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Focus
Auteur(s) : MAGALI CLAUSENER
A la demande de groupements, le cabinet de conseil Asterès a réalisé une étude économétrique de l’impact qu’aurait la communication des groupements sur le système de santé français. A partir de comparaisons internationales (Europe et Amérique du Nord notamment), il estime qu’une communication des groupements permettrait à l’Assurance maladie d’économiser 1,3 milliard d’euros par an. Ces économies seraient liées à trois grandes thématiques : l’amélioration de l’observance (130 M€) ; le suivi des patients chroniques (diabète : 850 M€, cholestérol : 170 M€, hypertension : 80 M€) ; la gestion des traitements avec notamment la prévention des accidents iatrogènes (65 M€).
La communication des groupements s’avérerait aussi efficace dans le domaine de la prévention (campagnes, dépistage, orientation vers le médecin), même si on ne peut évaluer le montant d’économies indirectes générées dans ce cas. « Les résultats démontrent qu’une ouverture de la communication des groupements a un effet positif sur l’emploi - avec une elasticité de 12 %. Rapporté au cas français, cela signifie qu’une ouverture de la communication permettrait de créer près de 10 400 emplois », peut-on lire dans le rapport. « Il nous semblait important d’avoir des chiffres. Le fait que les groupements ne puissent pas communiquerest un frein important : on peut faire tout ce que l’on veut, mais si personne ne le sait, cela ne sert à rien », déclare Laëtitia Hible, présidente de Giphar. Pas question pour autant d’une libéralisation à tous crins. Les groupements militent eux-mêmes pour une communication maîtrisée et régulée. « La communication permettrait d’organiser des campagnes de prévention et de faire connaître les rôles possibles des pharmaciens. Nous en tirerions tous profit en termes de santé publique, souligne Lucien Bennatan, président du groupe PHR. Les pharmaciens français sont sous-exploités. » Selon Franck Grosse-Natrop, P-DG de Phoenix Pharma France, « d'autres pays européens, dont les Pays-Bas, les pays nordiques, le Royaume-Uni, ont déjà pris des mesures pour une libéralisation du système de façon à réduire les dépenses et, parmi ces mesures, il y a celle de l'ouverture du marché en termes de communication ».
Evidemment, cette étude n’a pas vocation à rester confidentielle. « Nous allons communiquer auprès des médias, de l’Ordre et des syndicats », explique Lucien Bennatan. « Il s’agit de convaincre les politiques », ajoute Laëtitia Hible. « Je pense que cette étude peut fortement influencer les pouvoirs publics », conclut le président de PHR.
COMMUNICATION : OÙ EN SONT LES PROPOSITIONS DE L’ORDRE ?
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