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Le Moniteur des pharmacies n° 3147 du 20/10/2016
 

Cahiers Formation du Moniteur

Conseil

Auteur(s) : RÉALISÉ PAR   :  NATHALIE BELIN, ALEXANDRA BLANC, ANNE-HÉLÈNE COLLIN  ET  MAÏTENA TEKNETZIAN,  PHARMACIENNES, COORDIN ATION   :  ALEXANDRA BLANC  SOUS LA RESPONSABILITÉ DE  FLORENCE BONTEMPS,  DIRECTRICE SCIENTIFIQUE  

Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans Le Moniteur des pharmacies depuis le 18   juin 2016 ?

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3133 DU 18   JUIN 2016 

TOUJEO

1. Toujeo est une nouvelle spécialité d’insuline glargine. Il s’agit :
a. d’un analogue d’action lente
b. d’un analogue d’action rapide
c. d’un analogue d’action intermédiaire
2. Comparée aux autres insulines glargine commercialisées (Lantus, Abasaglar), Toujeo est :
a. deux fois moins concentré
b. trois fois plus concentré
c. de concentration identique
Réponses : 1 a. Toujeo est administrée une fois par jour. 2 b. Toujeo est dosée à 300 UI/mL alors que les autres insulines glargine sont dosées à 100 UI/mL, ce qui permet l’injection d’un plus petit volume d’insuline.

« Je voudrais quelque chose pour dormir »

Qu’auriez-vous répondu ?

M. Julien, 65 ans, le visage fatigué :

– Depuis mon déménagement, je n’arrive pas à dormir. Vous pourriez me donner de la doxylamine ?

- Prenez-vous des médicaments par ailleurs ?

- Non… enfin juste pour ma prostate.

Le pharmacien peut-il délivrer la doxylamine à M. Julien ?

La doxylamine, comme tous les anti-H1, est contre-indiquée chez les patients ayant un adénome de la prostate (risque de rétention urinaire). Des plantes à visée sédative sous la forme de gélule peuvent être conseillées (éviter les tisanes afin de limiter les mictions nocturnes).

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3134 DU 25   JUIN 2016 

LA MALADIE DE LYME

VRAI OU FAUX ?

1  La maladie de Lyme est due à une bactérie du genre Borrelia.

2  Le risque de transmission est maximal entre la 48e et la 72e heure du repas sanguin de la tique.

3  L’érythème migrant est un signe clinique systématiquement présent au cours de la maladie.


4 En prévention des piqûres de tiques, un répulsif cutané (ex : DEET) peut être utile.

5  La tique doit être retirée d’un coup sec à l’aide d’une pince ou d’un tire-tique.

6  Une antibiothérapie est recommandée systématiquement après piqûre de tique même sans signes cliniques.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai 3 faux. L’érythème migrant est présent dans 60 % des cas. 4 vrai. 5 faux. La tique est retirée en exerçant une traction perpendiculaire à la peau tout en tournant doucement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre pour ne pas arracher la tête. 6 faux.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3135 DU 2   JUILLET 2016 

DE NOUVELLES RÈGLES DU JEU POUR LES GÉNÉRIQUES ET LES ENTRETIENS

1. Les entretiens pharmaceutiques « Asthme » s’adressent :
a.  aux patients asthmatiques adultes en initiation de traitement par corticoïde inhalé qui n’ont pas reçu de traitement de fond depuis au moins 4 mois
b. aux patients asthmatiques adultes sous corticoïde inhalé pour une durée d’au moins 6 mois
2. Les entretiens pharmaceutiques « Anticoagulants » s’adressent :
a.  aux patients sous antivitamines K traités pour au moins 6 mois
b.  aux patients sous anticoagulants oraux directs (dabigatran, rivaroxaban, apixaban) traités pour au moins 6 mois
c.  aux patients sous héparines de bas poids moléculaire traités pour au moins 6 mois
3. Le dispositif des entretiens pharmaceutiques prévoit la réalisation de 2 entretiens la première année (éventuellement 1 si l’adhésion se fait au 2e semestre) puis si nécessaire :
a.  un entretien et 2 évaluations d’observance par an après la première année
b.  une évaluation d’observance par an après la première année
Réponses : 1 b. 2 a et b. 3 a.

