Cahiers Formation du Moniteur
Evaluation
Auteur(s) : RÉALISÉ PAR : ALEXANDRA BLANC , ANNE-HÉLÈNE COLLIN ET MAÏTENA TEKNETZIAN, PHARMACIENNES COORDIN ATION : ANNE-HÉLÈNE COLLIN SOUS LA RESPONSABILITÉ DE FLORENCE BONTEMPS, DIRECTRICE SCIENTIFIQUE
LE CALCIUM DANS L’ALIMENTATION
VRAI OU FAUX ?
L’oranger amer
1. La feuille d’oranger amer présente des propriétés :
a. diurétiques
b. sédatives
c. antispasmodiques
2. La feuille d’oranger amer est traditionnellement utilisée :
a. pour réduire la nervosité des adultes et des enfants
b. comme adjuvant dans les régimes amincissants
c. comme stimulant de l’appétit
Réponses :1 b, c. 2 a.
LE RONFLEMENT
VRAI OU FAUX ?
Une huile essentielle pour l’herpès labial
Quelle huile essentielle conseiller principalement pour un herpès labial chez un adulte en bonne santé ?
a. HE d’Eucalyptus globulus, feuille
b. HE de petit grain bigarade, feuille
c. HE de niaouli, feuille
Réponse : c.
Une année dans la vie de Madame Martin : Naissance d’Hugo
1. Hugo est né à terme, en bonne santé et sans risque particulier. Sa mère l’allaite. Une supplémentation en vitamine K1 est mise en place dès la naissance à raison de :
a. une dose chaque semaine
b. une 1ére dose à la naissance, une 2e entre le 4e et le 7e jour après la naissance, une troisième dose 1 mois après la naissance
2. En cas d’allaitement :
a. les progestatifs peuvent être prescrits 21 jours après l’accouchement
b. les progestatifs peuvent être prescrits 2 mois après l’accouchement
c. les progestatifs peuvent être prescrits 6 mois après l’accouchement
Réponses :1 b. 2 a.
LA VERMIFUGATION DU CHAT ET DU CHIEN
VRAI OU FAUX ?
« J’ai besoin d’un antihistaminique par voie orale »
Qu’auriez-vous répondu ?
Mr H, 65 ans, sous Vesicare (solifénacine), demande :
– C’est ma fille qui me conseille ce médicament : Donormyl. J’ai du mal à trouver le sommeil.
Pouvez-vous délivrer ?
Non. Donormyl (doxylamine) est un antihistaminique présentant des effets anticholinergiques. Il ne peut être associé à la solifénacine, autre principe actif à effet anticholinergique, en raison d’un risque d’accumulation d’effets indésirables atropiniques de type rétention urinaire, constipation, sécheresse buccale. Conseiller comme alternative des plantes sédatives ou hypnotiques, de l’homéopathie…
Huiles essentielles à lactones sesquiterpéniques
1. Les HE à lactones sesquiterpéniques sont principalement :
a. mucolytiques
b. anti-infectieuses
c. hypnotiques
2. Les HE à lactones sesquiterpéniques présentent pour effets indésirables :
a. une neurotoxicité
b. une dermocausticité
c. un risque allergique majeur
Réponses : 1 a, b. 2 a, c.
UNE ANNÉE DANS LA VIE DE MADAME MARTIN : UN DÉBUT D’ALLAITEMENT COMPLIQUÉ
VRAI OU FAUX ?
Une huile essentielle pour un hématome
Quelle huile essentielle conseiller principalement pour un hématome, chez un enfant de 12 ans en bonne santé ?
a. HE de romarin CT verbénone (sommités fleuries)
b. HE d’hélichryse italienne (sommités fleuries)
c. HE de lavandin super (sommités fleuries)
Réponse : b.
La toux sèche au comptoir
1. Parmi ces principes actifs, lesquels ont une action centrale ?
a. hélicidine
b. prométhazine
c. oxomémazine
2. L’oxomémazine peut être conseillée dès l’âge :
a. de 12 mois
b. de 2 ans
c. de 6 ans
3. Les spécialités contenant de la pentoxyvérine peuvent être conseillées dès l’âge :
a. de 12 mois
b. de 2 ans
c. de 6 ans
Réponses : 1 b, c. 2 b. 3 c.
LES ESCARRES
VRAI OU FAUX ?
