Cahiers Formation du Moniteur
Conseil
Auteur(s) : CAHIER COORDONNÉ PAR ANNE-HÉLÈNE COLLIN E T ALEXANDRA BLANC , PHARMACIENNES, SOUS LA RESPONSABILITÉ DE FLORENCE BONTEMPS DIRECTRICE SCIENTIFIQUE.
« MON APPAREIL FONCTIONNE-T-IL BIEN ? »
L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE
QU’EST-CE QUE C’EST ?
DÉFINITION
L’hypertension artérielle (HTA) est consensuellement définie comme une élévation de la pression artérielle avec une pression systolique ≥ 140 mmHg et/ou une pression diastolique ≥ 90 mmHg (mesurées au cabinet médical et persistantes dans le temps).SIGNES CLINIQUES
Le plus souvent l’HTA est silencieuse sur le plan clinique. Parfois, les patients hypertendus se plaignent d’épistaxis, d’acouphènes ou de phosphènes, de vertiges ou de céphalées.ORIGINE
Dans 90 % des cas, l’HTA est essentielle (sans cause identifiée, mais favorisée par l’obésité, la sédentarité, une consommation excessive de sel, des antécédents familiaux).COMPLICATIONS
L’HTA est un facteur de risque cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, maladie coronarienne, artériopathie des membres inférieurs…). Elle est responsable d’au moins 45 % des décès par maladies cardiaques et de 51 % des décès par AVC.QUELS SONT LES OBJECTIFS TENSIONNELS ?
Depuis 2013, l’objectif tensionnel recommandé par la Société française d’hypertension artérielle chez le patient hypertendu est d’obtenir une pression systolique comprise entre 130 et 139 mmHg et une pression diastolique inférieure à 90 mmHg, y compris chez les diabétiques et les insuffisants rénaux. Des objectifs plus ambitieux peuvent être proposés à certains patients sur avis spécialisé.L’AUTOMESURE TENSIONNELLE
QUEL INTÉRÊT ?
En complément de la mesure au cabinet médical, l’automesure, recommandée par la Haute Autorité de santé (notamment chez les personnes âgées), permet : — de s’assurer de la permanence de l’HTA et d’éviter les erreurs de diagnostic. L’autocontrôle tensionnel permet de dépister un effet « blouse blanche » (patients normotendus à domicile et hypertendus au cabinet médical, du fait du stress provoqué par la consultation), et inversement de révéler une « HTA masquée » (pression artérielle contrôlée au cabinet médical, mais supérieure à la normale à domicile). Elle reflète mieux le risque cardiovasculaire global que la tension mesurée au cabinet médical ;AVEC QUEL APPAREIL ?
Les autotensiomètres sont des dispositifs médicaux de classe IIa. Une liste des appareils homologués est disponible sur le site de l’ANSM, mais cette liste n’est plus mise à jour depuis 2012, puisque le contrôle systématique des appareils par l’ANSM est remplacé par une démarche de mise en conformité par les fabricants selon les normes NF1060.LES APPAREILS HUMÉRAUX (AU BRAS)
Avantages : les mesures effectuées au bras sont considérées comme plus fiables que celles données par les appareils au poignet, la position du bras modifiant peu les résultats. Les appareils huméraux présentent également un intérêt lorsque l’artère radiale est mal perçue.LES APPAREILS RADIAUX (AU POIGNET)
Avantages : ils sont moins encombrants et plus faciles à utiliser. Leur mise en place est aisée.QUAND ?
En général, les automesures s’effectuent :COMMENT ?
AVANT LA MESURE
Installer l’appareil sur une table. S’asseoir et se reposer environ 5 minutes avant de prendre la mesure. Ne pas fumer, boire du café, ni faire du sport dans l’heure précédent la mesure.LE POSITIONNEMENT DU BRASSARD
Enfiler le brassard huméral sur un bras dénudé, « tuyau » vers le bas, à 2 doigts du pli du coude.LA MESURE
Prendre la mesure à la hdiv du cœur : poser le bras sur la table, le coude fléchi avec un appareil huméral ; dans le cas d’un appareil radial, ramener l’avant-bras sur la poitrine, main sur l’épaule du côté opposé. Si la mesure est prise en dessous du niveau du cœur, les valeurs sont majorées, alors que si elle est prise au-dessus, les résultats seront au contraire minorés.SUR QUEL BRAS ?
