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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : MYRIEM LAHIDELY
Les URPS médecins, pharmaciens, infirmiers et biologistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont conçu un « Carnet de suivi des patients sous AVK* ». Ce livret de 8 pages, édité l’an dernier, se distingue de celui de l’ANSM (25 pages) en consignant notamment le nom des professionnels de santé chargés du patient, dont celui choisi par ce dernier comme référent pour l’aider à gérer son traitement. Y est assortie une ordonnance type protocolisée. « Nous voulions un outil de coordination qui permette à un pharmacien, un biologiste ou une infirmière d’adapter une posologie à une variation d’INR (facteur de coagulation) », résume le docteur Vincent Rebeillé-Borgella, secrétaire de l’URPS médecins. « Le protocole est établi par le médecin traitant. Il indique de combien réduire ou augmenter la dose suivant les recommandations de la HAS », précise quant à lui Pascal Dureau, élu de l’URPS médecins, ajoutant que « cette délégation ne désengage pas le prescripteur de sa responsabilité. » Marc Vandenheede, titulaire à Voreppe (Isère) a travaillé pendant plusieurs mois sur le sujet dans un groupe interprofessionnel de sa commune. « Nous avons mis au point un abaque qui donne toutes les posologies selon l’INR, et les professionnels intéressés ont tous signé le protocole », explique-t-il. Les professionnels ont ainsi en main un document qui dicte, par exemple, de baisser de 25 % la dose de Préviscan lorsque l’INR est entre 4 et 5. « Pour l’instant aucun patient n’est revenu à l’officine avec son carnet ni ne m’a désigné pour cette délégation. Ils pensent que cela ne nous concerne pas. Ce pourrait être une nouvelle mission mais elle n’est pas encore entrée dans les mœurs », confie le titulaire. L’URPS médecins réfléchit, pour sa part, à un partage plus efficace des décisions et des informations par les réseaux sociaux et à une appli.
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