Compléter avec les mots suivants : le cisaillement - la friction - la pression
Les facteurs mécaniques responsables de la constitution d’une escarre sont :
a.…........……..............…: exercée par le support sur lequel repose le patient, elle est maximale au regard des saillies osseuses.
b.…........……..............…: provoquée par les mouvements notamment lors de la mobilisation du patient, elle entraîne une abrasion de la peau.
c.…........……..............…: force oblique qui s’exerce par glissement de la peau et des tissus par rapport au plan osseux sous-jacent.
Réponses : a la pression. b la friction. c le cisaillement.
Qu’auriez-vous répondu ?
Le père de Betty est sorti de l’hôpital avec une escarre. Elle vient chercher des pansements :
– Mon père a une vilaine plaie. Je suis étonnée que le médecin n’ait pas prescrit d’antiseptique pour les soins… Ne serait-ce pas judicieux ?
Que répondre à Betty ?
Les antiseptiques et les antibiotiques locaux sont à proscrire car ils exposent à un risque de retard de cicatrisation en modifiant l’écologie bactérienne. La plaie est nettoyée au serum physiologique ou à l’eau savoneuse, suivi au besoin d’une détersion mécanique qui limite la contamination massive de micro-organismes.
Reliez chaque pansement avec sa principale propriété
1. Hydrocellulaire
2. Hydrogel
3. Pansement au charbon
4. Alginate
5. Hydrofibre
6. Pansement à l’argent
a. Absorbe les exsudats
b. Hydrate et ramollit les tissus
c. Est un antibactérien
d. Absorbe les odeurs
Réponses : 1 a. 2 b. 3 d. 4 a. 5 a. 6 c.
Léon, 75 ans, souffre d’une escarre. Le médecin lui a prescrit Tégaderm Thin (pansement hydrocolloïde) 10 x 12 cm.
1. La fille de Léon vient ce matin à la pharmacie. Elle a besoin de pansements tout de suite car l’infirmière passe dans 1 heure. Le pharmacien n’a pas ce pansement en stock. Que peut-il faire ?
a. Il substitue Tégaderm Thin par un autre pansement aux mêmes propriétés
b. Il appelle le médecin pour modifier la prescription
2. Après deux jours de port du pansement, La fille de Léon revient inquiète. Le pansement dégage une odeur désagréable. De quoi s’agit-il probablement ?
a. Le dégagement d’une odeur par le gel formé au contact de l’exsudat
b. Une infection de la plaie
3. Après 15 jours, l’infirmière change de pansement pour un hydrocellulaire. La fille de Léon s’en étonne car le précédent pansement semblait être efficace.
a. Lorsqu’un pansement est efficace, il faut maintenir son utilisation. Il doit s’agir d’une erreur de l’infirmière qu’il convient de contacter
b. Le type de pansement est régulièrement changé pour s’adapter à chaque stade de la cicatrisation
Réponses : 1 b. Le pharmacien n’a pas le droit de substituer des dispositifs médicaux. Si le pansement est prescrit en nom de marque, il n’a pas le droit de délivrer un autre pansement sans l’accord du prescripteur. 2 a. Les hydrocolloïdes dégagent au contact des exsudats une odeur « pus-like » à ne pas confondre avec une infection. 3 b.
LES INHIBITEURS CALCIQUES
« Je voudrais un produit contre mes boutons »
1. Le peroxyde de benzoyle :
a. est photosensibilisant
b. décolore le textile et les phanères
c. ne peut être associé avec la doxycycline
2. Le gluconate de zinc :
a. est un puissant antibactérien
b. est administré à raison de 30 mg par jour
c. est pris à distance des repas
Réponses :1 a, b. 2 b, c.
L’OPHTALMOLOGIE AU COMPTOIR
VRAI OU FAUX ?
Choisir le bon mot :
1. Le chalazion est une pathologie atteignant la paupière. Son origine est inflammatoire/infectieuse.
2. Le chalazion est centré sur un cil/localisé sur la paupière.
3. Le chalazion correspond à un nodule qui s’enkyste/une petite tuméfaction avec en son centre un point jaune-blanchâtre.
4. Le chalazion évolue favorablement en quelques jours/en quelques semaines ou plusieurs mois.
5. La prise en charge nécessite un massage des paupières à l’eau froide/à l’eau chaude.
6. Une consultation médicale est indispensable/rarement nécessaire.
Réponses : 1 inflammatoire (inflammatoin des glandes de Meibomius avec obstruction du canal de drainage). 2 localisé sur la paupière. 3 un nodule rouge et chaud au début puis enkystement peu ou pas douloureux par la suite. 4 plusieures semaines voires plusieurs mois. 5 à l’eau chaude. 6 indispensable. Le traitement peut nécessiter des corticoïdes locaux voire des antibiotiques, uniquement sur prescription.
