Taltz

FACE AU PATIENT

Comment prendre Taltz ?

Un schéma d’initiation est nécessaire. La dose recommandée est de 160 mg en injection sous-cutanée, soit 2 injections de 80 mg à la semaine 0. Puis, une injection de 80 mg est réalisée aux semaines 2, 4, 6, 8, 10 et 12. Une dose d’entretien de 80 mg est ensuite administrée toutes les 4 semaines.

En l’absence de réponse après 16 à 20 semaines, un arrêt doit être envisagé.

Après une formation adaptée à la technique d’injection sous-cutanée, le patient peut s’injecter lui-même Taltz. Les injections dans les zones de peau présentant des lésions psoriasiques doivent être évitées.

Le stylo et la seringue sont à usage unique.

Taltz se conserve au réfrigérateur et doit être sorti 30 minutes avant utilisation.

Comment utiliser le stylo ?

Ne pas secouer le stylo avant utilisation.

Vérifier que la bague de sécurité est en position verrouillée. Retirer le capuchon. Une fois enlevé, celui-ci ne doit pas être remis en place au risque d’abîmer l’aiguille.

Placer la base transparente bien à plat et fermement sur la peau, puis maintenir le stylo. Tourner ensuite la bague de sécurité en position de déverrouillage. Appuyer sur le bouton d’injection vert. Un premier clic se fait entendre. Le stylo doit toujours être maintenu fermement contre la peau, jusqu’au second clic, qui intervient environ 10 secondes après le premier. Ce 2^e clic, plus fort, indique que l’injection est terminée. Le piston gris doit se trouver en haut de la base transparente.

Le stylo doit ensuite être jeté dans un collecteur pour objets piquants ou coupants.

A la première délivrance, remettre au patient une boîte de collecte DASRI.

L’ESSENTIEL DE LA NOTICE

Contre-indications

Infections actives cliniquement graves (tuberculose active…).

Interactions médicamenteuses

Aucune étude in vivo sur les interactions avec d’autres médicaments n’a été réalisée.

L’ixékizumab peut conduire à une normalisation des taux de CYP450 avec par conséquent un risque de diminution de l’exposition des médicaments associés et métabolisés par le CYP450. Cet effet impose une surveillance thérapeutique chez les patients traités par des substrats du cytochrome P450 à marge thérapeutique étroite (la warfarine, par exemple).§