour les stupéfiants).

Un traitement de sevrage par buprénorphine est initié pour la 1ère fois et M. D. présente sa prescription à la pharmacie 4 jours après la date de rédaction de l’ordonnance.

1. Comment prendre le comprimé de buprénorphine ?

a.  Il faut déliter le comprimé dans un verre d’eau puis avaler le contenu du verre

b.  Il faut laisser le comprimé fondre sous la langue puis une fois désagrégé en morceaux, avaler ces derniers

c.  Il faut laisser le comprimé sous la langue jusqu’à sa dissolution complète

2. A quoi expose le détournement d’usage de buprénorphine par voie injectable ?

a.  A un syndrome malin

b. A des abcès aux points d’injection

c. Au « syndrome de Popeye »

d. Au « syndrome de Batman »

e. Au risque de détresse respiratoire

Réponses : 1 c. Seule la voie sublinguale est efficace : la biodisponibilté de buprénorphine per os étant très faible, il faut laisser les comprimés sous la langue sans avaler la salive jusqu’à dissolution complète (en 5 à 10 minutes). Une mauvaise administration risque de provoquer un sous-dosage. 2 b, c et e. L’injection de buprénorphine expose au risque d’abcès nécrotiques, de détresse respiratoire, d’œdèmes chroniques des extrémités (ou syndrome de Popeye) et d’overdose.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3193 DU 7 OCTOBRE 2017 

LE BILAN BIOLOGIQUE THYROÏDIEN

1. Le bilan biologique thyroïdien est effectué :
a. à jeun
b. le matin de préférence
c. dans le même laboratoire à chaque fois
2. Un bilan biologique thyroïdien consiste à doser essentiellement :
a.  la T4L
b. la T3L
c. la TSH
3. Une TSH élevée évoque :
a. une hypothyroïdie
b. une hyperthyroïdie
Réponses : 1 b, c. 2 c. 3 a.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3193 DU 7 OCTOBRE 2017 

LES ANTIHYPERTENSEURS

VRAI OU FAUX ?

1  L’hypertension artérielle (HTA) est définie par une pression artérielle qui associe en même temps une pression systolique (PAS) ≥ 140 mmHg et une pression diastolique (PAD) ≥ 90 mmHg, mesurées au cabinet médical.

2  Une HTA est dite essentielle quand aucune cause n’est retrouvée.

3   Le traitement est choisi sur le seul critère de la valeur de la pression artérielle.


4  Le traitement médicamenteux doit être associé à des mesures hygiénodiététiques.

5  En général, après 6 mois de traitement, l’objectif tensionnel est une PAS comprise entre 130 et 139 mmHg et une PAD < 90 mmHg (au cabinet médical ou à la pharmacie).

6  L’HTA est un facteur de risque de plusieurs cancers.
Réponses : 1 faux. L’HTA est définie par une pression systolique ≥ 140 mmHg et/ou une pression diastolique ≥ 90 mmHg. 2 vrai. 3 faux. Les chiffres tensionnels et les facteurs de risque cardiovasculaires conditionnent la mise en route d’un traitement et sa nature. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. L’HTA est un facteur de risque cardiovasculaire et rénal.

Gisèle, 65 ans, est traitée depuis quelques semaines pour son hypertension par énalapril 20 mg/hydrochlorothiazide 12,5 mg, un comprimé par jour.

1. Elle souffre d’une constipation qui la gêne. Quel type de laxatif doit-être évité ?

a.  un laxatif de lest (psyllium, ispaghul…)

b.  un laxatif stimulant (séné, bourdaine…)

c.  un laxatif osmotique (macrogol…)

2. Gisèle pense qu’elle a dû attraper une bronchite car elle a une toux sèche qui la gêne. Vous lui proposez :

a.  un antitussif anti-H1

b.  de l’hélicidine

c.  de consulter son médecin

3. Gisèle a mal au dos. Elle veut savoir si elle peut prendre Efferalganmed 500 mg comprimé effervescent qu’elle a chez elle. Qu’en pensez-vous ?

a.  La prise de cette spécialité est judicieuse

b.  Cette spécialité est à éviter

4. Gisèle a le nez bouché. Vous proposez :

a.  une solution à l'eau de mer pour lavage de nez

b.  une boîte de comprimés associant paracétamol/pseudoéphédrine

c.  une consultation médicale

Réponses : 1 b. L’hydrochlorothiazide est un diurétique hypokaliémiant. Son association à une substance hypokaliémiante, comme les laxatifs stimulants, est à éviter. 2 c. La toux est un effet indésirable fréquent parfois gênant des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, ici l’énalapril, qui régresse à l’arrêt du traitement. Une évaluation par le médecin est souhaitable. 3 b. La forme effervescente de Efferalganmed contient une forte quantité de sodium qui pourrait augmenter la pression artérielle de Gisèle. 4 a.

Reliez mécanismes d’action et classes médicamenteuses correspondant (chaque classe peut avoir plusieurs mécanismes d’action).

1. Diminution de la fréquence cardiaque

2. Diminution de la volémie

3. Diminution de la résistance artérielle

a. Bêtabloquants cardiosélectifs

b. Diurétiques thiazidiques

c.  Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ou sartan)

d. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion

e. Inhibiteurs calciques dihydropyridines

f. Diltiazem et vérapamil

Réponses : 1 a et f. 2 b, c et d. 3 c, d et e.

ordonnance

Dr Hart Cardiologue

May V., 34 ans.

Le 07/08/2017

Captopril 25 mg : 1 comprimé matin et soir

QSP 6 mois

Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Le captopril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC). Il ne doit pas être utilisé quel que soit le terme de la grossesse. L’utilisation des IEC comme des sartans est contre-indiquée au cours du 2e et 3e trimestres de la grossesse. Ils exposent à une toxicité rénale fœtale, un oligoamnios et un retard d’ossification des os du crâne. La patiente doit poursuivre son médicament antihypertenseur mais, si la grossesse est confirmée ou une grossesse envisagée, elle doit consulter rapidement son médecin pour adapter le traitement.

la patiente pose sur le comptoir un test de grossesse

Quels antihypertenseurs peuvent être proposés chez la femme enceinte ?

a.  L'irbésartan

b. L'alpha-méthyldopa

c.  La nicardipine

d. L'aliskiren

e.  Le labétalol

Réponses : b, c, e.

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


Décryptage

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