Au début, lorsque le patient apprend à manipuler l’appareil, il convient de prendre les mesures sur les deux bras pour s’assurer qu’il n’y ait pas de différence significative entre les deux.GÉRER SES RÉSULTATS
COMMENT LES CONSIGNER ?
Les valeurs obtenues doivent être reportées sur un relevé d’automesure (disponible sur le site du Cespharm : cespharm.fr par exemple) notamment si l’appareil ne comporte pas de mémoire électronique. En cas de difficulté, impliquer un membre de la famille dans la tenue du relevé.COMMENT LES INTERPRÉTER ?
VARIATIONS
La pression artérielle varie dans la journée (plus haute le jour que la nuit) et selon les saisons (plus élevée par temps froid).DIFFÉRENCE PAR RAPPORT À LA MESURE AU CABINET MÉDICAL
Les valeurs données en automesure sont généralement plus basses que chez le médecin. Cette différence n’est pas due à un mauvais fonctionnement de l’appareil, mais s’explique par le fait que la tension est prise au repos dans un environnement calme. C’est pourquoi l’objectif tensionnel en automesure est inférieur (135-85 mmHg contre 140-90 au cabinet). En cas de baisse tensionnelle avec sensation de vertiges ou de malaises lors des changements de position, orienter le patient vers son médecin.L’HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
L’hypotension orthostatiqueTESTEZ-VOUS
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QuizzINFOS CLÉS
infos clés« MES PLATS MANQUENT DE GOÛT ! »
MESURES DIÉTÉTIQUES
RÉGIME HYPOSODÉ
UNE CONSOMMATION MODÉRÉE DE SEL
Chez les patients hypertendus, il faut conseiller un régime hyposodé, mais pas strictement désodé. En effet, plusieurs études ont montré en cas d’HTA, une relation en « U » entre le risque cardiovasculaire et la consommation de sel : une consommation élevée (> 7 g/j) et une consommation faible (< 3 g/j) augmentent la morbimortalité cardiovasculaire.LES « SOURCES » DE SEL
Déconseiller la consommation de coquillages et crustacés, chips, biscuits apéritifs, charcuteries, fromages secs, beurre salé ou demi-sel, de sauces et condiments (moutarde, mayonnaise industrielle, ketchup, cornichons, olives…) ou de cube de bouillon exhausteur de goût.LES SELS DE SUBSTITUTION
Prendre garde à la consommation de sels de régime sans avis médical préalable. Si les sels diététiques permettent de rehausser le goût des aliments et ne contiennent pas de sodium, ils renferment, en revanche, du potassium dont la teneur n’est pas négligeable. À titre d’exemple, le sel Xal contient 32 g de potassium pour 100 g de poudre, soit 0,32 g de potassium pour une pincée (pour des apports journaliers recommandés en potassium de 2 g).EN CAS DE SURCHARGE PONDÉRALE
Insister sur l’importance de la réduction du poids, qui permet de réduire la pression artérielle de 5 à 20 mmHg par 10 kg de perdus. L’objectif est de tendre à un indice de masse corporel (IMC) en dessous de 25 kg/m2, ou à défaut, d’obtenir une diminution de 10 % du poids initial.A ÉVITER OU À LIMITER
Limiter la consommation d’alcool (à 2 verres par jour chez la femme et 3 verres chez l’homme – comme pour la population générale), de réglisse (la racine de cette dernière contenant un saponoside, la glycyrrhizine, inhibant le métabolisme du cortisol, et pouvant donc être responsable d’élévation de la tension artérielle).MESURES HYGIÉNIQUES
ACTIVITÉ PHYSIQUE
A tout âge, se dépenser est utile pour traiter l’hypertension artérielle.SEVRAGE TABAGIQUE
Si le patient est fumeur, insister sur l’importance de l’arrêt du tabac, pour ne pas cumuler les facteurs de risque cardiovasculaire (voir chapitre « Sevrage tabagique » p. 8). §INFOS CLÉS
infos clésJUS DE PAMPLEMOUSSE ET MÉDICAMENTS
jus de pamplemousse et médicamentsQU’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?