Jean, 29 ans, sans antécédant, se présente à la pharmacie : ses yeux sont rouges, sans gêne visuelle ni douleur.
1.« Mes yeux étaient collés ce matin », précise-t-il. Selon vous il s’agit :
a. d’une conjonctivite virale
b. d’une conjonctivite bactérienne
c. d’une conjonctivite allergique
d. d’une irritation de la conjonctive
2. Vous proposez en première intention :
a. un lavage oculaire avec du sérum physiologique ou une solution de lavage oculaire
b. un nettoyage des paupières avec un gel spécifique pour soin des paupières
c. un massage des paupières à l’eau chaude
d. une consultation médicale
3. Vous complétez votre conseil avec :
a. un collyre antiseptique
b. un collyre antihistaminique
c. un collyre antidégranulant mastocytaire
d. un collyre anti-irritation
Réponses : 1 b. 2 a. 3 a.
Isaure, 18 ans, vient de passer les derniers jours (et nuits) à travailler son prochain exposé sur ordinateur, elle a les yeux rouges, légèrement larmoyants.
1.« J’ai l’impression d’avoir du sable dans les yeux ! » Selon vous il s’agit :
a. d’une conjonctivite virale
b. d’une conjonctivite bactérienne
c. d’une conjonctivite allergique
d. d’une irritation de la conjonctive
2. Vous proposez un lavage oculaire et :
a. un collyre antiseptique
b. un collyre antihistaminique
c. un collyre antidégranulant mastocytaire
d. un collyre anti-irritation
Réponses : 1 d. 2 d.
Adam, 36 ans, en bonne santé, rentre d’un week-end à la campagne. Ses yeux sont rouges.
1. « Mes yeux ne font que pleurer et je passe mon temps à les gratter ! ». Selon vous il s’agit :
a. d’une conjonctivite virale
b. d’une conjonctivite bactérienne
c. d’une conjonctivite allergique
d. d’une irritation de la conjonctive
2. Vous proposez un lavage oculaire et:
a. un collyre antiseptique
b. un collyre antihistaminique
c. un collyre antidégranulant mastocytaire
d. un collyre anti-irritation
Réponses : 1 c. 2 b et c. Les collyres antihistaminiques sont plus efficaces pour traiter les épisodes aigus, et agissent plus rapidement. Ils peuvent être associés à un collyre antidégranulant mastocytaire dès le début des symptômes, en prévention d’un autre épisode allergique, lors d’un prochain séjour à la campagne par exemple. Si la conjonctivite est associée à une rhinite allergique, proposer un traitement antihistaminique per os.
LES GROUPES SANGUINS
VRAI OU FAUX ?
LA DÉPENDANCE AUX OPIACÉS
VRAI OU FAUX ?
Choisir le bon mot :
1. La méthadone est un médicament stupéfiant/assimilé stupéfiant.
2. Un traitement par méthadone est instauré sous formes de gélules/sirop.
3. Sauf mention contraire, la délivrance d’un traitement de substitution est soumise à un fractionnement à sept/quatorze jours.
4. La naloxone est un agoniste/antagoniste opiacé.
Réponses : 1 stupéfiant. 2 sirop. 3 sept. 4 antagoniste.
ordonnance
Dr M. Aurfine Généraliste
Le 10 octobre 2017
M. Franck D.
27 ans, 69 kg, 1,82 m
Buprénorphine deux milligrammes : un comprimé par jour pendant sept jours.
Délivreriez-vous l’ordonnance ?
Oui et en totalité. Contrairement à la méthadone dont la prescription initiale est réservée à certains médecins (CSAPA, milieux hospitaliers ou pénitenciers), la prescription de buprénorphine est autorisée pour tout médecin. La buprénorphine est un médicament de liste I assimilé stupéfiant, le délai de présentation de l’ordonnance est de 3 mois (et non de 3 jours comme pour les stupéfiants).
Un traitement de sevrage par buprénorphine est initié pour la 1ère fois et M. D. présente sa prescription à la pharmacie 4 jours après la date de rédaction de l’ordonnance.