HUILES ESSENTIELLES à ALDéHYDES AROMATIQUEs

Les huiles essentielles à cinnamaldéhyde :

a. ont des propriétés anti-infectieuses puissantes

b.  sont utilisables chez le jeune enfant et la femme enceinte

c. sont dermocaustiques

d. sont rarement à l’origine d’allergie

e.  sont présentes dans l’écorce de la cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum ou C. verum)

Réponses : a, c, e. Les HE à aldéhydes aromatiques, comme le cinnamaldéhyde, sont contre-indiquées chez l’enfant de moins de 7 ans et la femme enceinte. Le cinnamaldéhyde est l’une des molécules les plus sensibilisantes en aromathérapie.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3136/3137 DU 9   JUILLET 2016 

ICLUSIG

VRAI OU FAUX ?

1  Iclusig (ponatinib) est un anticorps monoclonal.

2  Le jus de pamplemousse ne doit pas être consommé lors de la prise d’Iclusig.


3  Une baisse de la vision ou un trouble de la vue sous Iclusig nécessite un examen ophtalmologique pour détecter une occlusion vasculaire.

4 Iclusig est indiqué dans la leucémie myéloïde chronique et dans la leucémie aiguë lymphoblastique.
Réponses : 1 faux. Le ponatinib est un inhibiteur de tyrosine kinase. 2 vrai. 3 vrai. 4 vrai.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3139 DU 27   AOÛT 2016 

« JE VOUDRAIS UN PRODUIT CONTRE LES DÉMANGEAISONS VAGINALES »

1. Au cours d’une mycose vaginale :
a. de la fièvre et des douleurs pelviennes sont possibles
b.  utiliser des produits d’hygiène intime à pH neutre ou alcalin
c.  la levure Candida albicans est le plus souvent en cause
2. Les ovules et comprimés antifongiques imidazolés locaux :
a.  ne peuvent pas être utilisés pendant les règles
b.  peuvent entraîner une sensation de brûlure liée à la lyse du champignon
Réponses : 1 b et c. 2 b. Les antifongiques imidazolés en ovule peuvent être utilisés pendant les règles. Les tampons qui peuvent absorber le principe actif sont à éviter.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3140 DU 3   SEPTEMBRE 2016 

LES ANTICORPS MONOCLONAUX

Reliez chaque suffixe d’anticorps monoclonal avec sa cible thérapeutique :
1. ci-X-mab (ex : bevacizumab)
2. li-X-mab (ex : odalimumab)
3. ki-X-mab (ex : ixekizumab)
4. vi-X-mab (ex : palivizumab)
5. tu-X-mab (ex : rituximab)
a. tumeur
b. interleukine
c. immunité
d. cardiovasculaire
e. virus
Réponses : 1 d. 2 c. 3 b. 4 e. 5 a.

COMMENT DéLIVRER LE VALPROATE ?

Aurore, 23 ans, épileptique, initie un traitement par valproate de sodium 500 mg, deux fois par jour, pendant 6 mois.

1. Pour lui délivrer son traitement, Aurore doit présenter :

a. l’ordonnance d’un neurologue

b. l’ordonnance d’un médecin quelle que soit sa spécialité

c. un accord de soin

2. 6 mois plus tard, Aurore s’est fait renouveler sa prescription. A la pharmacie, elle doit présenter simultanément :

a. la prescription initiale du neurologue

b. l’ordonnance d’un neurologue

c.  une ordonnance d’un médecin quelle que soit sa spécialité

d. l’accord de soin

Réponses : 1 a et c. 2 a, c et d.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3141 DU 10   SEPTEMBRE 2016 

« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LES REMONTÉES ACIDES »

Qu’auriez-vous répondu ?
Amir, 43 ans, fumeur, est déjà venu acheter Nexium control,
il y a 28 jours :
– Il me faudrait encore une boîte de Nexium, s’il vous plaît.
- Vous n’êtes toujours pas soulagé ?
- Non, j’ai encore des reflux… Mais je vais continuer de prendre ces comprimés, ça va finir par passer !

