Le vote de la semaine

La transmission des numéros RPPS des chefs de service hospitaliers et des praticiens hospitaliers ne représente plus un problème majeur, les principaux médecins hospitaliers étant référencés dans le répertoire national des données de l’ASIP santé. Dans les hôpitaux structurés, figurent systématiquement sur les entêtes d’ordonnances, dans la liste des services, les numéros FINESS et RPPS sous forme de code-barres, faciles à scanner. En revanche, le problème se pose pour les internes qui n’ont pas de numéro RPPS, ce qui correspond à un bon tiers des prescriptions hospitalières dans mon officine. Ce fichier national est très mal fait car, pour un médecin spécialiste travaillant à la fois en cabinet privé et dans plusieurs établissements hospitaliers, il n’y a pas de correspondance indiquée entre son numéro RPPS et les numéros FINESS des différents hôpitaux ou cliniques dans lesquels il travaille.
Michel Daubas, Laudun-l’Ardoise (Gard)

Il y a eu des difficultés de transmission au démarrage, mais la situation s’est rapidement améliorée au fur et à mesure que les numéros RPPS étaient renseignés dans notre informatique. Aujourd’hui, Pharmagest a intégré la base de données de l’ASIP Santé dans le LGPI, il est donc très simple de rechercher le numéro RPPS d’un médecin hospitalier et ensuite de créer une fiche. En fait, nous rencontrons plus de problèmes avec les numéros FINESS des établissements qu’avec les numéros RPPS. Sur la dizaine de rejets de dossiers par semaine, un rejet est lié à un numéro FINESS invalide. Les ordonnances provenant de certains services (la pédiatrie, par exemple) du CHU de Nantes (Loire-Atlantique) comportent deux numéros FINESS différents, un médecin hospitalier pouvant être inscrit indifféremment tantôt sous l’un, tantôt sous l’autre.
Vincent Méneux, Clisson (Loire-Atlantique)

Saisir un numéro RPPS de médecin n’a rien de compliqué, cela demande juste un peu de temps et de changer ses habitudes de saisie. Les ordonnances émanent principalement du CHU de Bordeaux (Gironde), mais toutes ne comportent pas le numéro RPPS des praticiens hospitaliers. Les hôpitaux les plus importants comme ceux du groupe hospitalier Pellegrin ont porté cette information sur les ordonnances, ce qui n’est pas encore le cas pour les petits hôpitaux dépendant du CHU, tels que l’hôpital Saint-André qui, je pense, continue à écouler son stock d’anciennes ordonnances. De toute façon, l’absence de transmission du numéro RPPS n’entraîne pas de rejet, ni n’enclenche la rémunération. Je n’ai d’ailleurs aucune idée du montant global de rémunération que cela va représenter dans la ROSP 2016.
Jean-Pierre Vacher, Bordeaux (Gironde)