1. Comment prendre le comprimé de buprénorphine ?
a. Il faut déliter le comprimé dans un verre d’eau puis avaler le contenu du verre
b. Il faut laisser le comprimé fondre sous la langue puis une fois désagrégé en morceaux, avaler ces derniers
c. Il faut laisser le comprimé sous la langue jusqu’à sa dissolution complète
2. A quoi expose le détournement d’usage de buprénorphine par voie injectable ?
a. A un syndrome malin
b. A des abcès aux points d’injection
c. Au « syndrome de Popeye »
d. Au « syndrome de Batman »
e. Au risque de détresse respiratoire
Réponses : 1 c. Seule la voie sublinguale est efficace : la biodisponibilté de buprénorphine per os étant très faible, il faut laisser les comprimés sous la langue sans avaler la salive jusqu’à dissolution complète (en 5 à 10 minutes). Une mauvaise administration risque de provoquer un sous-dosage. 2 b, c et e. L’injection de buprénorphine expose au risque d’abcès nécrotiques, de détresse respiratoire, d’œdèmes chroniques des extrémités (ou syndrome de Popeye) et d’overdose.
LE BILAN BIOLOGIQUE THYROÏDIEN
LES ANTIHYPERTENSEURS
VRAI OU FAUX ?
Gisèle, 65 ans, est traitée depuis quelques semaines pour son hypertension par énalapril 20 mg/hydrochlorothiazide 12,5 mg, un comprimé par jour.
1. Elle souffre d’une constipation qui la gêne. Quel type de laxatif doit-être évité ?
a. un laxatif de lest (psyllium, ispaghul…)
b. un laxatif stimulant (séné, bourdaine…)
c. un laxatif osmotique (macrogol…)
2. Gisèle pense qu’elle a dû attraper une bronchite car elle a une toux sèche qui la gêne. Vous lui proposez :
a. un antitussif anti-H1
b. de l’hélicidine
c. de consulter son médecin
3. Gisèle a mal au dos. Elle veut savoir si elle peut prendre Efferalganmed 500 mg comprimé effervescent qu’elle a chez elle. Qu’en pensez-vous ?
a. La prise de cette spécialité est judicieuse
b. Cette spécialité est à éviter
4. Gisèle a le nez bouché. Vous proposez :
a. une solution à l'eau de mer pour lavage de nez
b. une boîte de comprimés associant paracétamol/pseudoéphédrine
c. une consultation médicale
Réponses : 1 b. L’hydrochlorothiazide est un diurétique hypokaliémiant. Son association à une substance hypokaliémiante, comme les laxatifs stimulants, est à éviter. 2 c. La toux est un effet indésirable fréquent parfois gênant des inhibiteurs de l’enzyme de conversion, ici l’énalapril, qui régresse à l’arrêt du traitement. Une évaluation par le médecin est souhaitable. 3 b. La forme effervescente de Efferalganmed contient une forte quantité de sodium qui pourrait augmenter la pression artérielle de Gisèle. 4 a.
Reliez mécanismes d’action et classes médicamenteuses correspondant (chaque classe peut avoir plusieurs mécanismes d’action).
1. Diminution de la fréquence cardiaque
2. Diminution de la volémie
3. Diminution de la résistance artérielle
a. Bêtabloquants cardiosélectifs
b. Diurétiques thiazidiques
c. Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ou sartan)
d. Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
e. Inhibiteurs calciques dihydropyridines
f. Diltiazem et vérapamil
Réponses : 1 a et f. 2 b, c et d. 3 c, d et e.
ordonnance
Dr Hart Cardiologue
May V., 34 ans.
Le 07/08/2017
Captopril 25 mg : 1 comprimé matin et soir
QSP 6 mois
Délivreriez-vous l’ordonnance ?
Le captopril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC). Il ne doit pas être utilisé quel que soit le terme de la grossesse. L’utilisation des IEC comme des sartans est contre-indiquée au cours du 2e et 3e trimestres de la grossesse. Ils exposent à une toxicité rénale fœtale, un oligoamnios et un retard d’ossification des os du crâne. La patiente doit poursuivre son médicament antihypertenseur mais, si la grossesse est confirmée ou une grossesse envisagée, elle doit consulter rapidement son médecin pour adapter le traitement.
la patiente pose sur le comptoir un test de grossesse
Quels antihypertenseurs peuvent être proposés chez la femme enceinte ?
a. L'irbésartan
b. L'alpha-méthyldopa
c. La nicardipine
d. L'aliskiren
e. Le labétalol
Réponses : b, c, e.
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
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