Le vote de la semaine - Le Moniteur des Pharmacies n° 3146 du 08/10/2016 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des pharmacies n° 3146 du 08/10/2016
 

Vous avez la parole

Auteur(s) : PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOIS POUZAUD 

Pensez-vous faire évoluer la publicité sur votre officine au regard des avancées proposées par l’Ordre des pharmaciens ?

OUI

De petites avancées dans le projet de code de déontologie me satisfont. Nous réalisons des bilans nutritionnels et, depuis longtemps, j’annonce ce service en vitrine. Dorénavant, je me sentirais plus dans mon droit. On va pouvoir proposer des cartes de fidélité mais, dans ce domaine, il faut que tout le monde soit logé à la même enseigne. Dans ma ville, certaines pharmacies proposaient déjà des cartes de fidélité et de réduction pour les patients hospitalisés, sans jamais être réprimandées. Il faut aller plus loin dans le droit de communiquer pour que les pharmaciens puissent se battre à armes égales contre la grande distribution. Cependant, si ce code de déontologie est adopté, il faudra attendre encore 20 ans avant qu’on libère davantage la publicité en officine, et d’ici là, je serai à la retraite !
Isabelle Houis-Papin, Orvault (Loire-Atlantique)

NON

Je ne pense pas utiliser les nouvelles possibilités qui nous sont offertes pour communiquer. Par méconnaissance et par manque de temps. Nous avons déjà du mal à nous libérer pour faire nos étiquettes sur les prix. Depuis des années, nous sommes vaccinés contre l’interdiction de faire de la publicité et cela n’a pas été traumatisant à ce point.
Même si maintenant certains moyens de communication sont autorisés, je pense pouvoir m’en passer car
la pharmacie est avant tout un commerce de proximité, et jouer à fond cet atout,
c’est ce qui nous sauvera.
Les nouvelles technologies demandent du temps, si c’est pour monter un site internet et que celui-ci ne vit pas, ce sera de la mauvaise publicité pour la pharmacie.
Anne Sauteron, Thyez (Haute-Savoie)

OUI, MAIS…

Ce projet comporte des évolutions notables, même si certaines pharmacies communiquaient déjà avant ce projet. Le pharmacien a un savoir-faire et il est important d’en faire la communication auprès de la clientèle. Néanmoins, je crains que cette ouverture n’accentue les disparités économiques entre les petites et les grandes pharmacies. Je ne me suis pas encore penchée sur la question de savoir si je vais utiliser ces nouveaux outils de communication. J’ai d’autres préoccupations en tête, en particulier celles liées à l’économie de l’officine. Les nouvelles technologies de communication sont intéressantes mais il faut pouvoir les confier à de jeunes collaborateurs compétents en ce domaine.
Françoise Gérard, Nancy (Meurthe-et-Moselle)

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