Que faut-il recommander à Amir ?
En conseil, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), ici l’ésoméprazole contenu dans Nexium control, se prennent sur une durée maximale de 2 à 4 semaines. Si les symptômes ne sont pas soulagés, ou en cas de récidive précoce à l’arrêt de l’IPP, un avis médical est recommandé pour poser un diagnostic et éliminer une œsophagite voir un adénocarcinome, surtout s’il existe des facteurs de risque néoplasique associés (tabac, alcool).


D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3141 DU 10   SEPTEMBRE 2016 

BPCO

1. La principale cause de BPCO est :
a. l’insuffisance cardiaque droite
b. une exposition professionnelle à certains polluants
c. un déficit génétique en alpha-1 antitrypsine
d. le tabagisme
2. La BPCO est un trouble ventilatoire obstructif :
a.  complètement réversible après l’administration de bronchodilatateur
b.  non réversible après l’administration de bronchodilatateur
3.Lors d’une exacerbation, que conseiller au patient ?
a.  un antitussif
b. un mucolytique
c.  une bonne hydratation
Réponses : 1 d. 80 à 90 % des cas de BPCO sont liés au tabagisme. 2 b. 3 c. Les antitussifs sont contre-indiqués et les mucolytiques n’ont pas d’intérêt démontré.
à noter
Depuis le 27/09/2016, la poudre pour inhalation Innovair nexthaler est remboursée chez les patients ayant une BPCO sévère et des antécédents d’exacerbations répétées.

Cas

M. B. 61 ans, s’est vu prescrire Innovair solution (béclométasone/formotérol) à raison de 2 doses 2 fois par jour. Quels conseils d’utilisation lui donner ?

A. Conserver le dispositif au réfrigérateur

b. Inspirer tout en appuyant sur la cartouche

c. Bien se rincer la bouche après l’administration

Réponses : b et c. Innovair solution se conserve au réfrigérateur avant délivrance, puis à une température inférieure à 25 °C après délivrance au patient.

Vrai ou faux ?

1  La BPCO est la 1re cause d’insuffisance respiratoire chronique.

2  Un syndrome d’apnée du sommeil est souvent associé à la BPCO.

3  Dans la BPCO, les corticoïdes inhalés doivent toujours être employés conjointement à un bronchodilatateur d’action longue.

4 En cas de BPCO, un IMC < 21 est facteur de bon pronostic.

5  En période d’exacerbation, une antibiothérapie doit être systématiquement prescrite.

6  Pour remédier à une sécheresse nasale induite par oxygénothérapie, on peut conseiller une pommade grasse.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 vrai. Seules les associations fixes à un bronchodilatateur ont une AMM dans la BPCO. 4 faux. C’est un facteur de mauvais pronostic. 5 faux. L’antibiothérapie est recommandée seulement en cas d’expectorations purulentes ou de fièvre persistante. 6 faux. Il faut conseiller une pâte à l’eau, l’application de corps gras expose au risque de combustion.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3142 DU 17   SEPTEMBRE 2016 

UNE ANNÉE DANS LA VIE DE MADAME MARTIN : PASSAGE SOUS SULFAMIDE

VRAI OU FAUX ?

1  Avant d’effectuer une automesure glycémique, il faut se désinfecter le doigt avec de l’alcool.

2  Eviter de piquer l’index ou le majeur.

3  Lever la main au-dessus du niveau du cœur quelques minutes avant de piquer.


4 Pour limiter la douleur, piquer sur le côté du doigt.

5  En automesure, l’objectif glycémique du diabète de type 2 est de 70 à 120 mg/dL avant le repas.

6  Une autosurveillance glycémique est recommandée en début de traitement par sulfamide hypoglycémiant.
Réponses : 1 faux. L’utilisation d’alcool ou de désinfectant peut modifier les résultats de glycémie. Le lavage des mains à l’eau savonneuse suffit. 2 vrai. 3 faux. Au contraire laisser pendre la main ou masser le doigt pour favoriser l’irrigation sanguine. 4 vrai. 5 vrai. 6 vrai.

test de diagnostic rapide (tdr) de l’angine à streptocoques bêta-hémolytique du groupe A

Cas

Olivia, 2 ans et demi, a une angine. Sa maman souhaiterait faire réaliser un TDR angine à l’officine. Qu’en dites-vous ?

