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Transactions
Auteur(s) : FRANÇOIS POUZAUD
•Fortes marges brutes des pharmaciens du fait de l’importance des préparations magistrales.
•CA réduits pour les mêmes raisons.
•Faible turnover. Les pharmaciens bougent peu, les ventes sont essentiellement dues aux départs en retraite. Les prix s’établissent entre 60 et 70 % du CA TTC environ.
•Les spécialités pharmaceutiques prennent de l’importance dans la constitution du chiffre d’affaires de l’officine.
•La rentabilité reste élevée, la marge brute moyenne atteint les 40 %.
•L’évolution des chiffres d’affaires devient supérieure à l’évolution moyenne des prix à la consommation.
•Le marché de la vente des fonds de commerce s’accélère. Une part de plus en plus importante des cessions relève d’une attitude spéculative de la profession, avec des prix avoisinant 80 % du CA TTC.
•Les cessions s’emballent à la fin des années 1970 avec une impressionnante montée des prix.
•Les marges baissent sous l’effet des politiques publiques. Pharmaciens et répartiteurs voient tour à tour leurs conditions rabotées.
•La baisse des marges demeure et contraste avec la forte augmentation des chiffres d’affaires. En conséquence, les prix dépassent les 100 % du CA TTC.
•Le marché se bloque en 1981, au moment de l’arrivée de la gauche au pouvoir pour la première fois sous la cinquième République. Les affaires se font rares ; le changement politique inquiète fortement la profession.
•Le marché stagne, les prix sont en chute libre de plus de 10 points au début du septennat Mitterrand.
•Les chiffres d’affaires sont à la hausse, qui reste supérieure à la hausse des prix.
•Les marges sont à la baisse.
•Le marché s’emballe de manière régulière, en volume de transactions et en termes de prix. Les prix peuvent atteindre 130 à 150 % du CA TTC.
•Les prix restent très élevés, établis à 98 % du CA TTC en moyenne en 1992, malgré la dégradation des rentabilités sous l’effet de la marge dégressive lissée mise en place en décembre 1989 et la hausse des taux d’intérêt réels (hors inflation) au début des années 1990 (10,5 % en 1992).
•La progression du chiffre d’affaires reste soutenue (au-delà de 6 % au début des années 1990).
•La répercussion de la dégradation économique dans les prix de vente reste insuffisante et tardive. Elle aboutit à un blocage conjoncturel du marché à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Le nombre de transactions de pharmacies, notamment celles liées aux cessions et réinstallations, chute fortement pour revenir en 1992 au niveau de la fin des années 1970, soit un millier par an environ.
•Les premières difficultés à la vente surviennent pour les petites officines.
•A partir de 1994, une baisse régulière des prix et des taux d’intérêt est observée, sans qu’il y ait pour autant de reprise des volumes de transactions. Le prix moyen de cession s’élève à 83 % du CA TTC en 1999.
• La chute des prix est enrayée en 2000 et une reprise des volumes de cessions est observée au début du nouveau millénaire. Les effets du papy-boom commencent à se faire sentir.
• Malgré une offre qui s’accroît, les prix montent, sur un marché soutenu par l’essor des sociétés d’exercice libéral (SEL) et la hausse des chiffres d’affaires.
• Après quatre années de stabilité à 88 % du CA TTC entre 2002 et 2005, le prix de cession reprend sa progression en 2006 pour atteindre 91 % du CA TTC en 2007, malgré une conjoncture maussade.
• L’année 2008 marque un coup d’arrêt à la hausse des prix.
•Les chiffres d’affaires connaissent une relative stagnation et l’érosion des marges entraîne de manière plus ou moins épisodique des cycles de faible emballement ou de dépression du nombre de mutations.
•Les taux d’intérêt se fixent à des niveaux historiquement bas.
•Le marché revient progressivement à la raison. Les prix se différencient de manière importante par taille, par région et par emplacement.
•Une montée des cessions de parts, notamment de SEL, et des départs en retraite est observée.
QUELQUES EXEMPLES EMBLÉMATIQUES DE CESSIONS DE PHARMACIES DE1955 À NOS JOURS
DÉCEMBRE 1955
Place du 11 Novembre – NEAUPHLE-LE-CHÂTEAU (Yvelines)AVRIL 1960
Place du 11 Novembre – ARGENTEUIL (Val-d’Oise)AVRIL 1970
Avenue de Neuilly – NEUILLY-SUR-SEINE (Hauts-de-Seine)NOVEMBRE 1980
Rue Edouard Vaillant – BEZONS (Val-d’Oise)
JUILLET 1990
Rue Camille Pelletan – AULNAY-SOUS-BOIS (Seine-Saint-Denis)AVRIL 2001
Cours Gambetta – FLOIRAC (Gironde)OCTOBRE 2010
Place Royale et Rue d’Orléans – NANTES (Loire-Atlantique)Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
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