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Stratégies
Gestion
Auteur(s) : FRANÇOIS POUZAUD
C’est une obligation pour la pharmacie, comme tous les commerces et les entreprises. Chaque année, le système électrique doit faire l’objet d’une vérification par un organisme accrédité par le Cofrac (Comité français d’accréditation), type Dekra ou Bureau Veritas. « En cas de sinistre électrique, si ces contrôles n’ont pas été opérés, l’assureur est en droit de décliner sa responsabilité », met en garde Jérôme Lapray, responsable marketing de Pharmagest. La vérification doit également être réalisée lors de l’ouverture de l’établissement.
Pour protéger le matériel informatique des pannes et autres variations de courant, il est indispensable d’équiper la pharmacie d’onduleurs.
L’onduleur va permettre de prendre le relais en cas de coupure de courant (de quelques minutes à une demi-heure). Cela permet notamment, en cas de coupure prolongée, de sauvegarder et éteindre les appareils correctement et de fournir un courant de bonne qualité aux appareils (régulation de la tension).
Il existe plusieurs technologies d’onduleur :
- l’onduleur offline (le plus basique), qui va simplement prendre le relais en cas de coupure de courant ou de variation trop importante. Il s’agit des onduleurs de 1ere génération et leur protection est limitée.
- l’onduleur inline qui va réguler la tension et donc fournir aux appareils un courant de meilleure qualité. Il offre aussi un temps de commutation très faible (moins de deux millièmes de seconde) en cas de coupure.
- l’onduleur online, le plus évolué, régule en continu la tension (c’est l’onduleur qui fournit le courant aux appareils), ce qui permet d’obtenir un temps de commutation nul en cas de coupure et de toujours fournir une tension parfaitement stable. C’est celui qui offre la protection optimale. C’est aussi le plus cher.
« Selon les technologies et la puissance, les tarifs vont de quelques dizaines d’euros à plusieurs centaines d’euros, indique Jérôme Lapray. Pour choisir l’onduleur le plus approprié selon la configuration du système ou la qualité du réseau électrique, le pharmacien est invité à se rapprocher de son éditeur de logiciel. »
Malgré ces différentes précautions, le pharmacien n’est jamais à l’abri d’un incident électrique majeur pouvant endommager son système et ses données. Aussi, « il est toujours indispensable de sauvegarder régulièrement ses données, au-delà des sauvegardes qui peuvent être réalisés sur le serveur lui-même, notamment la sauvegarde en continu sur le disque secondaire du serveur », recommande l’expert.
Il est ainsi possible d’automatiser des sauvegardes au sein de l’officine sur des matériels extérieurs au serveur, comme la technologie NAS (une sorte de gros disque dur réseau).
L’intérêt de ce type de solution est aussi de permettre d’automatiser, au-delà des données du serveur, la sauvegarde de données stockées sur d’autres postes informatiques de la pharmacie.
Dernier conseil : toujours faire des sauvegardes externalisées régulières, grâce à des technologies de type RDX (cartouche contenant un disque dur), par exemple.§
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