A. Le TDR n’est réalisable qu’en cabinet médical.

b. Le TDR n’est pas pertinent avant l’âge de 3 ans.

c. Le TDR n’est réalisable que chez l’adulte.

Réponses : b. avant 3 ans, l’angine à Streptocoque bêta-hémolytique du groupe A est rare et le rhumatisme articulaire aigu, exceptionnel. Un arrêté du 1er août 2016, publié au Journal officiel le 5 août 2016, autorise à nouveau les pharmaciens à effectuer dans leur officine le TDR angine. Mais les biologistes ont saisi la ministre de la Santé le 5 octobre dernier d’une demande de recours gracieux.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3142 DU 17   SEPTEMBRE 2016 

AUTOTESTS ET AUTOSURVEILLANCE

Reliez ces paramètres détectés par les bandelettes urinaires à la pathologie suspectée par leur présence dans les urines :
1. Protéines
2. Hématies
3. Leucocytes
4. Glucose
5. Nitrites
6. Corps cétoniques
a. Infection urinaire
b. Diabète
c. Atteinte glomérulaire
d. Calcul rénal
e. Tumeur
Réponses : 1 c. 2 a, c, d, e. 3 a. 4 b. 5 a. 6 b.

Cas

1. Clara pose un test de grossesse sur le comptoir. Sans contraception œstroprogestative, elle ne connaît ni la date présumée de ses règles ni la durée de ses cycles qui sont irréguliers. Quand doit-elle faire le test de grossesse ?

a. le plus tôt possible

b.   5 jours après le rapport non protégé

c. 21 jours après le rapport non protégé

2. Gina tente de tomber enceinte depuis 5 mois sans succès. Elle décide d'utiliser un test d'ovulation. Elle demande ce que signifie un résultat positif :

a. la fertilité est maximale pendant 7 jours

b. la fertilité est maximale pendant 48 heures

c.  la fertilité est maximale pendant 12 heures

Réponses : 1 c. 2 b.

Vrai ou faux ?

1  Les autotests de dépistage du VIH (ADVIH) donnent un résultat fiable pour tout utilisateur n’ayant pas eu de risque d’exposition dans les 6 dernières semaines.

2  Les ADVIH s’effectuent sur un échantillon d’urine.

3  Une fois l’ADVIH effectué, les éléments souillés par le sang du patient sont à jeter dans les boîtes jaunes DASRI.

4  La glycémie mesurée par le lecteur (autosurveillance) peut être différente de la glycémie mesurée en laboratoire, dans une limite de 20 %.

5 Le lecteur de glycémie est renouvelable tous les 4 ans chez l’adulte.

6 Les autopiqueurs sont renouvelables tous les 2 ans chez l’adulte.

Réponses : 1 faux. Les autotests de dépistage du VIH (ADVIH) donnent un résultat fiable pour tout utilisateur n’ayant pas eu de risque d’exposition dans les 3 derniers mois. 2 faux. Les ADVIH s’effectuent sur une goutte de sang prélevée par le patient. 3 vrai. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. Les autopiqueurs sont renouvelables tous les ans chez l’adulte.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3143 DU 24   SEPTEMBRE 2016 

L’EFFET ANTABUSE

VRAI OU FAUX ?

1  L’effet antabuse est lié à l’accumulation d’éthanol dans l’organisme.

2  Il est dû à l’inhibition d’une enzyme, l’ALDH, par une substance médicamenteuse ou alimentaire.


3  Il s’exprime par des manifestations de vasodilatation (flush facial, bouffées de chaleur, céphalées, hypotension artérielle…).

