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Temps Forts
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Auteur(s) : MATTHIEU VANDENDRIESSCHE
C’est une sortie de négociation que l’intersyndicale des prestataires à domicile et les pharmaciens ont jugée « acceptable ». Un accord a été conclu jeudi 29 septembre avec le Comité économique des produits de santé (CEPS), les ministères de l’Economie et de la Santé sur le dossier des baisses de tarifs de remboursement des dispositifs médicaux. Il prévoyait début août une économie de plus de 200 millions d’euros et provoqua la mobilisation des acteurs du domicile, notamment dans les rues de Paris, le 22 septembre. Au terme de plusieurs semaines de négociation, l’ardoise est ramenée à 95 millions d’euros avec, d’un côté, un plan de près de 60 millions d’euros sur des dépenses déjà actées ou en voie de finalisation pour 2017. Et de l’autre, une économie de 35 millions d’euros, elle-même répartie en deux volets. Le premier impliquera prestataires et pharmaciens dans la régulation des volumes dispensés aux patients dans les domaines de l’apnée du sommeil, la prévention des escarres, les stomies, l’incontinence et la nutrition entérale. « En contrepartie de cet effort, la baisse des tarifs sera de 1 à 1,5 % au lieu des 6 % prévus, explique Fabrice Camaïoni, président de l’Union nationale des prestataires de dispositifs médicaux et chargé du dossier de la LPP au sein de la FSPF. Les modalités de la mise en œuvre restent encore à négocier ». Second volet, des baisses de tarifs de remboursement plus importantes, de l’ordre de 5 à 6 %, vont s’appliquer au matériel d’autosurveillance de la glycémie. Ce marché, détenu par les officines, soulève d’autres problématiques. « Pour les bandelettes et les lancettes, il y a un prix limite de vente, mais pas de prix de cession par les fabricants », pointe Fabrice Camaïoni.
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