M ME R. REVIENT QUELQUES JOURS PLUS TARD À LA PHARMACIE :
&NDASH; COMMENT CONNAÎTRE LA TENEUR EN SEL DES ALIMENTS INDUSTRIELS ?
&NDASH; C’EST TRÈS SIMPLE. IL FAUT SE RÉFÉRER AU TAUX DE SODIUM (NA) INSCRIT SUR L’ÉTIQUETTE DÉTAILLANT LA COMPOSITION DES ALIMENTS. CELUI-CI NE DOIT PAS DÉPASSER 6 G/JOUR.
LE PHARMACIEN A-T-IL BIEN RÉPONDU ?
PAS VRAIMENT. LE SEL EST DU CHLORURE DE SODIUM. 1 GRAMME DE SODIUM ÉQUIVAUT À 2,5 GRAMMES DE CHLORURE DE SODIUM, DONC DE SEL. POUR CONNAÎTRE LA VÉRITABLE TENEUR EN SEL DES ALIMENTS INDUSTRIELS, IL FAUT MULTIPLIER PAR 2,5 LE TAUX DE SODIUM INDIQUÉ SUR L’ÉTIQUETTE. AINSI, NE PAS DÉPASSER 6 GRAMMES DE SEL PAR JOUR REVIENT À NE PAS DÉPASSER 2,4 GRAMMES DE SODIUM PAR JOUR.
« ATTENTION AU SOUS-DOSAGE »
ÉVALUER LA DÉPENDANCE
DÉPENDANCE PHYSIQUE : LE TEST DE FAGERSTRÖM
Classiquement présenté sous la forme de 6 questions notées sur 10 points, le test de Fagerström est également disponible en version résumée à 2 questions (voir p. 16) permettant d’obtenir rapidement au comptoir une évaluation de la dépendance physique au tabac.A PRENDRE EN COMPTE
LA DÉPENDANCE PSYCHIQUE : LE TEST DE HORN
La dépendance psychique au tabac se caractérise par le besoin pour un fumeur de maintenir ou de retrouver des sensations associées à l’action de fumer : le plaisir, la détente, le bien-être, ou au contraire, remédier à l’anxiété, au stress, à la tristesse…LES COMORBIDITÉS
Les troubles anxieux et dépressifs diminuent les chances de succès du sevrage. Ils doivent être pris en charge simultanément à l’arrêt du tabac.ÉVALUER LA MOTIVATION
Le succès de l’arrêt du tabac dépend d’une prise en charge adaptée au niveau de motivation.LES AIDES AU SEVRAGE
L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE
97 % des fumeurs n’arrivent pas à arrêter sans soutien. L’accompagnement par un professionnel de santé est le fondement de la prise en charge.LES SUBSTITUTS NICOTINIQUES
Avec le soutien psychologique, les TNS sont recommandés en première intention dans le sevrage tabagique. Ils sont utilisables dès l’âge de 15 ans, 18 ans pour certains. D’après les études, ils augmentent l’abstinence à 6 mois de 50 à 70 %.POSOLOGIE
Elle est déterminée selon la quantité de cigarettes fumée par jour. Schématiquement : 1 cigarette = 1 mg de nicotine = 1 mg de substitut. Pour un fumeur qui consomme un paquet de vingt cigarettes par jour, orienter vers les patchs dosés à 21 mg/24 heures. Plusieurs patchs peuvent être associés pour atteindre la dose journalière nécessaire. Doubler les doses chez les fumeurs de cigarettes « roulées ».EFFETS INDÉSIRABLES
Les signes de sous-dosage sont fréquents et se caractérisent par des troubles de l’humeur, des insomnies, une irritabilité, de l’anxiété, des difficultés de concentration, une agitation, une augmentation de l’appétit et/ou la persistance de pulsions à fumer.REMBOURSEMENT
L’Assurance maladie prend en charge, sur prescription médicale établie par un médecin, une sage-femme, un dentiste, un infirmier ou un kinésithérapeute, les TNS (patch, gomme, pastille, inhalateur, etc.) inscrits sur une liste accessible sur ameli.fr Depuis novembre 2016, le montant de remboursement est de 150 € par année civile et par bénéficiaire (tiers payant exclu).AUTRES MÉTHODES
LES MÉDICAMENTS
Le bupropion (Zyban) et la varénicline (Champix) sont recommandés en dernière intention. L’association acide ascorbique, nicotinamide, thiamine, pyridoxine, aubépine, (Nicoprive) possède l’AMM dans la désaccoutumance du tabac, mais fait partie des solutions non recommandées par la HAS.MÉTHODES NON PHARMACOLOGIQUES
Les méthodes alternatives telles que l’acupuncture, l’hypnothé́rapie ou l’activité physique n’ont, à ce jour, pas démontré une réelle efficacité dans l’aide à l’arrêt du tabac. Cependant, sans risque majeur, elles peuvent être employées si le fumeur les considère comme utiles dans sa démarche. §INFOS CLÉS
infos clésQU’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?