4 L’effet antabuse est un effet indésirable, non recherché, du disulfirame.
Réponses : 1 faux. L’effet antabuse est lié à l’accumulation d’acétaldéhyde dans l’organisme. 2 vrai. L’ALDH est l’aldéhyde déshydrogénase. 3 vrai. 4 faux. Le disulfirame (Espéral) est prescrit dans le cadre d’un sevrage alcoolique pour son effet antabuse aversif.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3143 DU 24   SEPTEMBRE 2016 

LA MALADIE DE PARKINSON

M. G., 70 ans, débute un traitement par Modopar 62,5 mg (lévodopa, bensérazide) 3 fois par jour, suite au diagnostic de la maladie de Parkinson. Il s’inquiète de l’évolution de la maladie et vous demande ce que vous pensez du traitement prescrit.
1. Vous lui expliquez :
a. que c’est le traitement le plus efficace contre les troubles moteurs
b.  qu’il limite l’évolution de la maladie vers des formes sévères
2. Vous précisez à M. G. qu’il doit prendre son traitement :
a.  bien au milieu d’un repas
b.  de préférence une demi-heure avant les repas
3. Vous l’informez des effets indésirables possibles du traitement :
a.  des nausées
b. une diarrhée
c.  une somnolence, voire des accès de sommeil
d.  une toux
4. Quelques jours plus tard, Mme G. repasse à la pharmacie. Son mari a des nausées gênantes. Elle voudrait une boîte de Vogalib. Quelle est votre réaction ?
a.  vous délivrez Vogalib (métopimazine)
b.  vous lui conseillez plutôt un antihistaminique type Nausicalm (diménhydrinate)
c.  vous ne délivrez aucun médicament conseil et lui proposez de joindre le médecin
Réponses : 1 a. 2 b. 3 a, c. 4 c. Les neuroleptiques antiémétiques, comme la métopimazine, ne doivent pas être utilisés (risque d’antagonisme du traitement parkinsonien). Seule la dompéridone, un antagoniste dopaminergique qui ne passe pas la barrière hématoencéphalique, peut être prescrite. Les antihistaminiques comme le diménhydrinate peuvent induire des effets indésirables à éviter chez les patients parkinsoniens (hypotension orthostatique, confusion, sédation…).

Vrai ou faux ?

1  La constipation, fréquente chez le patient parkinsonien, est liée à la maladie et aux traitements.

2  Au cours de l’évolution de la maladie, des troubles de la déglutition surviennent fréquemment.

3  Les séances de kinésithérapie n’ont d’intérêt qu’aux stades des complications, après plusieurs années d’évolution.

4 En cas d’hypotension orthostatique, le port de bas de compression est recommandé.

5  Les IRS et les IRSNa sont des antidépresseurs à privilégier dans tous les cas chez le patient parkinsonien.

6  L’arrêt brutal du traitement antiparkinsonien peut exposer à un syndrome malin des neuroleptiques.

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. La kinésithérapie occupe une place importante dès le début de la maladie (renforcement musculaire, adresse motrice, coordination, équilibre, posture…). 4 vrai. 5 faux. Les IRS et les IRSNa exposent à un risque de syndrome sérotoninergique en association à un IMAO B (sélégiline, rasagiline). 6 vrai. L’arrêt du traitement doit toujours être progressif.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3144 DU 1 ER   OCTOBRE 2016 

LES DIFFUSEURS D’HUILES ESSENTIELLES

1. La durée d’utilisation maximale des huiles essentielles en diffusion est de :
a. 10 à 15 minutes
b. une à deux heures
c. une demi-journée
2. La diffusion d’huiles essentielles est à éviter en présence :
a.  d’enfants de moins de 15 ans
b. de femmes enceintes
c. de patients atteints d’affections respiratoires
d. de personnes âgées
3.La diffusion d’huiles essentielles par la chaleur impose de ne pas dépasser une température de chauffe de 45 °C. Pourquoi ?
a.  risque de détérioration des huiles essentielles (inefficacité)
b. risque de diffusion trop importante dans la pièce
c.  risque d’altération des huiles essentielles (toxicité)
Réponses : 1 a. 2 b et c. La diffusion d’huiles essentielles n’est pas recommandée en présence d’enfant de moins de 7 ans. 3 a et c.

