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Expertise
Nouveaux médicaments
Auteur(s) : ANNE DROUADAINE
Emerade est indiqué dans le traitement d’urgence des réactions allergiques aiguës sévères (choc anaphylactique).
Il est également indiqué pour le traitement du choc anaphylactique induit par l’effort ou le choc anaphylactique idiopathique.
Hormone sympathomimétique active naturelle sécrétée par la médullosurrénale. L’adrénaline stimule aussi bien les récepteurs alpha (avec un effet vasculaire vasocontricteur) que bêta-adrénergiques (avec un effet bronchodilatateur puissant diminuant le sifflement respiratoire et la dyspnée).
La dose efficace est comprise entre 5 et 10 μg par kg de poids corporel. Pour les patients adultes de poids supérieur à 60 kg, la dose recommandée est de 300 à 500 μg en fonction du diagnostic clinique.
Dès l’apparition des symptômes du choc anaphylactique, Emerade est administré par voie intramusculaire sur la face externe de la cuisse.
Dans tous les cas, même si les symptômes semblent s’améliorer, le patient ou le soignant doit appeler les secours pour demander une assistance médicale immédiate.
Avant utilisation, retirer la protection de l’aiguille. L’injection est ensuite délivrée immédiatement après que le cylindre de déclenchement a été appuyé contre la peau. Le stylo doit être maintenu pendant 5 secondes contre celle-ci.
Aucune en cas d’urgence allergique.
Pendant la grossesse, l’adrénaline ne doit être utilisée que si le bénéfice potentiel pour la mère est plus important que le risque éventuel pour le fœtus.
Du fait de la faible biodisponibilité orale de l’adrénaline et de sa demi-vie courte, il est peu probable qu’une dose d’adrénaline passée dans le lait maternel affecte le nourrisson.
La fréquence des effets indésirables n’est pas déterminée. Plusieurs ont cependant été relevés : céphalées, vertiges, tremblements, syncope, nausées, vomissements, hyperglycémie, hypokaliémie, acidose, anxiété, hallucinations, tachycardie, arythmie, palpitations, angine de poitrine, cardiomyopathie de stress, hypertension, vasoconstriction, ischémie périphérique, bronchospasme, hyperhidrose, asthénie.
Les antidépresseurs tricycliques, inhibiteurs de la monoamine-oxydase (moclobémide, sélégiline, rasagiline…), et inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (entacapone, tolcapone), peuvent augmenter l’effet de l’adrénaline et doivent l’objet de précautions d’emploi.
Prudence également en cas d’association aux médicaments susceptibles de favoriser des arythmies (digitaliques, quinidine…).
FICHE TECHNIQUE
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