SYLVIE A DÉCIDÉ D’ARRÊTER LE TABAC :
&NDASH; J’AI ESSAYÉ LES PATCHS ET LES GOMMES, MAIS JE NE PEUX PAS ME PASSER DU GESTE DE FUMER. J’AI PENSÉ À LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE. QU’EN PENSEZ-VOUS ?
- TRÈS MAUVAISE IDÉE, L’E-CIGARETTE EST AUSSI NÉFASTE POUR LA SANTÉ QUE LE TABAC, MIEUX VAUT L’ÉVITER…
LE PHARMACIEN A-T-IL BIEN RÉPONDU ?
NON. SI LA HAS N’INTÈGRE PAS L’E-CIGARETTE DANS SES RECOMMANDATIONS, ELLE INCITE À NE PAS DISSUADER LES CANDIDATS À L’ARRÊT DU TABAC À L’UTILISER DE FAÇON TEMPORAIRE. BIEN QUE LE RECUL SOIT INSUFFISANT POUR ÉTABLIR QUE L’UTILISATION RÉGULIÈRE DE LA CIGARETTE ÉLECTRONIQUE EST INOFFENSIVE POUR LA SANTÉ, CELLE-CI RESTE MOINS NOCIVE À COURT TERME (ABSENCE DE COMBUSTION, DONC DE FORMATION DE GOUDRONS CARCINOGÈNES ET DE MONOXYDE DE CARBONE) QUE LE TABAC. LE PHARMACIEN DEVRAIT TOUTEFOIS INCITER SYLVIE À CONSULTER SON MÉDECIN POUR DISCUTER AVEC LUI DE LA MÉTHODE LA PLUS ADAPTÉE.
« DU GINKOR FORT S’IL VOUS PLAÎT ? »
AUGMENTATION DE LA PRESSION ARTÉRIELLE
AINS
MÉCANISME D’ACTION
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent diminuer l’efficacité des antihypertenseurs par deux mécanismes :ALTERNATIVES
Voie orale : proposer la prise de paracétamol non effervescent. Si les symptômes persistent, orienter le patient vers son médecin.VASOCONSTRICTEURS
MÉCANISME D’ACTION
Utilisés dans le traitement du rhume, l’éphédrine et la pseudo-éphédrine sont des médicaments sympathomimétiques avec des effets directs sur les récepteurs αet β,et indirects en augmentant la libération de noradrénaline par les terminaisons nerveuses sympathiques. Ils favorisent la contraction des cellules musculaires lisses des vaisseaux sanguins et induisent l’augmentation des résistances vasculaires périphériques.ALTERNATIVES
Le traitement du rhume repose tout d’abord sur le lavage des fosses nasales au moyen de sérum physiologique (chlorure de sodium ou soluté d’eau de mer isotonique, gouttes nasales antiseptiques). Si nécessaire, conseiller du paracétamol pour les maux de tête ou la fièvre.ACCUMULATION D’EFFETS INDÉSIRABLES
MAJORATION DU RISQUE D’HYPOTENSION
MINOXIDIL
Le minoxidil en solution pour application capillaire possède un effet vasodilatateur pouvant entraîner, en cas de passage systémique, des effets secondaires cardiovasculaires, dont une hypotension (rare).ANTIHISTAMINIQUES
Les antihistaminiques de première génération, utilisés par exemple dans le traitement du rhume ou de l’allergie (phéniramine, chlorphénamine…), peuvent être à l’origine, par leurs effets neurovégétatifs, d’une hypotension orthostatique.MAJORATION DU RISQUE DE CHUTE
Outre les médicaments qui induisent une augmentation du risque d’hypotension, les antihistaminiques, la doxylamine utilisée comme sédatif ou encore les antitussifs opiacés (codéine, dextrométhorphane, pholcodine) peuvent majorer le risque de chute déjà existant lors de la prise d’antihypertenseurs.RISQUE D’HYPER OU D’HYPOKALIÉMIE
L’hyperkaliémie est responsable d’un trouble de conduction cardiaque parfois mortel. L’hypokaliémie est un facteur de risque d’apparition de troubles du rythme cardiaque grave à type de torsades de pointe.REPÉRER UN EFFET INDÉSIRABLE
repérer un effet indésirableINFOS CLÉS
infos clésGARE AUX FORMES GALÉNIQUES RICHES EN SODIUM
Gare aux formes galéniques riches en sodiumQU’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?