OLIGOTHéRAPIE

Reliez chaque oligoélément à son utilisation thérapeutique

1. Argent (Ag)

2. Bismuth (Bi)

3. Lithium (Li)

4. Zinc (Zn)

5. Sélénium (Se)

a. Altération du métabolisme glucidique et lipidique

b. Etats infectieux viraux de la sphère ORL

c. Manifestations psychiques mineures

d. Fatigue chronique, prévention du vieillissement

e. Affections cutanées, cicatrisation

Réponses : 1 b. 2 b. 3 c. 4 e. 5 d.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3144 DU 1 ER   OCTOBRE 2016 

LE CALENDRIER VACCINAL

VRAI OU FAUX ?

1  La vaccination contre la coqueluche est obligatoire chez l’enfant jusqu’à l’âge de 13 ans.

2  Le vaccin ROR est pris en charge à 100 % jusqu’à l’âge de 17 ans révolu.

3  La vaccination contre le papillomavirus humain est recommandée chez les filles entre 11 et 13-14 ans (selon les vaccins).


4 La vaccination contre le zona est recommandée tous les ans à partir de l’âge de 75 ans.

5  Le vaccin ROR peut être administré chez la femme enceinte.

6  Le vaccin contre l’hépatite A n’est pas pris en charge chez le voyageur.
Réponses : 1 faux. La vaccination contre la coqueluche est recommandée, non obligatoire. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. La vaccination contre le zona est recommandée en dose unique chez les patients âgés de 65 à 74 ans révolus. Il est possible de proposer la vaccination jusqu’à l’âge de 79 ans révolus jusqu’à publication du prochain calendrier vaccinal. 5 faux. Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) est un vaccin vivant atténué, contre-indiqué chez la femme enceinte. 6 vrai.

1. Liam, 6 ans, doit recevoir le 2e rappel de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite-coqueluche. Le vaccin correspond à :

a. un vaccin tétravalent à doses normales en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux (DTCaPolio : Infanrix Tetra, Tetravac acellulaire)

b. un vaccin tétravalent à doses réduites en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux dTcaPolio (Boostrix Tetra, Repevax).

2. Le vaccin initialement prévu est en rupture de stock. Selon les recommandations provisoires, il est possible d’administrer à Liam :

a.  un vaccin tétravalent à doses normales en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux (DTCaPolio : Infanrix Tetra, Tetravac acellulaire)

b.  un vaccin tétravalent à doses réduites en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux (dTcaPolio : Boostrix Tetra, Repevax)

c.  il faut attendre le retour du vaccin et ne pas vacciner en attendant

3.Le rappel à l’âge de 11-13 ans se fera alors avec :

a.  un vaccin tétravalent à doses normales en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux (DTCaPolio : Infanrix Tetra, Tetravac acellulaire)

b.  un vaccin tétravalent à doses réduites en anatoxine diphtérique et antigènes coquelucheux (dTcaPolio : Boostrix Tetra, Repevax).

Réponses : 1 a. 2 b. 3 a.

erratum

Dans le chapitre « vaccination de l’enfant et de l’adolescent » en page 5 du cahier, concernant le rappel diphtérie-tétanos-coqueluche- poliomyélite, il faut lire « Les adolescents ayant reçu un vaccin dTPolio ou dTcaPolio à l’âge de 6 ans selon l’ancien calendrier doivent recevoir un vaccin DTCaPolio à 11-13 ans. »

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3145 DU 8   OCTOBRE 2016 

VACCINATION : TROUVER LA BONNE DOSE

Le dossier pharmaceutique permet la conservation des données de dispensation des vaccins pendant :
A. 4 mois b. 10 ans c. 21 ans d. toute la vie
Réponse : c.

« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LE RHUME »

Qu’auriez-vous répondu ?

Violaine, 25 ans, sort de chez son médecin avec une ordonnance : Orelox, Célestène, paracétamol et Dérinox :

– Je voudrais également DolirhumePro, s’il vous plaît.

- Je suis désolé, mais la prise de ce médicament est fortement déconseillée.

Pourquoi le pharmacien déconseille-t-il ce médicament à Violaine ?

