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Expertise
Autour du médicament
Auteur(s) : ANNE DROUADAINE
L’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM) a mis en place une nouvelle campagne de sensibilisation. Elle est, cette fois, axée sur les risques liés à l’achat de médicaments sur internet. En effet, d’après l’institut, un médicament sur deux vendus sur internet est une contrefaçon, et moins d’une pharmacie en ligne sur vingt serait légale. L’objectif est donc double. L’IRACM souhaite, d’une part, provoquer une prise de conscience chez les internautes en leur montrant les coulisses des e-pharmacies illégales, et d’autre part, les aider à acquérir les bons réflexes lors de leurs achats de médicaments.La précédente campagne sur les bons réflexes à adopter pour l’achat de médicaments avant et lors d’un voyage avait édité et distribué un million de brochures « Voyager avec des médicaments » dans le réseau officinal français.
Une brochure intitulée « Les 12 règles d’or pour ne pas risquer sa santé ou sa vie en achetant des médicaments sur internet » est ainsi proposée sur le site « Le faux médicament, késako ? ». Une infographie interactive reprend ces règles et 3 vidéos relayent les principaux messages. L’une d’elle révèle les composants retrouvés dans les médicaments contrefaits : mercure, uranium, arsenic, mort aux rats, antigel de voiture, peintures pour autoroutes…
Règle n° 2 : Vérifier la légalité des sites consultés. Une liste des sites autorisés à délivrer des médicaments en ligne existe pour la majorité des pays et est régulièrement remise à jour (en France, sur le site de l’Ordre).
Règle n° 4 : Préférer l’achat sur un site localisé dans son pays de résidence. L’institut recommande de vérifier l’adresse, le numéro de téléphone (faire attention aux numérotations improbables, et à la présence de drapeaux de plusieurs pays qui indique que le site vend partout dans le monde). Enfin, pour l’achat de médicaments soumis à prescription, bien s’assurer que l’ordonnance est demandée.
Règle n° 6 : Tester le contact direct avec la hotline du site. En pratique, le patient peut joindre le pharmacien par téléphone, par courrier électronique ou via une boîte de dialogue sur le site.
Règle n° 12 : Signaler tout médicament suspect. En cas de doute, l’institut recommande de ne pas consommer le médicament et de le remettre à un professionnel de santé (pharmacien ou médecin) afin qu’il s’assure de son authenticité. Prévenir le laboratoire du médicament concerné est aussi recommandé. §
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