LYDIE, 64 ANS, HYPERTENDUE MAIS NON TRAITÉE, DEMANDE :
&NDASH; JE SUIS FATIGUÉE EN CE MOMENT. DONNEZ-MOI DES AMPOULES DE GINSENG, QUE JE PUISSE TERMINER L’HIVER EN MEILLEURE FORME !
&NDASH; SANS PROBLÈME. UNE PETITE CURE D’UN MOIS VOUS FERA DU BIEN.
LE PHARMACIEN A-T-IL BIEN RÉPONDU ?
NON. LE GINSENG EST UNE PLANTE ADAPTOGÈNE, POTENTIELLEMENT HYPERTENSIVE : ELLE NE DOIT PAS ÊTRE ADMINISTRÉE EN CAS D’HTA NON STABILISÉE OU NON TRAITÉE. L’ÉLEUTHÉROCOQUE (ADAPTOGÈNE), LA RÉGLISSE (ANTI-ULCÉREUSE, EXPECTORANTE, EXHAUSTEUR DE GOÛT) ET LES PLANTES À CAFÉINE (THÉIER, CAFÉIER, KOLA, GUARANA, ANTI-ASTHÉNIQUES ET ADJUVANTES DES RÉGIMES AMINCISSANTS) PRÉSENTENT LE MÊME INCONVÉNIENT ET SONT CONTRE-INDIQUÉES CHEZ LES PATIENTS HYPERTENDUS. LA RHODIOLE POURRAIT POTENTIALISER L’ACTION DES IEC.
DE PLUS, L’AIL ET L’OLIVIER ONT DES PROPRIÉTÉS HYPOTENSIVES, TRADITIONNELLEMENT UTILISÉES DANS LES HYPERTENSIONS LÉGÈRES. L’AUBÉPINE PRÉSENTE AUSSI CET EFFET. LES HE DE LAVANDE VRAIE, DE MARJOLAINE À COQUILLES, D’YLANG-YLANG OU DE PETIT GRAIN BIGARADE ONT ÉGALEMENT DES PROPRIÉTÉS HYPOTENSIVES, SURTOUT LORSQU’ELLES SONT ADMINISTRÉES PAR VOIE ORALE.
« TENSION NORMALE : J’ARRÊTE LE MÉDOC ! »
PROFIL DU PATIENT
La moitié des Français de plus de 65 ans est hypertendue. L’hypertension artérielle (HTA) est souvent associée à d’autres pathologies chroniques : hypercholestérolémie (46 %), diabète (17 %).ÉVALUER L’OBSERVANCE
Au comptoir, l’évaluation est rapide :SOLUTIONS AU COMPTOIR
La motivation régulière est la règle de base :SITUATIONS À RISQUES
Situations à risques« LA MESURE DE LA PRESSION ARTÉRIELLE AMBULATOIRE OU L’AUTOMESURE SONT LA CLÉ DANS LE DIAGNOSTIC ET LE SUIVI DE LA HTA »
POUR LA PRATIQUE
POUR la pratiqueL’ESSENTIEL À RETENIR
Prévoyez-vous de fermer votre officine le 30 mai prochain en signe de protestation ?
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
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Des experts vous répondent !