L’association de deux vasoconstricteurs (ici, la naphazoline dans Dérinox par voie nasale et la pseudoéphédrine dans DolirhumePro) est formellement contre-indiquée car elle majore le risque d’effets indésirables de ces molécules (risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives). Attention aussi au cumul de doses des antalgiques/antipyrétiques (ici, paracétamol sur prescription et dans DolirhumePro). Dans le cas présent, seule une solution hypertonique peut compléter les traitements prescrits.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3145 DU 8   OCTOBRE 2016 

PILULE ET CONTRACEPTION D’URGENCE ORALE

ordonnance
Dr Isabelle B.
Gynécologue
Le 26 avril 2016
Océane, 20 ans, 54 kg

Ethinylestradiol 30 µg/désogestrel 150 µg, 1 comprimé par jour à heure fixe pendant 21 jours, puis arrêt 7 jours.

QSP 6 mois
Six plaquettes de pilules ont été délivrées depuis avril 2016. Océane présente l’ordonnance ce 22 octobre 2016 pour renouvellement.
Délivreriez-vous l’ordonnance ?

Oui. Pour éviter toute interruption de traitement entre deux consultations, les pharmaciens peuvent dispenser, sur présentation d’une ordonnance datant de moins d’un an et dont la durée de validité est expirée, une pilule contraceptive pour une durée supplémentaire de 6 mois.

Alice, 17 ans, débute une première contraception orale. Une pilule éthinylestradiol 20 µg et lévonorgestrel 100 µg, 21 comprimés actifs et 7 placebos, lui a été prescrite.

1. Alice ne sait plus quand elle doit débuter sa prise de pilule. Que faut-il lui recommander ?

a.  Débuter à n’importe quel moment du cycle en protégeant ses rapports par des préservatifs les 7 premiers jours

b.  Débuter à n’importe quel moment du cycle, la contraception est immédiatement efficace

c.  Débuter le premier jour de ses règles, en protégeant ses rapports par des préservatifs les 7 premiers jours

d.  Débuter le premier jour de ses règles, la contraception est immédiatement efficace

2. Alice revient 18 jours après avoir pris son premier comprimé. Elle a oublié de prendre sa pilule la veille, il y a plus de 12 heures. Quelle est la conduite à tenir ?

a.  Elle doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre la prise normalement jusqu’à la fin de la plaquette

b.  Elle doit prendre immédiatement le comprimé oublié, prendre les derniers comprimés actifs, jeter les 7 comprimés placebo et enchaîner avec la plaquette suivante

c.  Elle doit utiliser une contraception locale pendant 7 jours

d.  Elle doit utiliser une contraception locale jusqu’à la fin de la plaquette

3.Alice a eu un rapport sexuel il y a 2 jours :

a.  Le risque de grossesse ne concerne que les rapports sexuels ayant lieu après l’oubli de pilule

b.  Elle doit prendre un médicament de contraception d’urgence dans les plus brefs délais

Réponses : 1 a (il s’agit de la méthode Quick-start) ou d. 2 b et c. 3 b. Si un rapport sexuel non protégé a eu lieu dans les 5 jours précédant l’oubli, la prise d’une contraception d’urgence est recommandée. Cette période de 5 jours correspond à la durée de vie des spermatozoïdes dans les voies génitales féminines.

D’APRÈS LE MONITEUR DES PHARMACIES     3146 DU 15   OCTOBRE 2016 

LE CANCER DU SEIN

VRAI OU FAUX ?

1  Une ulcération, une déformation ou une inflammation de la peau du sein sont des signes évocateurs d’un cancer du sein

2  Les patients à haut risque de développer un cancer du sein bénéficient d’un dépistage spécifique pris en charge par l’Assurance maladie

3  Le tabac est le principal facteur de risque du cancer du sein


4 Les carcinomes in situ se caractérisent par une propagation des cellules cancéreuses dans les vaisseaux lymphatiques

5  Les récepteurs HER2 surexprimés dans 15 à 20 % des cancers du sein sont des récepteurs à estrogènes

6  5 à 10 % des cancers du sein sont liés à une mutation génétique familiale
Réponses : 1 vrai. 2 Vrai. 3 faux. Le rôle du tabagisme est controversé. Il est associé dans certaines études à une augmentation modérée du risque. 4 faux. Dans les carcinomes in situ, le développement de la tumeur est restreint à l’intérieur des canaux ou des lobules. 5 faux. Les récepteurs HER2 sont des récepteurs du facteur de croissance (EGF). 6 vrai.

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