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Temps Forts
Focus
Auteur(s) : JEAN LUC DECAESTECKER
Les campagnes publiques visant à réduire la consommation d'antibiotiques n'ont guère eu d'effets durables en Belgique, pays grand consommateur en Europe au même titre que la France, révèle une étude de Paul Tulkens, professeur à l’Université catholique de Louvain. L'analyse des données de remboursement en médecine de ville, exprimées en DDD (defined daily dose ou dose thérapeutique quotidienne) montre une augmentation de 13 % sur la période 2000-2014, et ce, essentiellement du fait des bêtalactamines (pénicillines et céphalosporines). Après avoir analysé d'autres critères (volumes de boîtes ou de prescriptions) et mené des enquêtes auprès des prescripteurs, Paul Tulkens avance plusieurs raisons qui expliquent cette situation : l'incertitude du diagnostic, le manque de confiance des médecins vis-à-vis des recommandations thérapeutiques et la pression des patients.
Paul Tulkens suggère alors 4 solutions : améliorer le diagnostic des infections respiratoires, mieux outiller l'exercice médical et officinal pour moins prescrire et moins délivrer (comme par exemple, favoriser la prescription à l'unité), éviter de banaliser les antibiotiques (dont le prix est très bas comparé à d'autres médicaments), et mieux encore, sensibiliser à la réalité de la résistance bactérienne. Il défend aussi l'idée, avec l'APB (Association pharmaceutique belge), d'intégrer les pharmaciens dans la mise au point des recommandations sur le bon usage des antibiotiques : « Les pharmaciens pourraient être un premier relais et, en cas de prescription, la justifier avec ses risques et ses avantages. »
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